40 millions d'utilisateurs regardent Netflix avec des pubs

Florian Innocente |

Les rangs des abonnés à la formule payante avec des publicités de Netflix continuent de grossir. L'offre gagne en popularité face à des formules sans pub encore dominantes.

Netflix a fait un point d'étape sur l'attractivité de sa formule d'abonnement avec des publicités lors d'une conférence destinée aux annonceurs. Il s'agissait de les convaincre de venir placarder plus de pubs. Le service a déclaré avoir 40 millions d'utilisateurs mensuels actifs à travers le monde sur cette offre la moins chère de sa grille. Ils étaient 5 millions il y a un an, 12 millions en octobre et 23 millions en janvier.

Crédit : Netflix.

Autre donnée qui témoigne de cet intérêt croissant, plus de 40 % des nouvelles souscriptions vont vers cette offre dans les pays où elle existe. Les opportunités sont loin d'être épuisées, car ce mode d'accès est très loin d'être déployé (son lancement date de la fin 2022).

Netflix n'a pas précisé où il en était sur ce point. En janvier dernier il n'y avait encore que 12 pays alors que le service est « virtuellement présent partout » dans le monde — sur plus de 130 marchés — exception faite de la Chine et de la Russie. En l'absence d'une disponibilité plus globale, cette offre reste largement minoritaire. Elle pèse pour un peu moins de 15 % des abonnés, ceux-ci étant 270 millions au total.

D'autres chiffres ont été avancés pour tenter d'établir un portrait-robot du client type de cette formule (vendue 5,99 € par mois en France contre 13,49 € pour la suivante dépourvue réclames). Il a 37 ans en moyenne, il est plus jeune et dispose de revenus supérieurs à celui du public de la télévision linéaire.

70 % de ces abonnés regardent Netflix plus de 10 heures par mois, 50 % le font plus de 20 heures. Autre argument à destination des annonceurs : « Les membres de Netflix sont environ deux fois plus susceptibles de réagir à une publicité sur Netflix par rapport aux autres services de streaming et de télévision linéaire. ».

Au fil du temps Netflix a rebattu les cartes de ses formules en musclant la première. Les programmes sont diffusés en 1080p (mais on n'a pas accès à 100 % du catalogue, c'est le cas uniquement pour les jeux mobiles), on peut utiliser deux appareils à la fois qui peuvent chacun profiter de la fonction de téléchargement.

L'un de ses principaux concurrents à Netflix, Disney+, a aligné une offre au même prix et avec des caractéristiques similaires, sans limites sur le catalogue, mais sans la fonction de téléchargement.

Lire les commentaires →

Pourquoi mettre macOS sur un iPad, alors que les Mac-users utilisent tous iPadOS ?

Anthony Nelzin-Santos |

Le rêve des uns, celui des clients réclamant de pouvoir faire tourner macOS sur leur iPad, est le cauchemar des autres, celui des responsables d’Apple craignant le procès en incapacité de la tablette. Les déclarations de Tom Boger, vice-président responsable du marketing du Mac et de l’iPad, sur la complémentarité des deux plateformes n’ont pas suffi. Greg Jowziak, markéteux en chef de la firme de Cupertino, en remet une couche dans une interview à Fast Company en assurant que « la majorité des clients du Mac ont un iPad et utilisent les deux ».

Image Apple.

« Une grande partie des clients de l’iPad ont un Mac, certains d’entre eux ont même un PC », ajoute-t-il, « vous utilisez l’outil le plus sensé au moment t. Ce sont deux outils différents. » Alors que l’iPad Pro a explicitement été conçu comme le seul ordinateur (mais « qu’est-ce qu’un ordinateur ? ») capable de prendre la relève du bon vieux Mac, il souffre aujourd’hui de la comparaison avec les machines Apple Silicon, qui ont récupéré ses meilleurs attributs sans rien perdre de leur polyvalence.

Le risque de la cannibalisation s’est renversé. Les ventes d’iPad ont tant baissé qu’elles ont fait un bond de dix ans en arrière, alors que le Mac ne s’est jamais aussi bien porté, et si macOS n’est pas exempt de critiques, les limites d’iPadOS sont d’autant plus apparentes que les promesses d’Apple sont intenables. Avant d’être complémentaires, l’iPad et le Mac sont bel et bien concurrents, ne serait-ce que sur le plan tarifaire. Même le « simple » iPad est maintenant présenté avec son clavier et son stylet, une configuration valant la coquette somme de 827 €.

