C'est au tour de la France de bénéficier du programme d'un échange (un peu) plus favorable, financièrement parlant, d'un ancien iPhone contre un nouveau modèle. Le principe en soi n'est pas nouveau mais il a pris une allure différente depuis quelques semaines aux États-Unis.

Sur sa page d'accueil, Apple France met en avant des tarifs a priori alléchants pour les iPhone XR et XS. Ils sont proposés à respectivement 589 € et 889 € dans leurs versions de base de 64 Go au lieu de 855 € et 1 155 € aux tarifs normaux. C'est 266 € de moins. Sauf que ces prix ne valent que lorsqu'on apporte en échange un iPhone 7 Plus 32 Go.

Si vous avez un modèle d'iPhone différent, ce sont d'autres valeurs qui s'appliquent. Par exemple, pour un iPhone 6 rendu le XR d'entrée de gamme revient à 729 € et le XS à 1 029 €. Si vous rapportez un SE, les deux nouveaux modèles baisseront à 735 € et 1 035 €, etc.

En comparant avec les tarifs de reprise que l'on avait publiés au début de l'automne, ceux d'aujourd'hui ont reçu un (petit) coup de pouce. Un iPhone 6 était repris entre 45 et 60 € en fonction de sa capacité de stockage, là on est à 126 €. Pour un SE cela oscillait entre 65 et 95 €, on est ici à 120 €. Sur son marché américain, Apple les avait augmentés de 25 $ jusqu'à 100 $. Cela reste des conditions de reprise qu'il faut comparer avec d'autres options de revente potentiellement plus intéressantes.

Notez que rien ne vous empêche d'acheter autre chose qu'un XR ou XS, tant que c'est un modèle au catalogue des Apple Store. C'est une particularité pour les autres pays que l'Amérique du Nord, il faut aller en boutique Apple pour réaliser cet échange/achat.

Démarré aux Etats-Unis depuis la fin novembre cette opération a été étendue à travers le monde au fil de la journée. C'est une opération à « Durée limitée » sans date de fin affichée, il n'y a qu'en Chine et au Japon où le 31 janvier est inscrit.

Les tractations continuent autour de Molotov. D’après L’Express, Orange, qui voulait acquérir plus de la moitié de la plateforme vidéo, a finalement lâché l’affaire, faute d’accord sur la valorisation.

Un nouveau prétendant serait d’ores et déjà sur les rangs : France Télévisions. Toujours selon L’Express, le groupe audiovisuel négocie avec Molotov afin d’utiliser sa technologie pour « accélérer sa transformation numérique ». Les pourparlers pourraient même aboutir à une prise de participation d’ici septembre 2019.

Cette information fait écho à des déclarations du numéro deux de France Télévisions parues le même jour. « Dans cinq à dix ans, notre principal canal de diffusion sera france.tv, c’est-à-dire la déclinaison numérique du groupe, où l’on retrouvera à la fois les signaux live, le replay et des contenus spécifiques. Nous mettons tout en place dès maintenant pour préparer cette mutation », a indiqué Takis Candilis au journal Les Échos.

Pour « refaire toute la plate-forme france.tv, qui sera opérationnelle en septembre prochain», l’aide de Molotov pourrait effectivement être utile. Le service de télévision lancé en 2016 a annoncé cette semaine avoir désormais 7 millions d’utilisateurs, mais il ne communique toujours pas sur son nombre d’abonnés payants, ce qui nourrit les incertitudes quant à son avenir, même si la direction fait preuve de confiance (lire : Molotov ne veut pas se vendre mais devenir un acteur mondial).

101 points, c’était le score DxOMark de l’iPhone XR, c’est aussi celui du Pixel 3. Le spécialiste des tests photo vient de livrer son analyse du dernier smartphone de Google qui, sans surprise, fait partie des meilleurs.

