Le Mate X est l’appareil pliable 5G de Huawei

Mickaël Bazoge |

La grande foire à la saucisse aux appareils pliables s’est ouverte avec le Galaxy Fold, un smartphone doublé d’une tablette (à moins que ce ne soit l’inverse). Mais Samsung ne sera pas le seul sur ce créneau, Huawei a bien l’intention de marquer le coup également et ce, dès le lancement du Mobile World Congress (MWC).

Le géant chinois aux yeux baladeurs a commencé à mettre en place sa communication sur le salon de Barcelone et surprise (ou pas), un panneau annonce tout simplement son smartphone pliable.

@Pokertea / SlashLeaks

Le Mate X diffère de la proposition de Samsung par son design. Alors que le Galaxy Fold intègre deux écrans, un à l’extérieur et l’autre à l’intérieur des deux clapets, l’appareil de Huawei se contente d’un seul écran que l’on déplie. On observe aussi une proéminence sur le côté qui contient certainement le gros des composants, et qui devrait aussi faciliter la prise en main en format tablette (ce qui n’est pas sans rappeler le Kindle Oasis, au passage).

Enfin, le Mate X sera aussi compatible avec les réseaux 5G. Il faudra attendre dimanche et la présentation de Huawei pour en savoir plus sur cet appareil.

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L’iPhone pliable pourrait-il ressembler à ce concept ?

Mickaël Bazoge |

Avec le Galaxy Fold, Samsung a inauguré l’ère des appareils pliables1. La concurrence va lui emboîter le pas très rapidement, à commencer par Huawei et Xiaomi qui devraient présenter leur propre vision en ouverture du MWC.

Le Galaxy Fold intègre deux écrans : un à l’extérieur, l’autre à l’intérieur des deux clapets.

Notre sondage du moment porte sur votre sentiment sur cet appareil, et le moins qu’on puisse dire, c’est que l’attentisme prévaut : seuls 15% d’entre vous se disent séduits par le Galaxy Fold. Samsung s’y est peut-être mal pris, mais beaucoup d’observateurs du marché pensent qu’une partie de l’avenir du smartphone va passer par des produits pliables.

Le patron de Xiaomi a partagé un teasing de son smartphone pliable.

Encore faut-il trouver la bonne formule. Apple n’est pas en reste ; certes, les iPhone qui sortiront cette année ne pourront certainement pas se replier sur eux-mêmes (à moins de forcer…), mais le constructeur de Cupertino réfléchit au principe comme on a pu le voir dans des brevets récents.

Il est donc toujours temps de rêver à un iPhone pliable, ce dont ne s’est pas privé Roy Gilsing. Le designer a composé pour Foldable News un concept d’iPhone X qui reprend l’idée du Galaxy Fold (deux écrans), mais à la manière d’Apple, du moins on peut le penser.

Fermé, cet iPhone pliable affiche un format très allongé un peu bizarre, comme l’appareil de Samsung d’ailleurs. Une fois ouvert, on se retrouve avec une tablette au format 2:3. L’originalité de ce concept, c’est qu’il est possible d’utiliser le smartphone dans un format « MacBook » :

Pratique ? Cela reste à voir. Techniquement faisable ? Sans doute pas encore. Désirable ? À vous de décider…


  1. Pour être tout à fait honnête, c’est le constructeur Royole qui s’est lancé le premier avec le FlexPai, qui est plus un prototype avancé qu’un appareil complet. ↩︎

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DxOMark : l'appareil photo du Galaxy S10+ meilleur que celui de l'iPhone XS Max

Mickaël Bazoge |

Le Galaxy S10 ne sera commercialisé qu’à partir du 8 mars, mais d’ores et déjà on peut se faire une idée de la qualité photo du plus grand modèle (hors 5G), le Galaxy S10+. Comme souvent, DxOMark a bénéficié d’une livraison en avance pour tester les appareils photo du smartphone.

À l’extérieur avec un joli soleil, le Galaxy S10+ ne se rate pas.

