iPhone : deux ans déjà !

Nicolas Furno |

Le téléphone d'Apple peut aujourd'hui souffler sur sa deuxième bougie ! C'est en effet le 29 juin 2007 au matin que le premier iPhone est sorti aux États-Unis. À l'époque, cela avait donné lieu à d'impressionnantes scènes d'attente dans les rues.


Lancement iPhone

Crédit : Wikipedia

Deux ans après, la dernière version du téléphone d'Apple fonctionne très bien et si les files d'attente ont disparu, l'intérêt pour l'iPhone est plus que jamais d'actualité. À ce propos, pour le plaisir, (ré)écoutons un autre Steve, un visionnaire lui aussi...

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CopySend : le copier/coller de l'iPhone au mac

Nicolas Furno |

iPhone OS 3 a corrigé l'une des lacunes des terminaux mobiles d'Apple en apportant le copier/coller. Avec CopySend [1.0.0 – US – 0,79 € – OS 3], vous pouvez étendre cette fonction à votre Mac. Le principe est simple : vous installez l'application sur un iPhone ou iPod touch et un serveur sur un Mac (10.5 ou plus). Ensuite, à la condition préalable que les deux appareils soient sur un même réseau Wifi, vous pourrez copier sur l'iPhone et coller sur le Mac, ou vice-versa.


CopySend

L'ensemble fonctionne comme prévu. Tout contenu copié d'un côté peut être envoyé vers, ou récupéré de l'autre et collé sans perdre le formatage le cas échéant (les liens et images sont bien conservés). On peut aussi envoyer des images depuis le terminal mobile, mais étrangement, la résolution est alors limitée au 320x320 (cf l'exemple ci-dessous).



Pour un usage régulier, il est tout aussi rapide d'envoyer un mail contenant les éléments copiés ; c'est même parfois plus rapide, surtout quand la connexion Wifi se perd ou que l'application ne retrouve plus le serveur. Espérons qu'un des nombreux utilitaires de copier/coller sur Mac ou PC aura la bonne idée d'avoir une version iPhone synchronisée en permanence. Mieux, Apple pourrait intégrer cela à MobileMe, avec une synchronisation en Push sur tous les périphériques compatibles. En attendant, CopySend fonctionne et pourra être utile dans certains cas.

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Gmail sur iPhone archive d'un geste du doigt

Florian Innocente |

La version iPhone de Gmail s'est dotée il y a quelques jours d'une petite nouveauté, l'archivage d'un mail d'un simple mouvement du doigt. Il suffit de barrer le titre du message d'un geste sec (comme on le fait dans d'autres cas pour effacer un élément sur l'iPhone) pour que le bouton Archive apparaisse.

Ce système ne fonctionne que sous quelques conditions. D'abord il faut utiliser la dernière version de Gmail pour Mobile et celle-ci n'apparaît qu'avec l'interface anglaise (à régler côté Mac ou PC). Ensuite on ne peut archiver plusieurs messages en même temps puisqu'il ne faut pas préalablement sélectionner le message à traiter.

photogmailarchiver

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Test de MobileNavigator

Christophe Laporte |

Depuis la sortie de l'iPhone 3G, de nombreux utilisateurs attendaient la sortie d'un logiciel de navigation pour iPhone. Il aura fallu patienter presqu'un an et le lancement d'iPhone OS 3.0 pour que ce rêve devienne réalité. Navigon a doublé tout le monde avec MobileNavigator, qui fait un carton depuis sa commercialisation. L'édition Europe et l'édition France sont toutes deux présentes dans le top 20 alors qu'elles sont vendues dix à trente fois plus cher que les autres logiciels figurant dans ce classement. Mais fait-il de l'iPhone un bon GPS ? La réponse dans notre test de MobileNavigator.

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Test de MobileNavigator

Christophe Laporte |

Depuis la sortie de l'iPhone 3G, de nombreux utilisateurs attendaient la sortie d'un logiciel de navigation pour iPhone. Il aura fallu patienter presqu'un an et le lancement d'iPhone OS 3.0 pour que ce rêve devienne réalité. Navigon a doublé tout le monde avec MobileNavigator, qui fait un carton depuis sa commercialisation. L'édition Europe et l'édition France sont toutes deux présentes dans le top 20 alors qu'elles sont vendues dix à trente fois plus cher que les autres logiciels figurant dans ce classement. Mais MobileNavigator fait-il de l'iPhone un bon GPS ? Nous l'avons utilisé dans Lyon ainsi que sur un trajet Lyon - Hyères.

