En ces temps d'Halloween, tous les docteurs Jekyll utilisant Facebook sur leur iPad seront content de savoir qu'ils pourront aussi gérer le compte de leur double monstrueux avec Friendly, qui a été mis à jour pour supporter le multicompte [3.0 - 2,3 Mo - 0,79 €].

En plus de corriger des bogues et d'améliorer sa rapidité, Friendly sait désormais envoyer des images sur le réseau social. Facebook tiendra ce 3 novembre sa première conférence de presse sur le thème du mobile, peut-être de quoi annoncer de nouvelles applications officielles, pourquoi pas sur iPad — cela signerait la mort de fait de Friendly.

John Carmack travaille actuellement sur la prochaine licence d'Id Software, Rage. Il a fait une démonstration d'un impressionnant portage du jeu sur iPhone (lire Carmack fait une démo de Rage sur iPhone).

Dans un billet sur le blog de Bethesda, le patron d'Id Software est revenu sur cette démonstration :

« Avec le recul, je l'ai probablement mal présentée. J'ai dit quelque chose comme "C'est RAGE. Sur l'iPhone. A 60 images par seconde." Certaines personnes l'ont compris comme un portage complet de l'expérience PC/console sur l'iPhone, ce qui n'est absolument pas le cas. »

En effet, si techniquement le jeu fonctionne sans problème sur l'iPhone (quoi qu'au prix de quelques sacrifices naturellement, la version PC et Xbox 360 tire tout le parti du matériel, avec lequel l'iPhone ne peut décemment rivaliser), sa taille poserait quelque problème : la version complète sur PC et console pèse quelques 20 Go… Le succès de Myst sur l'App Store a convaincu Carmack qu'un jeu de 700 Mo est viable, il en a donc fait son envergure de choix pour Rage (avec le double pour la version HD pour iPhone 4 et iPad).

Sachant que le jeu ne pourra donc pas intégrer beaucoup de niveaux de grande taille (le moteur Id Tech 5 permet de gérer des "mégatextures" pour recouvrir l'intégralité du monde), Carmack imagine qu'un prix élevé causerait des déceptions. En conséquence, et pour la première fois pour un jeu Id Software sur l'App Store, la version iPhone coûtera 0,79 €, et 1,59 € pour la version HD. La partie réduite du jeu se focalisera sur "Mutant Bash TV", un jeu télévisé de combat post apocalyptique qu'on retrouve dans le désert de Rage. Carmack ajoute qu'il se focalisera sur la "rejouabilité" du titre, en mettant l'accent sur l'action. On attend son arrivée sur l'App Store vers la fin du mois de novembre.

Par ailleurs, si John Carmack a indiqué dans un premier tweet qu'il allait porter Rage sur Android, un second précise qu'Id Software ne s'est pas encore engagée à publier un portage. Il s'agit pour l'heure d'expérimentations. En revanche, Carmack indique qu'il y a peu de chance qu'on voie un jour un portage de Rage sur Windows Phone 7, à cause de l'absence de support du C++ sur cette plate-forme.

Quelques jours après le lancement de Windows Phone 7 en Europe et en Asie et quelques jours avant son lancement aux États-Unis, Microsoft a annoncé qu'il allait lever une limitation de son OS mobile. Toutes les applications pourront en effet tourner en tâche de fond sur Windows Phone 7, et non plus uniquement les applications livrées avec le système, premier pas vers un système complet de gestion multitâche.

Le système n'est cependant pas sans condition : les applications qui voudront tourner en arrière-plan devront préserver une autonomie d'au mois six heures pour la lecture audio, ou au moins 120 heures pour toute autre application. Microsoft répond là à une critique récurrente que l'on pouvait faire à WP7, tout en répondant clairement à une autre : non, les développeurs ne pourront pas développer d'applications WP7 avec autre chose que Silverlight ou XNA.

Via Cnet

Alors qu'Apple avec l'iPhone, Microsoft avec Windows Phone 7 et son Xbox Live, et Sony avec la PSP Phone, ont toutes des investissement dans le smartphone doté de capacités vidéoludiques, et en dépit de résultats en berne pour les consoles portables (lire Les ventes de consoles de jeux portables au plus mal), Nintendo n'a pas l'intention de leur emboîter le pas, quitte à faire cavalier seul et rester dernier tenant de la console portable.

Lors de l'interview accordée à Forbes que nous avons évoquée la semaine dernière (lire Nintendo craint plus Apple que Microsoft), Reggie Fils-Aime, PDG de Nintendo of America, a déclaré que sa société ne s'aventurerait pas dans ce domaine.

Il souligne toutefois que la Nintendo DS inclut la possibilité de parler en VoIP à ses adversaires en réseau dans un jeu, et que la firme nippone fera une nouvelle tentative avec les e-books, après avoir interrompu une expérimentation précédente. D'autre part, la Nintendo 3DS offrira la possibilité de regarder des films en relief sans lunettes : la console de Nintendo sort tant bien que mal de ses strictes fonctions vidéoludiques. Malgré tout, le jeu restera son maître mot.