Voilà pourquoi la déclaration de Jozwiak est riche d’enseignements : elle semble prouver qu’une majorité de clients ne se pose pas de questions, mais achète les deux produits, quitte à ce qu’ils soient partiellement redondants. L’iPad profite d’une déclinaison du système d’exploitation de l’ordinateur personnel par excellence, le smartphone, tandis que le Mac bénéficie d’une plus grande ouverture. Dans ce sens, la fameuse métaphore du camion tient toujours, chacun trace sa route dans son couloir.

L’iPad et le Mac ne sont que différentes expressions d’un même matériel, mais l’un est plus flexible que l’autre, à vous de choisir dans quel sens lire cette phrase selon votre humeur et vos usages. « C’est une drôle d’affaire de perception », dit John Ternus, vice-président d’Apple responsable du matériel, « les amateurs du Mac se font peut-être une idée de ce que doit être un professionnel. Vous avez vu ce que l’équipe de Procreate fait avec l’Apple Pencil Pro. Il n’y a pas d’application de dessin plus professionnelle dans le monde que Procreate ».

Ce n’est pas tous les jours que les responsables d’Apple montent ainsi au créneau, alors même que l’articulation entre l’iPad et le Mac est un vieux débat, tranché depuis longtemps par Tim Cook. Mais puisque Jozwiak déclare très sérieusement que son entreprise a « simplifié la gamme » alors qu’il faut des pages entières pour détailler la compatibilité de tel clavier ou de tel stylet, les gens peuvent toujours rêver d’un Mac tactile ou d’un iPad sur macOS.

Lire les commentaires →

La version Android de l'app Eve devrait sortir cet automne

Nicolas Furno |

Eve donne des nouvelles de la version Android de son app, qui devait arriver à l’origine en 2023. Si son développement a pris du retard, c’est parce qu’il manquait des briques dans le système mobile de Google. Les Google Home API ont été développées notamment par rapport aux demandes du constructeur allemand et elles vont lui permettre de créer son app avec les mêmes fonctionnalités que sous iOS, où elle était seulement proposée jusque-là.

La version Android de l’app Eve (image Eve).

Comme on a pu en faire l’expérience en testant la prise connectée Eve en version Matter, l’ajout dans l’écosystème Android était jusque-là bien plus complexe que côté iOS. Les API ajoutées par Google devraient améliorer la situation, avec un processus d’ajout qui rappelle celui imaginé par Apple à l’origine pour HomeKit. On pourra scanner le code Matter de n’importe quel appareil et l’ajouter à Google Home dans la foulée, ce qu’Eve pourra exploiter dans son app. Le constructeur estime d’ailleurs pouvoir reproduire le fonctionnement entièrement local, avec avec une connexion initiale directe en Bluetooth, puis un transfert à un routeur de bordure Thread, les appareils du constructeur reposant toujours sur ce protocole matériel.

Eve ne donne pas de date de sortie pour la version Android de son app, en grande partie parce que ces nouvelles API Google Home ne sont pas encore disponibles dans la version publique d’Android. Le géant de la recherche indique que les premières apps qui pourront les exploiter seront distribuées à partir de l’automne sur Google Play et on imagine que c’est aussi cette période qui est visée par Eve. À noter que d’autres acteurs du secteur ont travaillé avec Google sur ces API, comme Aqara, Yale, Nanoleaf, Tuya, LG ou encore Volvo.

Image Google.

Lire les commentaires →

PSP, DS, PlayStation, Mega Drive : le super émulateur RetroArch est désormais disponible sur l’App Store

Félix Cattafesta |

Sacrée journée pour les fans d’émulation. Dans l’après-midi est apparu sur l’App Store PPSSPP, un émulateur PSP en développement depuis plus de 10 ans. Peu après a été mis en ligne sur la boutique Retroarch, un multi-émulateur bien connu embarquant de quoi lancer une pelletée de consoles rétro. On y trouve entre autres la DS, la PSP, la PS1 ou encore la Mega Drive. La liste complète de la quarantaine de machines proposée est disponible sur la fiche de l’App Store.

Retroarch pour iOS.

Retroarch prend en charge les manettes, les gyroscopes et propose tout un tas d’options pour les utilisateurs avancés. Si l’app est moins facile d’accès que d’autres comme Delta, l’interface a été traduite en français. Une déclinaison tvOS est également disponible, et l’app peut être téléchargée gratuitement pour peu que vous ayez iOS 14.2. Une version Mac est en ligne depuis un bout de temps, à aller chercher sur le site des développeurs.