Prise en main

Une fois n'est pas coutume, mieux vaut passer par son ordinateur pour l'achat du logiciel. L'édition Europe pèse plus de 1,6 Go. Dix bonnes minutes plus tard, la synchronisation entre le Mac et l'iPhone peut commencer. Il est d'ailleurs dommage qu'il n'y ait pas un moyen permettant de choisir les cartes que l'on souhaite stocker sur son iPhone. Au passage, si vous envisagez l'achat d'un iPhone 3GS, l'arrivée de ce type de logiciel peut être un argument supplémentaire en faveur du modèle haut de gamme à 32 Go.

Sur l'iPhone, la mise en route de MobileNavigator est extrêmement simple. Il n’y a rien à faire si ce n’est de lancer l’application. Après un court message vous invitant à faire davantage attention à la route qu’à l’iPhone et une boite de dialogue vous demandant l’autorisation d’utiliser les services de géolocalisation, vous pouvez prendre la route.

Dans notre cas, cela a réellement été plug & play. Le logiciel nous a géolocalisés en quelques instants (quinze secondes tout au plus, ce qui est rapide pour un GPS), et a calculé l’itinéraire en à peine quelques secondes. Au passage, il y a fort à parier que l’on assiste dans les semaines et mois à venir à la commercialisation de tonnes de supports de fixation permettant d’utiliser dans de bonnes conditions l’iPhone comme GPS dans la voiture. Pour une meilleure réception, il est indispensable que l’iPhone soit à proximité du pare-brise. Autre accessoire qui va vite devenir indispensable lors des longs trajets : un câble permettant de recharger l’iPhone via l’allume-cigare.

L’interface de MobileNavigator est assez plaisante. Elle se démarque assez de la plupart des logiciels de navigation qui font une large place aux statistiques : distance à parcourir, vitesse actuelle, heure d’arrivée…

Ce n’est pas l’approche retenue par Navigon qui préfère donner la part belle à la route. L’ensemble des informations est disséminé sur l’écran. En tapotant, sur la zone du haut, on peut afficher toutes les données que l’on voit souvent en standard sur les autres modèles, mais on ne peut pas les avoir toutes en même temps.

Le logiciel fonctionne aussi bien en mode portait que paysage, il comprend un mode 2D et 3D, ainsi qu’un mode nuit. Tous ces modes sont fluides dans leur affichage. En ce qui me concerne, j’ai une préférence pour le mode 3D en affichage portrait qui est très clair et qui permet à mon sens de mieux appréhender les intersections. Mais c’est une question de goût ou d'habitude. Sur un iPhone 3GS, la réactivité est extrêmement bonne, meilleure peut-être que sur certains systèmes dédiés, notamment au niveau de la 3D.

 

Mode 3D paysage


 

Mode 2D portrait

A l’utilisation, on a réellement été surpris par la précision du GPS qui donne l’impression d'être capable de situer au mètre près ou presque. Que ce soit sur autoroute ou en ville, les indications vocales sont toujours données au bon moment, ni trop tôt, ni trop tard. De plus, elles sont très claires. Par contre en fonction du support et de la voiture, la voix n’est pas toujours très audible.

Sur les grands axes routiers, à l’approche d’un échangeur, le logiciel affiche une vue spéciale en 3D afin de vous montrer clairement la voie à suivre. Autre petit détail plaisant, deux kilomètres avant, elle vous indique en haut de l’écran le panneau qu’il vous faudra suivre (par exemple A7 - Direction Marseille).

Bref, tout est mis en oeuvre pour que le conducteur puisse prendre très vite l’information et se concentrer sur la conduite. Navigon a été l’une des premières sociétés à commercialiser des solutions de navigation, son savoir-faire dans ce domaine est incontestable et cela se ressent lors de l'utilisation de cette solution.

Les options

Pour établir un itinéraire, l’utilisateur a le choix entre saisir une adresse, taper dans le carnet d’adresses, et l’option rentrer à la maison. Une quatrième permet d’effectuer un trajet en fonction d’un point d’intérêt : banque, gare, hôtel…

L’utilisateur peut ajouter à tout moment ses propres points en posant un repère sur la carte, d’une manière similaire à Plan.

Bien entendu, MobileNavigator permet d’accéder rapidement à ses adresses «favorites» ainsi qu’aux destinations récentes.

Lors d’un trajet, l’utilisateur a la possibilité d’insérer à tout moment une étape ou encore de consulter les adresses utiles qu'il va croiser lors de son périple.

