Le DisplayPort enfin activé sur les Pixel 8, un mode DeX à venir ?

Stéphane Moussie |

Avec sa mise à jour de juin, Google active finalement la fonction DisplayPort sur les Pixel 8. Cela signifie qu’en branchant un Pixel 8 à un écran DisplayPort avec un câble USB-C, le smartphone duplique enfin son affichage sur l’écran externe.

Nous avons fait un essai avec un moniteur USB-C LG et un câble Thunderbolt 3. Cela marche comme sur des roulettes : en branchant le câble au Pixel 8 (un Pixel 8 Pro en l’occurrence), le smartphone propose de dupliquer son écran. Le résultat aurait par ailleurs été le même avec un adaptateur USB-C vers HDMI ou même VGA, car ils convertissent le signal DisplayPort issu de l'USB-C (mode alternate) vers la bonne norme en sortie.

Pixel 8 Pro connecté en DisplayPort USB-C à un écran externe. Image iGeneration.

Pour l’heure, il n’y a aucune option pour personnaliser l’affichage sur le moniteur externe, c’est de la recopie d’écran bête et méchante, mais c’est toujours mieux que rien. L’absence de compatibilité avec le DisplayPort était une vieille lacune des Pixel — et elle le reste pour les Pixel 7 et les générations précédentes. Les iPhone 15, qui ont eux aussi un port USB-C au cas où vous l’auriez oublié, gèrent le mode DisplayPort depuis le départ.

Image iGeneration.

Cette compatibilité des Pixel 8 avec les écrans externes relance les spéculations autour d’un éventuel équivalent au mode DeX de Samsung. Ce mode qui existe depuis belle lurette permet d’utiliser une interface de bureau sur un écran externe quand celui-ci est relié à un Galaxy.

À terme, un Pixel pourrait afficher ce type d’interface de bureau sur un écran externe. Image Android Authority.

D’après les trouvailles d’Android Authority, Google travaille sur une fonction similaire qui pourrait être disponible pour tous les smartphones Android, et pas seulement ceux équipés de la surcouche de Samsung.

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CatsMe!, une app qui permet (peut-être) de détecter si votre chat est malade grâce à l'IA

Pierre Dandumont |

Les fonctions liées à l'IA sont souvent mises en avant dans le domaine de la santé, mais avec CatsMe!, une application japonaise, nous parlons ici de la santé féline. CatsMe! permet en effet de détecter si un chat est malade avec une simple série de photos analysées par une IA. Notons qu'il s'agit plus d'un site Internet qu'une application — les développeurs proposent de sauver la page comme une web app avec Safari —, et qu'il est payant après deux semaines.

CatsMe!

L'idée derrière CatsMe! (qui existe en anglais) est simple : détecter les signes de douleurs à partir de la photo de votre chat. Selon eux, 70 % des chats domestiques souffrent, mais les maîtres de ces derniers sont incapables de détecter les expressions faciales qui indiquent un problème et qui pourraient amener un passage chez le vétérinaire. La solution de Carelogy (qui édite le site) et de l'université Nihon se base sur une analyse par IA de l'expression faciale pour détecter les soucis en question.

Ce chat va visiblement bien (Von.grzanka, CC BY-SA 3.0)

Pour arriver à détecter un éventuel problème, vous devrez donc photographier votre chat de façon régulière — ce que font déjà bien évidemment les humains de ces animaux — pour l'analyse. Le service est payant après une période de test de deux semaines, et est facturé 5 $ par mois pour trois chats et 1 $ par chat supplémentaire. Selon la société, l'efficacité des analyses atteindrait 95 %, en se basant sur des chats sur lesquels un problème avait été diagnostiqué par un vétérinaire. Notons enfin que le site n'accepte pas toutes les photos : il faut cadrer l'animal correctement et éviter certaines positions, probablement pour améliorer l'efficacité.

Si l'idée semble bonne, tous les chats dont nous avons trouvé la photo sur Internet ne souffrent visiblement pas de soucis de santé et le prix semble un rien élevé. Et méfiez-vous si vous vous inscrivez pour tester : les créateurs considèrent que si vous ne n'effacez pas votre compte avant la fin de la période d'essai, vous acceptez de payer.

