Vous pouvez dès à présent ajouter une carte de transport Navigo à l’app Cartes. Cela concrétise une vieille promesse, celle de pouvoir utiliser Apple Pay pour valider sa carte dans les transports en commun parisiens. La fonctionnalité a pris du retard, mais elle est prête à temps pour les Jeux Olympiques et peut même servir dès maintenant. En revanche, seul l’achat de titres virtuels stockés sur son iPhone est possible pour le moment, l’import de cartes Navigo existantes devra manifestement attendre.

Pour ajouter une carte Navigo, ouvrez l’app Cartes sur votre iPhone, puis touchez le bouton + en haut à droite. Sélectionnez l’option « Carte de transport » et vous devriez voir la carte Navigo parmi les options proposées.

Une fois que vous avez choisi la carte Navigo, l’écran suivant permet de choisir un titre à acheter, du classique Ticket+ à 2,15 € l’unité jusqu’au forfait jour pour toutes les zones à 20,6 €. On peut aussi acheter l’équivalent des carnets de tickets physiques, les dix étant alors vendus 17,35 €. Quelle que soit l’option choisie, il faut noter que tout est géré dans l’app Cartes, sans avoir à installer une autre app dédiée aux transports en commun parisiens. Le paiement se fait avec Apple Pay et en quelques secondes, on peut avoir un titre de transport valide dans les métros, tramways, bus et autres RER parisiens.

Une fois l’achat effectué, le titre de transport est ajouté à Cartes et défini par défaut comme carte de transport express. Cette fonctionnalité bien pratique simplifie l’utilisation de la carte Navigo aux portiques : la puce NFC intégrée à l’iPhone communiquera directement avec celle du portique et la validation se fera automatiquement, sans passer par Face ID ou Touch ID. C’est une fonction optionnelle et bien pratique, disponible dans quelques autres villes en France déjà.

Apple Pay avec Transport express circule enfin en France : comment et où utiliser votre iPhone pour valider votre trajet instantanément

Autre bonne idée d’Apple avec ces cartes de transport virtuelles, les cartes continuent de fonctionner même si la batterie de votre iPhone est vide. Une réserve d’énergie est conservée pour cet usage, de quoi vous permettre de sortir des transports en commun dans les règles, même si vous avez passé votre temps sur l’écran pendant le trajet.

Même à plat, votre iPhone a une petite réserve d'énergie pour vous dépanner

Cette nouveauté est pensée pour les touristes et franciliens de passage, qui pourront acheter rapidement un titre de transport pour Paris ou l’Île-de-France. Elle n’est pas encore utile pour les Franciliens qui ont un abonnement avec leur carte Navigo, puisque l’import d’une carte physique n’est pas encore possible. L’app Île-de-France Mobilités a reçu une mise à jour aujourd’hui pour cette fonctionnalité et elle permet d’acheter un abonnement à la semaine ou au mois et de l’ajouter à Cartes. Si vous utilisez ces formules, vous pourrez abandonner votre carte plastique à partir de juin. En revanche, les abonnés à l’année n’ont pas encore cette chance, on imagine que cela viendra ultérieurement.

Autre limite à noter, la carte de transport Navigo ne peut être stockée que sur un seul appareil à la fois. Une fois le titre de transport acheté sur votre iPhone, vous pourrez le transférer sur votre Apple Watch en passant par l’app Watch, mais il sera supprimé dans la foulée du smartphone. Il est aussi possible d’acheter une carte Navigo depuis l’app Watch pour éviter le passage sur l’iPhone, même s’il n’est pas possible de le faire uniquement au poignet pour l’heure.

Mise à jour le 22/05/2024 07:52 : on en sait un petit peu plus pour les abonnés à l’année. Ils devront attendre 2025 voire 2026 selon les cas pour ajouter leur titre de transport à l’app Cartes d’Apple.

Navigo sur l’iPhone : les abonnés à l’année devront attendre 2025

Apple a récemment lancé son Pencil Pro, un stylet qui apporte de nouveaux gestes utilisable avec les iPad Pro M4 et Air M2. L’outil peut servir à reproduire différents types de crayons, allant du stylo plume au feutre en passant par le pinceau. Apple n’a pas lésiné sur les détails : chacun d’entre eux projette sa propre ombre, qui change selon le type d’outil utilisé.

