Cette petite nouveauté d’iOS 12.2 va sans aucun doute ravir les amateurs de podcasts. Une nouvelle fonction est en effet apparue dans l’app Podcasts : l’auditeur peut marquer l’émission comme lue (même si ce n’est pas le cas), ce qui aura pour effet de la supprimer de la bibliothèque. La fonction se trouve dans le menu des options d’un épisode, que l’on active en touchant les trois boutons ∙∙∙ du panneau de lecture, ou via un 3D Touch sur l’épisode.

Une option toute bête, mais qui permet de faire rapidement le ménage dans son fouillis de podcasts si comme d’aucuns¹, vous vous complaisez dans le fatras de vos épisodes. L’application d’Apple supprime déjà automatiquement un épisode complètement lu, mais cette fonction — qui existait avant son redesign sous iOS 11 — permet de forcer la suppression sans attendre d’en lire la totalité. Dans la liste des épisodes, il est aussi possible de les balayer vers gauche pour faire apparaitre l’option Supprimer.

La recette du battle royale a encore bon goût, la preuve avec Apex Legends, qui a conquis rien moins que dix millions de joueurs depuis son lancement en début de semaine (!). Le studio Respawn, créateur de Titanfall et de ce nouveau jeu — dont le gameplay est repris de Titanfall 2 —, a fait bonne pioche. Tout comme leur éditeur Electronic Arts qui se frotte sans aucun doute très très fort les mains avec des dollars plein les yeux.

Le principe est tout aussi simple à comprendre que dans Fortnite ou PUBG : 60 joueurs dans un lieu fermé (100 pour les deux autres jeux) et c’est celui qui reste à la fin qui remporte la partie. Apex Legends diffère cependant de ses ainés par la constitution d’une équipe de trois combattants dotés de capacités spéciales, ce qui ajoute un peu de piment aux bastons. Le titre est gratuit, il comporte des achats intégrés.

Le jeu a l’air rudement bien fait et on adorerait y jouer toute la soirée plutôt que de travailler le tester pour voir ce qu’il a dans le ventre mais malheureusement, Apex Legends ne se destine qu’aux joueurs PC et consoles… pour le moment. Au vu du carton actuel, EA a bien l’intention d’occuper le créneau mobile. Andrew Wilson, le patron de l’éditeur, a déclaré auprès d’investisseurs que l’entreprise est en train de regarder comment porter le jeu sur les appareils mobiles tout en offrant une expérience multi-plateformes.

Le marché iOS et Android intéresse évidemment EA¹. Le lancement de Fortnite sur iOS a permis à son éditeur Epic de décrocher la grosse timbale. Electronic Arts ne sera sûrement pas insensible à ces charmes, même s’il faudra sans doute un peu de travail de développement : sur PC, Apex Legends est graphiquement plus exigeant que ses concurrents et il est toujours délicat d’adapter les contrôles aux écrans tactiles.

Apple et Google se présentent volontiers comme des champions de la diversité, de l’égalité entre les hommes et les femmes, du progressisme… mais il y a parfois des ratés. La présence de l’application Absher dans l’App Store et dans le Play Store en Arabie saoudite interroge plusieurs organisations de défense des droits et des libertés, et pour cause. Cette app, développée par le gouvernement du pays, permet à un homme de suivre à la trace les voyages de sa femme.

Même si des efforts ont été faits ces derniers temps pour offrir un peu plus de liberté aux femmes¹, l’Arabie saoudite conserve toujours des lois rétrogrades qui exigent des femmes la permission de leur mari ou d’un homme de leur famille pour étudier ou voyager. Cette app surveille justement leurs allées et venues, en suivant le passeport des femmes du royaume.

Ces fonctions de suivi peuvent prévenir l’utilisateur quand la voyageuse traquée passe les frontières. La version en ligne de ce « service » permet à l’homme de décider du nombre de voyages qu’une femme est autorisée à effectuer, et combien de temps ces voyages peuvent durer. L’utilisateur peut à tout moment révoquer le droit de voyage à sa femme… Ça fait froid dans le dos.

Les ONG Human Rights Watch et Amnesty International ont interpellé Apple et Google au sujet de la présence de ces applications dans leurs boutiques respectives. Cette app, téléchargée plus d’un million de fois sur Android, facilite « les violations des droits humains » et la « discrimination contre les femmes », elle « limite la liberté de circulation des femmes ». Absher renforce « l’apartheid des genres », accuse également Yasmine Mohammed, une des voix critiques qui s’élèvent contre l’Arabie saoudite.

L’application Horloge d’iOS ne gérant toujours qu’un seul minuteur, il faut s’en remettre à une application tierce si vous ne voulez pas rater la cuisson de vos différents plats. Tidur Timers est un excellent choix en la matière.

L’application, que l’on doit au créateur du très bon client RSS Fiery Feeds, permet donc de paramétrer et lancer plusieurs minuteurs en même temps. On peut suivre facilement la progression de chacun grâce à leur jauge qui se vide au fur et à mesure et à leurs différentes couleurs.