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iOS 18 : comment invoquer Siri avec un autre nom

Stéphane Moussie |

iOS 18 constitue incontestablement une grande avancée pour la personnalisation de l’iPhone. Non seulement vous pouvez réarranger l’écran d’accueil et le centre de contrôle comme jamais, mais en plus vous pouvez faire appel à Siri avec un autre nom. Par exemple, au lieu de dire « Dis Siri » ou juste « Siri », vous pouvez prononcer « assistant » pour réveiller le robot.

Cette possibilité est liée à une nouvelle fonction d’accessibilité d’énonciation. Pour l’activer, rendez-vous dans Réglages > Accessibilité > Raccourcis vocaux.

Images iGeneration

Dans la liste des raccourcis vocaux disponibles, ne choisissez pas Requête Siri en haut, mais juste Siri au milieu. Saisissez ensuite le mot ou l’expression qui servira à invoquer l’assistant. Dans l’exemple ci-dessous, j’ai pris « Timothy ». Vous pouvez être espiègle et renommer Siri en « Alexa » ou en nom d’oiseau, mais évitez de prendre un nom trop courant sous peine de réveiller l’assistant par inadvertance. Une fois le mot choisi, vous devez le prononcer trois fois pour que votre iPhone l’enregistre.

Images iGeneration

Après l’enregistrement, un écran confirme que l’action est prête et un autre suggère de partager des données avec Apple pour améliorer la fonctionnalité, ce que vous n’êtes pas obligé de faire.

Images iGeneration

À partir de là, vous pouvez utiliser la nouvelle formule pour invoquer Siri — vous pouvez même en configurer plusieurs différentes pour la même action si ça vous chante. À l’instar du « Dis Siri » classique, l’invocation fonctionne même quand l’écran est éteint. Il y a néanmoins une différence qui risque de déplaire à certains utilisateurs : impossible d’enchaîner directement sa demande après avoir prononcé la formule personnalisée, il faut marquer une pause entre les deux. Vous devez attendre que l’icône de Siri apparaisse à l’écran (elle est accompagnée d’un pop-up de raccourci vocal en haut de l’écran) avant de dicter votre commande, ce qui est moins rapide que l’enchaînement direct permis par l’interaction classique.

Nous avons aussi remarqué que le Siri invoqué avec le nom personnalisé ne répondait pas à voix haute, mais il s’agit peut-être d’un bug de la première bêta d’iOS 18. En parlant de bug, après un redémarrage de l’iPhone, le nom « Timothy » n’était plus reconnu, nous avons dû désactiver la fonction puis la réactiver pour que les choses rentrent dans l’ordre. Nous avons également eu droit à un plantage en ouvrant une fois les raccourcis vocaux. Bref, cette partie n’est pas encore stable.

Cette appellation personnalisée ne s’applique qu’à l’iPhone, elle n’est pas synchronisée avec les autres appareils. Sur vos HomePod, Siri ne se manifestera donc toujours qu’en entendant son nom. À noter aussi que le nom personnalisé ne remplace pas « Siri » et « Dis Siri », qui restent reconnus par l'assistant.

Disponibles sur iOS 18, iPadOS 18 et macOS Sequoia, les raccourcis vocaux peuvent également être utilisés pour déclencher d’autres fonctionnalités à partir d’une commande vocale personnalisée, comme des options d’accessibilité ou des réglages des systèmes d’exploitation.

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Le Light Phone 3, un modèle toujours minimaliste mais avec plus de compromis utile

Pierre Dandumont |

Il y a cinq ans, nous vous parlions du Light Phone 2, un smartphone minimaliste pensé pour les tâches les plus basiques et architecturé autour d'un écran à encre numérique. Ses créateurs viennent d'annoncer le Light Phone 3, qui reprend le même concept de sobriété numérique, mais avec quelques compromis intéressants pour les utilisateurs.

Un écran OLED. Image Light Phone.

Premièrement, l'écran eINK laisse la place à une dalle OLED monochrome (noir et blanc) de 3,92 pouces. Cette solution a l'avantage de pouvoir proposer quelque chose de sobre et reposant visuellement, mais avec une réactivité sans commune mesure avec l'eINK. Qui plus est, comme Kaiwei Tang (un des co-créateurs) n'aime pas les écrans trop lumineux, le smartphone propose une molette physique pour régler la luminosité.