« Bien sûr nous ajoutons de plus en plus d'éléments pour élargir l'expérience et reprendre de plus en plus de temps d'utilisation aux appareils concurrents, mais nos portables seront toujours menées par les jeux. Les contenus pour la 3DS seront radicalement uniques à notre plate-forme, car je ne pense pas qu'un fabricant de smartphone investira pour mettre un écran en relief parallaxe dans ses appareils, et qu'il aura le contenu pour lui donner vie. L'avantage que j'ai sur Apple c'est le contenu, parce qu'il nous appartient. Cela donnera à Nintendo un avantage compétitif à long terme. »

La carte musique jeune a pour vocation de mettre le pied à l'étrier de la musique légale pour les jeunes français de 12 à 25 ans, le gouvernement doublant la somme de départ dans la limite de 25 euros par personne et par an.

Malgré ces conditions apparemment strictes, la réalité est assez différente. Les vérifications sont quasi-inexistantes. Ainsi, vous pouvez faire l'obtention de plusieurs cartes en créant différents comptes emails. Vous pouvez bien avoir 72 ans, aucune vérification de votre âge ne sera faite. Vous n'avez même pas à être un résident français, puisqu'il a été possible d'acheter la carte à partir d'une adresse IP allemande. Comme on l'a déjà indiqué, sur iTunes la carte musique jeune vous permettra d'acheter tout ce qui est disponible à la vente, outre la musique : séries télévisées, films, livres, et même applications pour iOS. Un développeur pourra ainsi obtenir autant de cartes de 25 euros qu'il souhaite, dont le montant sera doublé par l'Etat, et acheter ses propres applications, pour s'assurer des revenus faciles (certes, à coup de 50 euros par compte email, et à hauteur de 70% de la somme totale, mais pas moins aux frais du contribuable).

Ainsi, ce sont bel et bien toutes les conditions qui sautent : le plafond, l'âge du bénéficiaire, son lieu de résidence, et même la nature des œuvres.

ZDNet, qui souligne ces manquements, a contacté le Ministère de la Culture, à l'origine de cette initiative, pour lui en faire part, sans qu'on semble s'en émouvoir particulièrement : il a été demandé au journaliste d'adresser ses questions à l'adresse email du service de presse.

Un léger changement est intervenu côté serveurs d'iTunes et qui modifie le contenu de la colonne latérale. Elle a été rebaptisée "Barre latérale iTunes" au lieu d'"iTunes Ping" (si l'on avait activé le service). Et elle contient maintenant tant les recommandations Genius que ceux recommandés par vos contacts sur Ping.

via MacStories

La chorale des sites américains annonçant fermement l'arrivée de l'iPhone chez Verizon (premier opérateur en téléphonie mobile outre-Atlantique) s'est enrichie de la voix de Fortune. Dans un portrait consacré au patron de Verizon, Ivan ­Seidenberg, Fortune dit avoir reçu confirmation que le deal avec Apple était signé pour un lancement début 2011.

Verizon avait laissé échapper il y a quelques années l'opportunité d'obtenir l'exclusivité de l'iPhone. C'était en 2005 (il fut dévoilé au public en janvier 2007) et l'opérateur redoutait d'accorder à Apple trop de liberté sur les modalités de la distribution de son téléphone et de lui laisser une part trop importante sur le partage des revenus liés aux forfaits.

Apple de son côté ne souhaitait pas d'un téléphone obligé de fonctionner avec un réseau non GSM comme celui de Verizon. Verizon avança l'argument de la mise en place en cours d'un futur réseau 4G, mais Jobs se contenta d'écouter poliment se souvient Seidenberg.

L'iPhone lancé et les problèmes de réseau d'AT&T apparaissant, Verizon recontacta Apple en juin 2007, et Jobs convint que leur précédent désaccord relevait de l'acte manqué.

Le premier acte de ce réchauffement fut l'annonce, mi-octobre, de la distribution par Verizon de l'iPad Wi-Fi accompagné d'un petit routeur Wi-Fi/3G (lire Verizon et AT&T vont commercialiser l’iPad).

La prochaine étape sera la fin de l'exclusivité d'AT&T et la mise en vente d'un iPhone 4, finalement CDMA uniquement (pas d'hybride CDMA/GSM) et pas 4G (lire iPhone 5 : impasse sur la 4G ?).

Verizon ne confirme évidemment pas, mais se dit sûr de pouvoir encaisser le choc des quelques millions de nouveaux clients d'iPhone. L'opérateur en veut pour preuve qu'il gère déjà les clients du Droid de Motorola dont il affirme qu'ils consomment en moyenne plus de données que le client moyen d'iPhone chez son concurrent. Si ce n'est qu'il ne dévoile pas le nombre de ces clients, forcément moindre que celui de clients iPhone chez AT&T.

Pour Apple l'avantage à aller chez Verizon en plus d'AT&T est évident, trouver un nouveau relais de croissance aux États-Unis, comme cela s'est passé ailleurs, notamment en France, avec la fin de l'exclusivité d'Orange.

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