Le Galaxy S10+ intègre trois capteurs photo à l’arrière : le principal de 12 mégapixels 1.4µm à double ouverture (ƒ/1.5 et ƒ/2.4) et un téléobjectif de 12 mégapixels 1.0µm (ƒ/2.4) qui sont tous deux stabilisés OIS, plus un ultra grand angle de 16 mégapixels 1.0µm (ƒ/2.2). On retrouve le même équipement sur le Galaxy S10, tandis que le Galaxy S10e fait l’impasse sur le téléobjectif.

Ainsi harnaché, comment s’en sort le S10+ ? Plutôt pas mal, d’après DxOMark qui a fait au plus vite pour publier un premier test. Le smartphone se hisse au niveau des meilleurs, c’est à dire le P20 et le Mate 20 Pro de Huawei, avec un score identique de 109. Au-delà du Mi 9 de Xiaomi avec 107, et de l’iPhone XS Max avec 105.

Galaxy S10+.
iPhone XS Max.
Huawei Mate 20 Pro.

Le Galaxy S10+ s’en sort particulièrement bien au niveau de la plage dynamique, les images qu’il produit présentent davantage de détails dans les ombres et dans les endroits particulièrement lumineux ; le rendu des couleurs est également salué par les testeurs, à part dans des conditions de faible luminosité où ce rendu peut être plus faiblard.

Le logiciel de Samsung a toujours tendance à avoir la main lourde sur la réduction de bruit, qui lisse les images au prix d’une perte de détails, notamment en intérieur avec une faible luminosité. L’effet Bokeh est un des meilleurs du marché selon ce test, il isole bien le sujet au premier plan et se rapproche toujours plus de ce qu’un appareil photo classique peut proposer.

DxOMark relève néanmoins que les images Portrait sont réalisées avec le capteur principal (26 mm), ce qui peut provoquer des distorsions de perspective. Le téléobjectif donne de bons résultats, plus précis que celui de l’iPhone XS Max mais un peu moins que le Mate 20 Pro.

Le Galaxy S10+ offre également de bons résultats au niveau de l’enregistrement vidéo, aux performances similaires aux photos : bon rendu des couleurs, gros travail sur la réduction de bruit (qui peut provoquer une perte de détails), une grande plage dynamique… mais pas autant que l’iPhone XS Max.

La barre est haute pour la concurrence, à commencer par Apple bien sûr (ils sont nombreux à espérer que le troisième objectif du prochain iPhone soit un ultra grand angle). On verra de quelle manière Huawei, Xiaomi et les autres rendront les coups : réponse dans les tout prochains jours à l’occasion du MWC.

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Un problème de référencement dans l'App Store touche Netflix et d'autres

Stéphane Moussie |

Pourquoi Netflix n’est plus dans l’App Store ? C’est la question que se posent plusieurs utilisateurs depuis quelques dizaines de minutes. Netflix n’apparait effectivement plus dans les résultats de recherche de la boutique.

Où est Netflix ?

L’application n’a pas complètement disparu pour autant. Elle est toujours disponible si on passe par son URL ou par la fiche de l’éditeur.

D’autres applications sont touchées. Un lecteur nous indique ne plus pouvoir trouver certaines applications Adobe. Le problème semble aléatoire.

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play.js : un environnement de travail à la macOS dans iOS

Stéphane Moussie |

play.js est une nouvelle application iOS surprenante. Il s’agit d’un environnement de travail complet destiné aux développeurs React Native. Quand on dit complet, c’est parce qu’il y n’a même pas besoin de quitter play.js pour accéder à la documentation sur la technologie de programmation. En plus de l’indispensable éditeur de code et du simulateur, l’application intègre un navigateur web. Tout ça présenté dans un environnement de bureau.

play.js présente un bureau à la macOS sur lequel figurent des icônes servant à lancer les différentes fonctions. L’éditeur de code, le navigateur intégré et le reste s’ouvrent dans des fenêtres. On ne peut pas les redimensionner, mais on peut les déplacer au sein de l’app.