Un autre point abandonné est l'absence de caméra : le Light Phone 3 propose un capteur frontal de 8 mégapixels et un dorsal de 50 mégapixels. N'espérez pas prendre vos photos de vacances avec : ils sont là pour la visioconférence et la lecture de codes QR et n'ont par exemple pas d'autofocus. Mais dans la même veine que pour la luminosité, un bouton physique est présent pour prendre des clichés.

Il possède un appareil photo. Image Light Phone.

L'appareil propose un port USB-C pour la charge, une compatibilité NFC et est animé par un système sur puce d'entrée de gamme (Snapdragon 4 Gen 2) qui offre des performances correctes avec ses deux cœurs rapides (Cortex A78) et ses six cœurs basse consommation. Il est accompagné de 128 Go de stockage et de 6 Go de RAM. Enfin, bonne nouvelle, la batterie est amovible. L'appareil a l'avantage d'être compact (106 x 71 x 12 mm pour 124 grammes) et est compatible 4G mais ne possède malheureusement pas de prise jack 3,5 mm.

Pour les applications, et même si le smartphone repose sur Android, l'ensemble reste limité. La liste des applications comprend la gestion des alarmes, une calculatrice, un calendrier, la possibilité d'enregistrer des notes et des mémos vocaux et un lecteur de musique. Vous trouverez aussi évidemment des fonctions de téléphonie et la prise en charge des messages, mais pas de navigateur, de messageries alternatives ou de services de streaming.

Image Light Phone.

Reste un problème : le prix. Il est en précommande pour une sortie en janvier 2025 au prix de 400 $. Mais la société indique que le prix final sera de 800 $, ce qui est franchement élevé compte tenu des possibilités et bien trop proche du prix d'un appareil plus classique. Il semble donc plus pratique que le Light Phone 2 (singulièrement limité) mais toujours largement en retrait des appareils modernes… et c'est son but.

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Promo : les 4 AirTags à 86,31 € au lieu de 129 € (-33 %)

Félix Cattafesta |

Vous cherchez de nouveaux AirTags à glisser au fond de votre valise pour cet été ou à accrocher à vos clefs ? Bonne nouvelle : le lot de 4 est en promo actuellement chez Amazon Allemagne, qui le facture 86,31 € avec les frais de port vers la France. Cela représente une ristourne de 33 % par rapport au prix français, ou plutôt 42,69 € d’économisés.

Si vous préférez passer par Amazon France, la remise est moins importante étant donné que le lot est affiché à 94,65 €. La petite balise à l’unité reste vendue 29,99 €, soit 9 € de moins que chez Apple.

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Les suggestions du clavier d’iOS 18 savent aussi calculer et convertir des devises

Félix Cattafesta |

Depuis iOS 16, plusieurs applications d’iOS peuvent convertir des unités dans Notes ou Messages. Cette fonction s’améliore légèrement sur iOS 18, dont le clavier intègre désormais une sorte de calculette à tout faire. On pourra ainsi lui demander d’effectuer des calculs, mais aussi de convertir différentes devises sans avoir à lancer l’app Calculette ou Spotlight.

Plus précisément, le clavier prend en charge les différentes unités proposées sur la Calculette d’iOS 18 et d’iPadOS 18. La demande de conversion peut être faite de manière naturelle avant d’ajouter un signe = pour faire apparaître le résultat. Les unités disponibles sont les suivantes :

  • Angle (degré, radian)
  • Superficie (acre, hectare, mètre)
  • Devise (euro, dollar)
  • Donnée (bit, mégaoctet)
  • Énergie (calorie, joule)
  • Force (newton, dyne)
  • Carburant (km/l, gal/100)
  • Longueur (centimètre, mile)
  • Puissance (Kilowatt, BTU/min)
  • Pression (Bar, Pascal)
  • Vitesse (Nœud, km/h)
  • Température (Celsius, Kelvin)
  • Temps (jour, heure)
  • Volume (centilitre, pince, once)
  • Poids (livre, kilo)

Cette fonction n’est proposée que dans quelques apps Apple comme Rappels, Messages ou encore Notes. On peut imaginer qu’il faut que les programmes aient été compilés pour iOS 18. Notons que la nouveauté est également disponible sur macOS Sequoia.

