Presse : The Guardian adopte un abonnement In-App à prix réduit

Florian Innocente |

Le quotidien anglais The Guardian n'aura pas attendu qu'iOS intègre un système d'abonnement pour les périodiques (lire aussi Presse sur iOS : Apple serre la vis). Il utilise dès maintenant un abonnement In-App - qui laisse donc 30% à Apple sur chaque transaction - mais dont le prix et la durée sont plus singuliers. Et peut-être sans équivalent chez ses homologues francophones.

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Plutôt qu'une formule mensuelle et mêlant plusieurs supports (papier + web + iPhone + iPad) comme on peut en voir chez les quotidiens français, le Guardian va vendre son contenu à 3,99€ pour six mois ou 5,49€ pour un an.

L'utilisateur peut commencer avec la version gratuite de l'application qui affiche uniquement les trois derniers sujets publiés, et s'abonner ensuite à l'une ou l'autre des formules. Le prix demandé, au vu de la périodicité, est plutôt abordable.

Il donne droit à de nombreuses fonctions supplémentaires en plus de l'intégralité des articles (lecture off-line, actualisation automatique des infos et résultats sportifs, un tableau de suivi des matchs, des vidéos, la lecture et plus tard la participation aux réactions, un moteur de recherche, etc).

Le quotidien justifie ce nouveau modèle économique par “l'investissement considérable” que représente ce développement pour une seule plateforme et ses évolutions à venir. Il s'agit par ces abonnements de les pérenniser sur le long terme. Pour autant l'accès au site et à sa version mobile resteront gratuits.

Les utilisateurs de la précédente version de l'application ont un délai de grâce de six mois avant qu'elle ne cesse de fonctionner et les lecteurs américains, auprès desquels le journal souhaite renforcer sa présence (8% des téléchargements), auront l'application sans abonnement mais avec de la pub.

The Guardian compte environ 170 000 utilisateurs de son application, plus de 50% l'utilise chaque semaine au moins, et 25% tous les jours.

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Starbucks accepte l'iPhone pour payer

Florian Innocente |

Après avoir tiré les leçons d'une première phase de test notamment à New York, l'enseigne Starbucks va généraliser le principe d'un paiement au moyen d'un iPhone (et plus tard d'Androphones). Cela ne concerne pour l'instant que les cafés américains, mais il y en a quasiment à chaque coin de rue (ils sont 6800) ce qui confère une certaine importance à l'opération.

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Plutôt que d'attendre que les smartphones soient tous équipés de puces NFC (communication en champ proche, une technologie apparue dans le Nexus S de Google et pour laquelle Apple a elle aussi quelques brevets déposés), Starbucks passe par le bon vieux code-barre affiché à l'écran et reconnu par un scanner au comptoir.

On a déjà sur l'App Store français des applications qui utilisent ce système pour des paiements en caisse. Par exemple Fidall dans laquelle on enregistre ses cartes de fidélité. Mais celle de Starbucks va plus loin puisqu'elle permet de créditer son compte (ou celle de sa carte de fidélité), d'avoir un historique de ses consommations, de consulter ses points fidélité, etc.

D'après Starbucks, 1 client sur 5 règle déjà ses commandes avec la carte de l'enseigne. Ensuite, le fait que pas mal de gens avaient déjà leur téléphone en main pendant qu'ils attendaient pour payer, a renforcé l'idée qu'il y avait matière à utiliser directement l'appareil en question.

via Mashable

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Un SDK Dragon pour les apps iOS et Android

Florian Innocente |

Nuance Communications, spécialiste en reconnaissance vocale avec ses applications Dragon, met à disposition son SDK pour les développeurs iOS 4 et Android 2.1

Ils pourront doter leurs logiciels de ce type de fonction. On peut en avoir une démonstration en utilisant les Dragon Search et Dragon Dictation déjà proposés (gratuitement) sur l'App Store.

Ces développeurs auront des modules prêts à l'emploi, et disponibles pour commencer dans plusieurs langues dont le français. Le principe repose sur l'envoi d'un profil audio, prononcé par l'utilisateur, vers les serveurs de Nuance qui vont les analyser et retourner une transcription textuelle (ou déclencher des actions). Une communication réseau, Edge, 3G ou Wi-Fi est donc indispensable.

Mais on arrive parfois à des résultats assez étonnants dans Dictation, lorsqu'on veut par exemple s'affranchir de taper le texte d'un e-mail ou d'un SMS.

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Cependant, il faut avoir une application capable de générer des revenus certains pour offrir ce service à ses utilisateurs. Les 90 premiers jours d'utilisation du kit sont gratuits. Ensuite, c'est fonction du nombre de transactions réalisées (par transaction on entend ces envois vers le serveur pour reconnaissance). Les prix démarrent à 1000$ pour 50 000 transactions et grimpent à 6 500$ pour 500 000 transactions.

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iOS : 366.000 activations par jour

Anthony Nelzin-Santos |

A l'occasion des fêtes de fin d'année, Google annonçait par la voix d'Andy Rubin que 300.000 appareils Android étaient activés chaque jour, avec un étiage à 200.000 par jour. Avec au moins 33,37 millions d'appareils iOS vendus ces trois derniers mois, Apple a activé en moyenne plus de 366.000 appareils iOS par jour entre le 26 septembre et Noël.