Les créateurs de play.js sont allés jusqu’à mimer la barre des menus d’iOS et à reprendre les boutons tricolores des fenêtres du Mac. Ces boutons étant trop petits par défaut pour une utilisation au doigt, un tap dessus les élargit d’abord, puis on peut réaliser un second tap. Les boutons jaune et rouge ferment indifféremment la fenêtre (il n’y a pas de Dock où retrouver la fenêtre minimisée) et le bouton vert passe la fenêtre en plein écran.

Non seulement cet environnement de bureau au sein d’iOS est surprenant, mais il est aussi surprenant qu’Apple ait validé l’application. En 2017, le développeur Steven Troughton-Smith, qui avait réalisé une application similaire, avait été prévenu par Apple qu’un tel système de fenêtres n’était pas autorisé.

Les guidelines de l’App Store sont claires (règle 2.5.8) : « les applications qui créent des environnements de bureau/d’accueil alternatifs ou qui simulent des expériences de widgets multi-app seront rejetées. » play.js est passée entre les mailles du filet.

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Les iPhone de 2020 profiteraient de la finesse de gravure en 5 nm de TSMC

Florian Innocente |

Les iPhone de l'année prochaine pourraient utiliser un processeur aux transistors gravés avec une finesse de 5 nanomètres, indique Digitimes. Le quotidien taïwanais désigne TSMC (Taiwan Semiconductor Manufacturing Company) comme le plus probable fournisseur d'Apple, en la matière. Rien de surprenant, c'est un rôle qu'il tient depuis quelques années et l'A8 des iPhone 6.

Apple A11 à gauche, Apple A12 à droite. La réduction de sa taille est liée au passage à une gravure à 7 nm

TSMC fait aussi profiter Qualcomm, AMD, NVIDIA et d'autres, de ses compétences en lithographie EUV — Extreme Ultra Violet — pour la gravure en 7 nm.

Le processeur A12 des iPhone XR et XS était le premier à bénéficier de ce plancher de gravure de 7 nm avec des avantages significatifs à la clef (Apple A12, une puce qui cache bien son jeu). Il a été suivi par des puces équipant des terminaux Android, comme le Kirin 980 du Mate 20 Pro de Huawei ou le Snapdragon 855 que l'on trouve dans certains Galaxy S10 (l'Exynos 9820 de Samsung qui équipe d'autres S10 est en 8 nm) et dans la plupart des haut de gamme de cette plateforme.

Un procédé de fabrication identique qui ne signifie pas pour autant que les résultats se valent, chacun dessinant son processeur à sa façon (Huawei : le Kirin 980 du Mate 20 Pro traîne la patte derrière les puces A11 et A12 d'Apple).

L'A13 des iPhone 2019 devrait donc rester sur une gravure en 7 nm, d'autant que fin janvier, TSMC a publiquement parlé de 2020 pour atteindre le nouveau cap sur des puces fabriquées dans des volumes compatibles avec une commercialisation à grande échelle.

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Kenavo Onavo : Facebook abandonne son VPN espion

Stéphane Moussie |

Facebook a finalement retiré Onavo de Google Play. Sous couvert de fournir un VPN, cette application permettait au réseau social de récolter de nombreuses informations sur les habitudes des utilisateurs : quantité de data utilisée, durée des connexions, nom de l’opérateur, sites visités… Onavo a notamment permis à Facebook d’anticiper le succès de WhatsApp, ce qui l’a conduit à acquérir la messagerie en 2014.

Image TechCrunch (CC BY 2.0)

L’année dernière, quelque temps après que la vraie nature de l’application soit médiatisée, Apple a forcé Facebook à la retirer de l’App Store. Onavo est cependant resté disponible sur Android, jusqu’à aujourd’hui.

« Les études de marché aident les entreprises à créer de meilleurs produits. Nous nous concentrons maintenant sur les études de marché rémunérées, ce qui signifie que nous allons mettre fin au programme Onavo », a déclaré Facebook à TechCrunch.

Des études rémunérées qui devraient respecter les conditions imposées par Apple et Google, pas comme celle menée en douce à l’aide d’un certificat d’entreprise.

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