Pour la définition d'un standard

vincent absous |

L'UFC Que choisir monte au créneau. L'association française de défense des consommateurs hausse la voix contre l'incompatibilité des baladeurs numériques avec certains services de téléchargement payants qui font florès en ce moment. Elle accuse les sociétés, notamment Apple et Sony, qui proposent à la fois le matériel et de quoi l'alimenter via leurs magasins en ligne, d'entretenir très volontairement cette situation qui nuit au consommateur. Elle demande donc aux pouvoirs publics d'agir de façon à ce que l'interopérabilité soit possible et que l'utilisateur ne soit plus pris en otage. L'UFC Que choisir souligne ainsi le paradoxe qui veut que l'utilisateur soit obligé de se tourner vers le téléchargement pirate pour bénéficier d'une certaine souplesse. En tout cas, l'initiative de l'organisation devrait trouver un écho favorable auprès de nombre d'observateurs et de consommateurs, ainsi qu'auprès des dirigeants de la Fnac qui dénonçaient la semaine passée le verrouillage des baladeurs de certaines marques, iPod en premier.

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Le Rock n'est pas clean

Christophe Laporte |

Mettre la culture rock en boîte n’est pas une mince affaire. Se limitant la plupart du temps aux traditionnels clichés «Sexe, drogue et Rock’n’roll», la plupart des cinéastes qui se sont essayés à ce périlleux exercice ont souvent capté la partie visible de l’iceberg et délaissé les bas-fonds empreints d’angoisse, de solitude, de paranoïa et de renoncement. Olivier Assayas échappe à la règle avec Clean, film aux milles et une facette, qu’on aurait tort de réduire à la lutte désespérée d’une mère pour récupérer son fils. Le Rock habite le film comme un acteur à part entière.

Dès les premières minutes, le spectateur est confronté à ce mythe vivant, objet de tellement de fantasmes, avec cet improbable concert des Metric, filmé avec finesse, dans un club miteux au fin fond de l'Amérique. En fin mélomane tout au long du film, Assayas multiplie les références, les clins d’oeil, arrive à faire cohabiter naturellement la musique de Brian Eno et de Tricky. D’incroyables rencontres finissent par nous mener à l’enfant terrible de Bristol, jouant à merveille son propre rôle, celui de la rock-star égocentrique et autiste, incomprise bien que sincère, dure et fragile à la fois. L'auteur de Maxinquaye ne s'y trompe pas, pour lui, les seuls films qui ont su reproduire cette énergie sont Stardust et Spinal Tap.

La bande originale est à l'image de Clean, intense, prenante, envoutante, avec en prime quatre morceaux interprétés par Maggie Cheung qui ne cessera décidément jamais de nous surprendre. Celle qui a toujours refusé les avances des producteurs de cantopop, désireux de se faire de l'argent sur son simple nom, se surprend à être une brillante chanteuse. On croisera sur ces quatres titres le fantôme (ou l'ombre) de Mazzy Star, l’une des innombrables références de Clean, un groupe que l’on vous recommande de (re)découvrir de toute urgence. L’urgence, ce sentiment qui colle si bien au Rock…

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Radio Campus Paris

vincent absous |

Les Parisiens et les habitants de sa proche région peuvent découvrir à partir d'aujourd'hui Radio Campus Paris, une station émettant jusqu'alors sur Internet et désormais accessible sur le 93.9, de 17h30 à 5h30. Le public visé est évidemment celui des étudiants, mais aussi des 15-35 ans. La musique qu'on peut y écouter est alors plutôt orientée pop, hip-hop et tous les nouveaux courants.

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What's up doc?

deserty |

Considéré par certains comme étant LE meilleur disque pop de l'année 2004, Blueberry Boat, le deuxième album des Fiery Furnaces fait partie de cette (trop) rare catégorie des ovnis sonores. Un frère, une soeur mais rien à voir avec les Kills ou les White Stripes et leur Rock'n'Roll réactionnaire : ici il s’agirait plutôt de pop 60’s mais pas un hommage frileux, emprunté, davantage un dynamitage en règle des codes habituels, voire même un viol, une véritable orgie entre tous les courants de la musique populaire de ces 40 dernières années. On a bien affaire à une musique familière mais on a la vague impression de ne l’avoir jamais entendu jouée de cette façon. Pas si facile d’accès d’ailleurs, en ouverture " Quay cur " s’affranchit des formats habituels avec ses dix minutes et pose les bases de ce que sera le reste du disque : beat hip-hop, samples improbables, claviers vintage, piano saloon, variétés des harmonies vocales (le frère et la sœur se relayent derrière le micro), le morceau ne cesse de passer du coq à l’âne, alternant ritournelles addictives et passages plus expérimentaux. Bonne nouvelle sur " Straight street " : le Velvet Underground a arrêté l’héroïne….mais est accro au gaz hilarant désormais. Et que dire du morceau " Blueberry boat " et de sa mélodie vénéneuse du genre de celle qui vous laisse interloqué aux premières écoutes et qui finit par nécessiter une dose journalière une fois apprivoisée. A l’heure où certains groupes, en manque d’inspiration, développent leur poignée d’idées sur tout un album, Matt Friedberger (le frère), tel un savant fou de la pop musique, blouse blanche et cheveux en bataille ad hoc, en jette pêle-mêle dix, quinze dans un même morceau et attend, une lueur de folie dans les yeux, de voir ce qui va sortir de sa fiole fumante. Si Chuck Jones ou Tex Avery étaient toujours en vie, nul doute qu’ils demanderaient aux Fiery Furnaces de sonoriser leurs cartoons. Alors what's up doc? : The Fiery Furnaces !