Résultats Apple

Lors de son premier trimestre fiscal 2011, qui correspond au dernier trimestre de l'année civile 2010, Apple a en effet vendu 16,24 millions d'iPhone et 7,33 millions d'iPad. Apple ne communique pas les chiffres de ventes d'iPod touch, mais a indiqué que plus d'un iPod vendu sur deux était un iPod touch : ce sont au moins 9,8 millions d'exemplaires du baladeur sous iOS qui ont trouvé preneur. On obtient donc une moyenne lissée de 366.703 activations par jour sur un trimestre de 91 jours.

Résultats Apple

Un chiffre anecdotique, mais qui permet de confirmer les dires de Tim Cook. La croissance des ventes de l'iPhone ce trimestre a augmenté bien plus vite que la moyenne : le smartphone d'Apple devrait donc reprendre quelques points de parts de marché aux Androphones. Sur le segment des tablettes, l'iPad possède entre 85 et 88 % de parts de marché ; le marché des PMP est plus difficile à quantifier.

Sur le même sujet :
- Résultats Apple T1 2011 : 4 millions de Mac et 16 millions d'iPhone pour Noël
- Résultats Apple T1 2011 : quelques clefs pour comprendre

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Polémique sur la mise à jour du Galaxy S

Arnaud de la Grandière |

Eu égard au mode particulier de ses mises à jour (dépendantes du bon vouloir des opérateurs téléphoniques), Android souffre d'un étage supplémentaire à sa légendaire fragmentation. Seuls les "Google phones" (nommément le Nexus One et le Nexus S) garantissent un support plein et entier d'Android à tous les niveaux.

On déplore notamment le fait que le Samsung Galaxy S reste désespérément coincé avec Android 2.1, du moins sur le territoire américain, alors qu'Android 2.2 (Froyo) est disponible depuis mai dernier, et Android 2.3 (Gingerbread) depuis début décembre, et alors qu'on attend la présentation du successeur du Galaxy S lors du Mobile World Congress qui se tiendra à Barcelone le mois prochain. En France, il est possible de mettre à jour le Galaxy S à l'aide du logiciel KIES de Samsung.

Un mystérieux internaute a proposé une explication au status quo qui règne outre-atlantique, par la voie d'un post sur le forum de xda-developers.com. Il indique violer par là-même le contrat de non-divulgation qu'il aurait signé. Selon lui, Samsung exigerait un paiement de la part des opérateurs téléphoniques en contrepartie d'une mise à jour, ce que ces derniers auraient décliné.

Samsung a répondu à ces allégations, sans toutefois présenter d'explication. Le constructeur coréen a déclaré à Phone Scoop : « Non. Samsung ne facture pas les opérateurs pour les mises à jour Froyo du Galaxy S. Nous espérons pouvoir donner plus de détails rapidement. Promis! »

Des dénégations un peu courtes, d'autant qu'elles n'expliquent en rien la situation aux États-Unis, qui est d'autant moins compréhensible que la mise à jour est bel et bien disponible pour le Galaxy S dans d'autres pays. De quoi trouver ironique le message de l'invitation de Samsung au MWC ci-dessous.

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Une histoire de SPIE : un livre "interactif"

Nicolas Furno |

Une histoire de SPIE - Naître et renaître (37 €) est un beau livre broché et quadricolore qui raconte sur près de 350 pages l'histoire du groupe SPIE, formé par trois entreprises françaises au XIXe siècle. Au-delà de l'intérêt historique de l'ouvrage, ce dernier se distingue par une dose d'interactivité qui prend la forme de tags QR présents sur de nombreuses pages. Ces tags renvoient sur du contenu multimédia additionnel, mais aussi vers des sites Internet : Wikipedia est très représenté, on trouve aussi quelques pages personnelles. Les iPhone sont capables de décoder ces tags en utilisant Mobiletag (Gratuit)

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Une bonne idée en soit, mais l'intérêt de ces tags reste à prouver : envoyer vers des pages Wikipedia n'apporte pas grand-chose, tandis que les sites Internet personnels ne risquent pas de survivre au livre lui-même. On aimerait plus de contenu exclusif, des vidéos ou autres documents d'époque. Notons que l'on peut accéder à une version entièrement numérique sur Internet grâce à un code inséré dans le livre.

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Playboy ne se déshabillera pas pour l'iPad

Florian Innocente |

Le magazine arrivera au mois de mars "non censuré" sur la tablette, avec donc son contenu au grand complet, c'est-à-dire ses excellents articles… et toutes ses photos. La promesse vient de Hugh Hefner lui-même. Le fondateur du magazine l'ayant déclaré sur son Twitter. Cela concernera aussi bien les archives (on y retrouvera une interview de Steve Jobs en février 85, ci-dessous) que les numéros actuels et à venir.

La manière dont Playboy va s'affranchir des restrictions d'Apple sera intéressante à voir (sans sous-entendu). On trouve déjà sur l'App Store des contenus "sexy" comme ces applications proposant des fonds d'écran. Mais on est plutôt au niveau des photos de lingerie d'un catalogue de la Redoute.

L'article 18 des règles de l'App Store précise que sont interdites “Les applications contenant des éléments pornographiques, définis par le dictionnaire Webster comme “des descriptions explicites ou la présentation d'organes sexuels ou d'activités visant à stimuler l'érotisme plutôt que des sentiments esthétiques ou affectifs.”

A suivre…

jobsplayboy

via Apple Headlines

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