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« Coucou maman/papa… » dites stop à cette insupportable arnaque par SMS ! 📍

Article sponsorisé |

Depuis fin 2022, un phénomène énervant a émergé en France : des escrocs envoient des SMS frauduleux se faisant passer pour votre enfant, prétendant avoir un problème avec son téléphone...

Leur but ? Vous inciter à transférer de l'argent, bien évidemment. Cybermalveillance.gouv.fr a identifié plusieurs vagues de ces messages, mettant en garde contre cette menace.

Pour se protéger, il est crucial de comprendre ces arnaques et de prendre des mesures adéquates. C'est là qu'Incogni, un service de Surfshark, entre en jeu pour vous aider à gérer et protéger vos données en ligne.

L'escroquerie expliquée

L'arnaque commence par un SMS dans lequel l'escroc se fait passer pour votre enfant. Il prétend avoir perdu son téléphone ou avoir rencontré un problème avec sa ligne téléphonique. Il vous demande de le contacter via WhatsApp sur un nouveau numéro.

En vous incitant à croire que votre enfant est en difficulté, l'escroc demande de l'argent pour des raisons variées, comme l'achat d'un nouveau téléphone ou un problème financier.

Les paiements demandés peuvent prendre la forme de virements bancaires, de transmission de coordonnées de carte bancaire ou de codes de coupons de paiement (comme PCS, Transcash ou Neosurf).

Réagir face à ces messages

Recevoir un message de ce type peut être perturbant, mais il est crucial de ne pas répondre. De toute façon, n'appuyez jamais sur un lien transmis par un numéro que vous ne connaissez pas et ne transférez jamais d'argent sans avoir formellement identifié l'interlocuteur.

Contactez directement votre enfant par son numéro habituel ou via d'autres moyens de communication. Si vous n'arrivez pas à le joindre, demandez à un proche de vérifier la situation.

Signalez immédiatement le message frauduleux à la plateforme 33 700, soit par SMS, soit via leur site. Il est aussi important de signaler la tentative d'escroquerie sur la plateforme Pharos, mise en place par le ministère de l'Intérieur, à l'adresse Internet-signalement.gouv.fr.

Que faire si vous êtes victime ?

Si vous avez transféré de l'argent, vous êtes malheureusement victime d'une escroquerie. Dans ce cas, contactez immédiatement votre banque pour tenter de suspendre le virement ou demander le retour des fonds.

Si vous avez communiqué vos coordonnées de carte bancaire, faites opposition immédiatement en contactant votre banque ou le service interbancaire d'opposition. Conservez tous les messages et autres preuves de l'escroquerie et déposez plainte auprès des autorités.

Pour obtenir de l'aide et des conseils, vous pouvez contacter l'association France Victimes au 116 006, ou la plateforme Info Escroqueries du ministère de l'Intérieur au 0 805 805 817.

Comment Incogni de Surfshark peut vous protéger

Face à ce type de menaces bêtes (mais méchantes), il est essentiel de prendre des mesures pour protéger vos données en ligne. Incogni, un service proposé par Surfshark, est conçu pour vous aider à gérer et sécuriser vos informations personnelles.

En utilisant Incogni, vous pouvez minimiser les risques d'exposition de vos données personnelles sur des bases de données publiques qui pourraient être exploitées par des escrocs... Ou des courtiers en données.

Incogni analyse et identifie les sites et services qui détiennent vos données personnelles, puis effectue les démarches nécessaires pour les supprimer ou les sécuriser.

Une fois inscrit, tout est automatisé : vous n'avez rien à faire. Le service s'occupe d'envoyer des demandes de suppression à plus d'une centaine de courtiers, effacant vos traces. Vous n'aurez plus qu'à suivre l'évolution depuis un tableau de bord facile et complet.

En réduisant la visibilité de vos informations en ligne, Incogni vous protège contre diverses formes de cybermenaces (y compris les arnaques similaires à celle des SMS frauduleux se faisant passer pour votre enfant). Alors dites stop dès maintenant !

👉 Pour en savoir plus sur Incogni et comment il peut vous aider à protéger vos données, visitez le site Incogni de Surfshark

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