L’ombre apparaît de manière assez discrète sous l’Apple Pencil Pro au fur et à mesure que l’on s’approche de la tablette, et s’adapte de manière réaliste selon la façon dont on oriente le stylet. En plus d’être amusante, la nouveauté peut servir à avoir une confirmation visuelle de l’outil utilisé. Le bidouilleur @Nicolas09F9 a révélé qu’Apple avait modélisé en 3D une dizaine d’outils pour cette fonction.

L’Apple Pencil Pro apporte un nouveau retour haptique, qui va permettre de confirmer un changement d’outil par une petite vibration. Il est aussi possible de le pincer pour rapidement faire apparaître une boîte à outils avec différents stylos. La mécanique a été revue pour un contrôle plus précis, tandis que l’accessoire est maintenant compatible avec le réseau Localiser. Les anciennes fonctionnalités (recharge magnétique, double tap) sont évidemment toujours au programme.

Delta, l’émulateur de console Nintendo pour iOS, a bien été menacé par une grosse entreprise comme on le craignait… mais ce n’est pas Nintendo qui a tiré en premier. C’est en réalité Adobe qui a menacé les créateurs de l’app de poursuites judiciaires en raison d’une icône jugée trop proche de celle d’Adobe Experience Cloud, un service destiné aux entreprises. De fait, la similarité entre les deux icônes est assez évidente, même si on peut aussi noter qu’il s’agit dans les deux cas de la lettre grecque delta (Δ) sur un fond coloré, un concept loin d’être original.

Cela dit, se battre avec Adobe sur une icône n’est sans doute pas la meilleure idée pour les deux créateurs de Delta, d’autant plus qu’Apple a été rapidement impliquée, comme Riley Testut l’a indiqué à The Verge. Sans réellement formuler de menaces légales, les avocats d’Adobe ont envoyé deux messages pour suggérer que les deux icônes étaient un petit peu trop proches, ce qui pourrait être un problème à l’avenir.

Face à cette menace à peine voilée, Delta a choisi l’option la plus logique et changé son icône. Le delta a été cassé en deux et le haut décalé sur la droite, ce qui évite toute comparaison avec l’icône d’Adobe en attendant mieux. En effet, cette icône est temporaire et les créateurs de l’émulateur travaillent sur une nouvelle icône pour la prochaine mise à jour de l’app. En attendant, on imagine que les avocats d’Adobe seront satisfaits.

L'Apple Store augmente temporairement la valeur de reprise d'anciens iPhone lors de l'achat d'un nouveau modèle.

Jusqu'au 3 juin, indique l'Apple Store, les montants de reprise d'iPhone d'occasion sont plus importants. Lors de l'achat d'un nouveau modèle, dans la page de commande il faut sélectionner une offre de reprise Trade-In.

Après 3 ou 4 réponses à cocher pour décrire l'état de l'appareil en sa possession, une somme de reprise est proposée. Elle sera créditée sur son compte après réception de l'iPhone et inspection. Apple envoie un kit de retour pour l'expédier dans de bonnes conditions.

Cela peut être intéressant pour s'épargner une revente que l'on devra faire soi-même. Ça l'est davantage en Apple Store puisque l'on peut demander à ce qu'un transfert de données soit effectué sur place.

Toutefois, les promotions actuellement sur le neuf peuvent rendre l'opération moins attractive et, généralement, si le boitier est décrit comme étant en mauvais état, cela annule le crédit reprise. Dans ce cas, Apple ne propose qu'une reprise pour recyclage.

Surprise : Apple propose au téléchargement des mises à jour d’iOS et d’iPadOS. La version 17.5.1, dixit Cupertino, «apporte des correctifs importants et corrige un problème rare qui pouvait entraîner la réapparition dans la photothèque de photos corrompues dans la base de données, même si celles-ci avaient été supprimées».

Pour une société qui insiste énormément sur la vie privée des utilisateurs, ce bogue était pour le moins gênant. Il est apparu avec la sortie d’iOS 17.5. De nombreux utilisateurs ont vu réapparaitre par surprise d’anciennes photos supprimées après la mise à jour dans l’onglet « Récentes » de leurs photothèques.

Un bug d’iOS 17.5 ferait ressurgir de vieilles photos supprimées

Les photos en question pouvaient être très anciennes. Un utilisateur a ainsi vu réapparaitre des photos datant de 2010. Rappelons qu’en théorie, une photo est définitivement supprimée de la photothèque de l’iPhone au bout de 30 jours. Il est intéressant de constater enfin que macOS ne semble pas concerné par ce problème.