Chaque minuteur peut en effet avoir sa propre couleur ainsi que sa propre sonnerie et son propre nom — pratique si on n’arrive pas à se souvenir des différents temps de cuisson.

Tidur Timers est un modèle d'intégration à iOS : synchronisation iCloud, 3D Touch, widget, application Apple Watch, compatibilité iPad (avec Split View), raccourcis Siri… Tout y est.

Un achat in-app unique de 3,49 € permet de débloquer l’intégralité des fonctions : thème clair, répétition des minuteurs, création de plus de 5 minuteurs et sonneries supplémentaires. L’application n’est pas traduite en français, mais son utilisation est simple.

Pour rappel, le HomePod sait gérer nativement plusieurs minuteurs depuis septembre dernier.

Spotify condamne l’utilisation d’outils pour bloquer les pubs présentes dans sa version gratuite, c’est désormais écrit noir sur blanc dans les conditions générales du service (en version française) : « contourner ou bloquer des publicités publiées sur le Service Spotify, ou créer ou distribuer des outils conçus pour bloquer les publicités du Service Spotify » peut entraîner une résiliation ou une suspension immédiate du compte.

Spotify n’a pas attendu cette précision contractuelle pour sanctionner les utilisateurs bloquant la pub. Le service a depuis un certain temps de multiples mesures de détection des fraudeurs, qui sont estimés au nombre de deux millions (à mettre en regard des 207 millions d’utilisateurs au total).

Jusque-là, Spotify coupait la lecture de la fripouille et lui envoyait un email le notifiant d’une « activité anormale » dans son application et l’invitant à télécharger le client officiel. Si l’activité illicite continuait, le service suspendait alors le compte. Les nouvelles conditions générales, qui prendront effet le 1er mars, ouvrent la porte à un bannissement immédiat.

Pour profiter de musique sans pub et en illimité, il en coûte 9,99 €/mois (ou 4,99 €/mois pour les étudiants).

Dans une demande de brevet déposée en 2017, Apple décrit plusieurs pistes d’évolution pour une enceinte cylindrique recouverte de tissu, autrement dit le HomePod.

Ces pistes concernent en particulier les moyens d’interactions possibles avec l’appareil. Alors que le modèle actuel a un système lumineux presque uniquement décoratif à son sommet, le brevet mentionne des LED incorporées dans le tissu.

Cela servirait à afficher des informations sommaires, telles que la météo, les résultats sportifs et l’objet d’un email. Il faut imaginer le HomePod entouré de LED sous le tissu. L’intérêt d’un tel système par rapport à un écran traditionnel serait sa discrétion. Les LED seraient invisibles quand elles ne serviraient pas.

La demande de brevet mentionne également la personnification, ou plutôt l’« emojification », de Siri. L’emoji représentant Siri (il serait donc affiché par les LED) pourrait s’adapter en fonction de l’humeur de l’utilisateur, reconnue à son intonation.

Vous êtes triste ? Siri pourrait aussi afficher un visage triste, ou bien au contraire faire un grand sourire pour tenter de vous remonter le moral. On peut aussi imaginer que les suggestions musicales s’adaptent à l’état d’esprit. Huawei se penche aussi sur le sujet. Le fabricant chinois a fait part l’année dernière de son intention de créer un assistant capable d’empathie.

Le futur HomePod pourrait aussi être commandé à l’aide de gestes en l’air, à proximité. Apple a sans nul doute les compétences pour mettre en place ce moyen d’interaction : elle a fait l’acquisition en 2013 de PrimeSense, la société à l’origine du Kinect de la Xbox.

Il est également question dans la demande de brevet de l’intégration de Face ID pour personnaliser le contenu en fonction de l’utilisateur. C’est une carence du HomePod à l’heure actuelle : il ne prend en compte qu’un compte iCloud alors que sa nature l’amène à être utilisé par plusieurs personnes.

Comme toujours avec les demandes de brevet, rien n’assure que ces idées seront concrétisées un jour. Mais il est intéressant de voir qu’Apple réfléchit à rendre le HomePod plus communicant.

iOS 12.1.4, sortie hier soir, n’a pas seulement corrigé le vilain bug de FaceTime, la mise à jour a aussi comblé deux autres failles significatives (CVE–2019–7286 et CVE–2019–7287).

Comme l’indique les notes de version, deux bugs au niveau de la gestion de la mémoire permettaient à une application d’outrepasser ses privilèges et donc de compromettre la sécurité du système.

Ben Hawkes, le responsable de l’équipe de Google qui a trouvé ces vulnérabilités, a indiqué sur Twitter que celles-ci étaient exploitées dans la nature. Aucun détail n’a filtré sur la façon dont elles ont été utilisées et par qui.

Il va sans dire que l’installation d’iOS 12.1.4 est plus que recommandée.