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Labo du FMXtra

nfort |

On ne compte plus les gadgets, souvent bien conçus, qui permettent de tirer tout le parti de son baladeur. Le FMXtra permet pour sa part de recevoir la FM sur son iPod. L’objet tient-il toute ses promesses ? Nous vous proposons d'en savoir plus dans ce labo.

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Digisette FMXtra

cyril |

Petit et peu gourmand

D'un poids de 31 grammes, et à peine plus gros qu’un briquet, le FMXtra se fait vite oublier. Conçu pour être porté autour du cou grâce à un "collier" qui intègre également les écouteurs, l'appareil est équipé d'un câble minijack qui permettra d'y brancher un appareil auxiliaire, par exemple un iPod. Alimenté par une petite batterie de type bouton, l'appareil consomme peu : un usage même intensif permet de tenir facilement plusieurs semaines sans devoir changer la pile.

Trois boutons, mais...

Son fonctionnement est des plus simples, mais cette simplicité à un coût. Un petit bouton à deux crans permet d'allumer la radio alors que le deuxième cran amplifiera le son. De son côté, le mode éteint servira de pont entre la source auxiliaire - votre iPod, par exemple - et les écouteurs. Si ce système est simple d'utilisation, on peut toutefois regretter l'absence de réel réglage de niveau sonore, ce qui faciliterait l'écoute de la radio lorsque l'environnement ambiant est trop bruyant ou que le signal d'une radio est trop faible. Toujours dans un souci de simplicité, la recherche des stations se fait grâce à deux boutons : l'un sert à avancer dans la recherche des fréquences et l'autre à revenir au tout début de la bande. Ce système pose toutefois plusieurs problèmes, notamment en raison de la mauvaise qualité de réception de l'appareil. Il est donc impossible de faire des réglages fins et il est tout aussi impossible de revenir à la fréquence précédente. Si, lors d'une recherche, on appuie une fois de trop sur le bouton d'avance, il faudra alors revenir tout au début de la bande et recommencer la recherche. De plus, le fait d'éteindre la radio remet à zéro tous les réglages.

Écouteurs et réception

Le système d'écouteurs est par contre pratique et ingénieux. Attachés au collier, on les aura tout de suite à nouveau en main après les avoir enlevés, ce qui se révèle agréable. Inutile de réfléchir où les mettre quand on doit rapidement les retirer : ils restent toujours accrochés autour du cou. Niveau taille, ils sont légèrement profilés et plus petits que ceux de l'iPod, mais tout à fait agréables à porter et ne font pas mal aux oreilles. La qualité d'écoute et quant à elle bonne et, pour une oreille normale, se révèle équivalente à ceux de l'iPod, si ce n'est une légère faiblesse dans les basses.

Le gros point faible de cet appareil, et c'est le comble pour un récepteur radio, c'est sa qualité de réception. Comparée par exemple au Walkman Radio SRF-S84 de Sony, la différence au niveau de la réception est flagrante. Le FMXtra se retrouve soit embrouillé quand un grand nombre de fréquences FM sont disponibles, soit trop peu puissant. On se retrouve donc à capter un nombre réduit de stations de radio et, lorsque l'on est en mouvement, les coupures et autres pertes de fréquences se produisent plus ou moins souvent selon la station captée.

Quelques petits détails

L'appareil est livré avec un petit câble mini jack de rallonge qui permet d'avoir l’iPod dans la poche ou à la ceinture, alors qu'un système de fixation permet d'y attacher, par exemple, un iPod mini qui serait dans une housse conçue à cet effet. Toutefois, on regrettera que l'entrée auxiliaire soit sous la forme d'un câble minijack qui pendouille en permanence si aucun appareil n'y est branché.

En conclusion

Parti d'une bonne idée et vendu à un prix tout à fait honnête, on regrette toutefois la multitude de points négatifs qui compliquent l'utilisation et la qualité d'écoute du FMXtra. À ce prix, cela en fait une bonne paire d'écouteurs, pratiques de par leur système de support autour du cou, mais la radio fait plus objet de gadget que de fonctionnalité vraiment utile. Alors que les rêveurs se rassurent, ils peuvent toujours espérer qu'Apple intègre un jour un tuner radio dans son iPod et pour ceux qui veulent absolument écouter la radio, un investissement, certes plus important, dans un appareil dédié tel que le Walkman Radio de Sony permettra de répondre pleinement aux exigences.

Trouver le meilleur prix sur le web pour le Digisette FMXtra

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L'album de Dana Owens

nfort |

The Dana Owens Album, le nouveau disque de Queen Latifah, sortira chez Interscope le 28 septembre prochain. Cette fois, la panthère noire délaisse le rap pour un disque beaucoup plus personnel - Dana Owens est son vrai nom - empruntant aux standards du swing, de la soul et du blues, pour proposer des reprises de The Mamas & The Papas "California Dreamin", de B.B. King et Billie Holliday "Baby Get Lost", de l'anthologique "Lush Life" de Billy Strayhorn ou encore de "Close Your Eyes" hérité d'Ella Fitzgerald.

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