Apple redouble ses rabais en Chine. Après une première vague de promotions à l’occasion du Nouvel An lunaire, pendant laquelle les prix avaient baissé de 100 à 150 €, la firme de Cupertino propose jusqu’à 300 € de réduction sur l’iPhone 15. Les ventes de smartphone ont fortement baissé en Chine ces derniers mois, mais Apple a souffert plus que n’importe quel autre fabricant, contrairement à Huawei qui a presque doublé ses parts de marché.

Autrefois connue pour sa grande rigidité tarifaire, Apple n’hésite plus à jouer sur la variable tarifaire pour s’adapter aux conditions du marché. La firme de Cupertino a consenti un effort sur le tarif distributeur, qui permet aux revendeurs de « manger » leur marge pour afficher des prix plus agressifs que le « prix conseillé » maintenu par les boutiques officielles¹. Aux États-Unis et en Europe, Amazon est le discounter privilégié, qui propose 110 € de réduction sur l’iPhone 15 et sur l’iPhone 15 Pro pour écouler de gros volumes.

En Chine, c’est Tmall qui tient ce rôle indispensable pour maintenir le niveau des ventes. La filiale du groupe Alibaba propose ainsi 190 € de réduction sur l’iPhone 15 d’entrée de gamme, remarque MacRumors, et jusqu’à 260 € sur l’iPhone 15 Pro Max le mieux doté. Certains modèles bénéficient d’un rabais frôlant 300 €. La précédente opération avait été couronnée de succès, souligne Reuters, les ventes d’iPhone ayant rebondi de 12 % en mars.

iPhone : le casse-tête chinois d’Apple

Mauvaise joueuse, Apple ? À ce stade, il va falloir inventer de nouvelles expressions pour décrire la situation. Forcée et contrainte par le régulateur européen d’autoriser les navigateurs tiers sur l’App Store, la firme de Cupertino ne compte pas faciliter le travail des développeurs. Seuls les appareils physiquement présents dans les frontières de l’Union européenne peuvent être utilisés pour tester ces futurs navigateurs, selon des informations obtenues par The Register, une barrière supplémentaire qui parachève l’œuvre de « conformité malveillante » d’Apple.

Depuis l’ouverture de l’App Store, tous les navigateurs doivent utiliser le même moteur de rendu WebKit développé par Apple. Google Chrome, Mozilla Firefox ou encore Microsoft Edge ne sont donc rien d’autre que des déclinaisons de Safari. Depuis l’entrée en vigueur du DMA, Apple ne peut plus faire valoir cette exigence. Google travaille de longue date à l’intégration de son propre moteur Blink dans la version iOS de Chrome, comme Mozilla avec Gecko et Firefox, mais la firme de Cupertino n’a pas l’intention de leur faciliter la tâche.

Apple avait déjà annoncé que les navigateurs utilisant un moteur tiers ne seraient pas disponibles en dehors de l’Union européenne, une décision qui avait provoqué l’ire de Mozilla, qui déplorait une conduite « rendant aussi difficile que possible pour les autres de créer des alternatives compétitives à Safari ». Les développeurs découvrent maintenant qu’il est impossible d’installer les préversions de leurs navigateurs sur des appareils qui ne sont pas présents physiquement dans les frontières de l’Union européenne.

Cette barrière géographique est un caillou de plus dans la chaussure des concurrents d’Apple. « Apple les empêche d’être compétitifs », déclare Alex Moore, directeur exécutif d’Open Web Advocacy, « voire de travailler sur iOS » :

C’est clairement absurde et cela n’a aucune justification raisonnable. Cela ne peut être décrit que comme une conformité malveillante. Imaginons qu’un éditeur de navigateur soit confronté à un problème de sécurité, mais que son meilleur expert pour ce type de vulnérabilité se trouve aux États-Unis. Devra-t-il prendre l’avion pour l’Union européenne afin de pouvoir tester et corriger sur un vrai appareil ?

Opera et Vivaldi ne sont pas affectées par cette politique, puisque leurs équipes sont basées en Europe. Apple semble plus directement viser ses deux principaux concurrents, Google et Mozilla.

Safari pour iPhone : une ouverture contre son gré mais pour son bien