Un portage du freeware Cave Story sur PPSSPP pour iOS.

De son côté, PPSSPP arrive livré avec une petite boutique de démos et autres projets amateurs. L’application ne prend pas en charge JIT, mais son développeur promet que les performances devraient rester bonnes sur les iPhone récents. Le Magic Keyboard des iPad n’est pas pris en charge pour le moment, mais une mise à jour devrait corriger ce problème par la suite. PPSSPP est proposé gratuitement et nécessite iOS 12. Une version payante pourrait arriver par la suite, sans fonction supplémentaire et servant uniquement à remercier son créateur.

Lire les commentaires →

Un bug d’iOS 17.5 ferait ressurgir de vieilles photos supprimées

Félix Cattafesta |

iOS 17.5 a visiblement apporté un bien étrange bug : la mise à jour ferait ressurgir d’anciennes photos supprimées il y a des années. MacRumors a repéré un long fil Reddit dans lequel de nombreux utilisateurs se plaignent d’avoir retrouvé de vieilles photos coquines supprimées il y a longtemps. Elles seraient apparues par surprise après la mise à jour dans l’onglet « Récentes » de leurs photothèques iCloud.

Image : iGeneration.

Les témoignages sont divers, certains expliquant avoir vu ressurgir des photos datant de 2010 qui n’arrêteraient pas de réapparaître, même en les supprimant à nouveau. « Une photo de septembre 2022 est revenue de nulle part dans la section Récentes de l'application Photos », affirme un utilisateur. « J'ai un petit nombre de photos de 2016 qui sont soudainement apparues à la fin de ma catégorie Récentes », s’étonne un autre. De nombreux commentateurs précisent avoir le même problème, et un petit nombre d’utilisateurs s’était déjà plaint de ce problème sur la bêta 4 la semaine dernière.

Sur le principe, les photos supprimées sont effacées d’un iPhone après 30 jours. Le souci ne semble pas venir de là étant donné que certains voient réapparaitre des photos prises il y a des années. Difficile de dire d’où vient le problème : souci d’indexation ? Bug de synchronisation iCloud ? Corruption de la photothèque ? The Verge note que certains utilisateurs ont également vu ressortir de vieux messages vocaux supprimés.

Lire les commentaires →

Prise en main des Magic Keyboard pour iPad Pro M4

Florian Innocente |

Avec les iPad Pro M4 Apple propose deux nouveaux claviers Magic Keyboard qu'elle a améliorés. Nous avons reçu ces accessoires bien après les iPad Pro, on en fera donc une présentation sommaire avant de revenir sur eux plus en détail.

Sur les photos, le grand modèle en noir est pour l'iPad Pro 13", le petit avec le coloris blanc est pour l'iPad Pro 11". Ils sont vendus respectivement 399 € et 349 € et dans ces deux coloris. La première chose qui frappera un habitué des précédentes générations est le recours à l'aluminium pour le châssis.

Streaming vidéo : Crunchyroll augmente également ses tarifs

Stéphane Moussie |

Les augmentations des services vidéo n’épargnent personne, pas même les abonnés des services spécialisés. Après Netflix, Disney+ ou encore Apple TV+, Crunchyroll, bien connu des amateurs d’animation japonaise, a annoncé au début du mois une hausse des factures.

Image Crunchyroll

L’abonnement Fan, qui donne accès à tout le catalogue d’anime sur un écran à la fois, passe de 4,99 €/mois à 5,99 €/mois. L’offre Mega Fan, qui comprend en plus un mode hors ligne, quatre écrans et un catalogue de jeux, passe quant à elle de 6,49 €/mois à 7,99 €/mois. Le tarif de l’abonnement annuel Mega Fan a également été revu à la hausse, à 79,99 €. Autre changement contrariant : l’essai gratuit ne dure plus que 7 jours au lieu de 14.

Crunchyroll justifie ces prix plus élevés par son « investissement [pour] obtenir plus d'anime, des services additionnels comme la musique et les jeux, et d'autres avantages de membres » et fait valoir que c’est la première augmentation depuis 2019. L’offre avec publicité qui permet de regarder une petite partie du catalogue reste disponible.

Crunchyroll comprend des anime très populaires, comme Jujutsu Kaisen, Demon Slayer, Kaiju No. 8 ou encore My Hero Academia. Son application Apple est compatible avec l’iPhone, l’iPad, l’Apple TV et même le Vision Pro.

Lire les commentaires →

Pages