 

Le logiciel adapte les itinéraires en fonction de nombreux paramètres : vitesse (voiture, moto, camion, vélo, piéton…), de vos préférences (rapide, optimal, court, charmant), routes (autoroute, péage…).

Lors de nos essais, MobileNavigator a fait preuve de beaucoup de souplesse. Lors d’une course en ville, le trajet proposé ne nous semblait pas optimal. Nous avons donc décidé de prendre une autre route que celle préconisée. MobileNavigator ne nous n’en a pas tenu rigueur, au lieu de nous demander de faire demi-tour, il a calculé automatiquement un nouveau trajet, et ce, en quelques secondes.

Notez enfin que MobileNavigator dispose d’un module permettant de vous avertir en cas de dépassement de vitesse. Vous pouvez spécifier le seuil de dépassement (5, 10, 15 km/h…) en fonction du contexte (agglomération / hors agglomération…). Un petit message vocal vous invitera alors à lever le pied.

Des promesses, mais des lacunes également

Comme logiciel de navigation, MobileNavigator remplit parfaitement sa mission. Malheureusement, il ne manque pas de lacunes, certaines sont liées au système. Ainsi, lorsque quelqu’un vous appelle, c’est comme si vous vous retrouviez dans le noir. Le logiciel cesse de vous guider. Notez que le logiciel se relance automatiquement une fois votre communication achevée.

Lors de nos tests, suite à un changement assez brutal de vitesse, nous avons constaté que MobileNavigator mettait un certain temps à réagir et à afficher une vitesse qui soit à nouveau précise. Parmi les autres reproches que l’on peut faire à MobileNavigator, on peut regretter qu’il ne prononce pas le nom de rues, qu’il ne permette pas de préparer des itinéraires à l’avance et que les cartes ne soient pas toujours à jour.

Mais le plus gros défaut que l’on puisse lui adresser finalement, c’est qu’il ne fait aucun usage de la liaison cellulaire de l’iPhone, que ce soit pour le trafic ou encore pour récupérer une liste des radars. Le logiciel n’exploite pas pleinement le potentiel du terminal d’Apple, on aimerait par exemple qu’il nous indique la station d’essence la moins chère sur le trajet. L’application parfaite serait un mix entre MobileNavigator, Advertinoo, €ssence et ViaMichelin Trafic.

Le mot de la fin

MobileNavigator montre bien que l’iPhone a une vraie carte à jouer dans le monde des GPS. Cette application, pour une première, répondra parfaitement aux attentes de ceux qui souhaitent un GPS d’appoint. Pour l’heure, son prix - 49,99 € pour l’édition France et 74,99 € pour l’Edition Europe - n’a rien de scandaleux.

Si l’on met de côté les problèmes liés au système (notamment la gestion des appels), on regrettera l’absence de quelques fonctions de base (radar, les infos trafic) et surtout qu’il ne soit pas plus innovant…

Mais ce nouveau segment est appelé à devenir très concurrentiel avec l’arrivée au moins de deux trois logiciels similaires d’ici la fin de l’été !

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Withings : la première balance pour iPhone

Nicolas Furno |

Withings est annoncée comme la première balance directement reliée à votre iPhone ou iPod touch. On pouvait penser que la nouvelle capacité d'iPhone OS 3, à savoir la possibilité de gérer des périphériques, était exploitée, mais ça n'est pas le cas. En fait, cette balance originale est capable d'envoyer vos données par Wifi vers un site dédié ou une application iPhone.


Withings

L'application sera disponible gratuitement dès demain (30 juin) et elle reprendra l'ensemble des analyses que la balance peut faire. Soit le poids, bien sûr, mais aussi les masses grasses et maigres et votre IMC. Un historique avec courbes d'évolution est présent.



Selon le constructeur, tout se fait automatiquement : vous montez sur la balance qui vous reconnaît (mieux vaut éviter d'avoir un poids trop proche des autres utilisateurs), effectue les mesures et les envoie par Wifi. Les données sont alors exploitables sur le site officiel, ou sur l'application.

Si cette dernière est gratuite, une balance vous coûtera 129 €. Elle nécessite quatre piles (AAA) pour fonctionner et la puce Wifi est annoncée comme consommant très peu. On ne sait pas exactement comment l'utilisateur est censé entrer les clés WEP ou WPA qui protègent en général les réseaux Wifi...

MAJ : le constructeur nous a répondu, on peut connecter la balance par USB pour charger un fichier de configuration préalablement créé grâce à une application, avec la clé du réseau.

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