C’est même le meilleur avec l’iPhone XR si on ne prend en compte que les modèles équipés d’un seul appareil photo arrière, mais les terminaux à deux ou trois capteurs (dont l’iPhone XS) ont quelques points de plus :

• Huawei P20 Pro : 109 points
• iPhone XS Max : 105
• HTC U12+ : 103
• Galaxy Note9 : 103
• Xiaomi Mi Mix 3 : 103
• Huawei P20 : 102
• iPhone XR : 101
• Pixel 3 : 101
• Galaxy S9 Plus : 99
• Xiaomi Mi 8 : 99
• Pixel 2 : 98
• OnePlus 6T : 98
• iPhone X : 97

L’autofocus du Pixel 3 est extrêmement rapide, la préservation des détails est très bonne dans la plupart des conditions, le flash est efficace, l’exposition est généralement exacte, et les artefacts sont négligeables, résume DxOMark après avoir étudié plus de 1 500 clichés. « En définitive c’est un appareil photo très polyvalent que les gens peuvent utiliser en toute confiance sans réglage manuel. »

Par rapport à son prédécesseur, le Pixel 3 dispose d’un mode portrait et d’un zoom bien meilleurs, mais ces deux aspects restent encore en retrait des appareils à plusieurs objectifs.

Comparé à l’iPhone XR, DxOMark juge le Pixel 3 plus doué pour l’effet bokeh et le zoom. Pour tous les autres types de photos, il s’agit surtout d’une affaire de goût, comme nous le mentionnions dans notre test du Pixel 3. Le terminal de Google réalise des clichés plus contrastés, tandis que l’iPhone XR/XS débouche plus les zones d’ombre.

À noter que DxOMark n’a pas pris en compte l’épatant mode nuit du Pixel 3 pour son évaluation, car tous les tests sont réalisés avec les réglages par défaut.

Presque un mois après les États-Unis, c'est au tour des filiales chinoise et australienne d'Apple de proposer une offre de reprise plus généreuse en échange de l'achat d'un iPhone XS ou XR [MaJ : entre temps d'autres sites de filiales ont été mis à jour : France, Japon, Grande-Bretagne, Canada, Corée du Sud, Emirats Arabe unis).

Les pages d'accueil de leurs deux sites font miroiter des tarifs plus alléchants pour obtenir l'un des trois nouveaux modèles 2018, pour peu qu'on ramène un ancien iPhone. Mais pas n'importe quel iPhone, c'est là qu'est la ficelle (passablement grosse).

Les réductions données en exemple sont calculées sur la base d'un iPhone 7 Plus 32 Go pour lequel Apple gonfle l'offre de reprise. Pour d'autres iPhone elle sera calculée sur la grille classique du GiveBack (lire aussi iPhone, iPad, Apple Watch et Android : les tarifs de reprise en occasion chez Apple).

En Australie l'iPhone XR revient au minimum à 849 dollars au lieu de 1 229. Dans ce pays comme en Chine, ça ne marche qu'en se rendant en Apple Store, alors qu'aux États-Unis on peut le faire en ligne.

Enfin, dans les deux pays anglophones Apple parle d'une opération valable pour une « Durée limitée » alors qu'en Chine il est précisé que cela durera jusqu'au 31 janvier.

Le China Times offre une dose de réconfort aux fans d’iPad mini : un nouveau modèle serait disponible au premier semestre 2019. Les informations du journal chinois ne se sont pas toujours révélées exactes, mais il avait vu juste dernièrement en annonçant une recharge sans fil (un peu) plus rapide sur les iPhone 2018.

Surtout, le fin analyste Ming-Chi Kuo a prédit lui aussi l’arrivée d’un iPad mini 5. D’après lui, il aura un processeur plus moderne (logique), ainsi qu’un écran moins coûteux (on ne sait pas vraiment ce que ça veut dire).

Pour rappel, l‘iPad mini 4, équipé d'un processeur A8 et d'un écran 7,9", est sorti en septembre 2015. Il est actuellement vendu à partir de 440 €, soit juste 10 € de moins que l’iPad 6, plus puissant et compatible avec l’Apple Pencil, à capacité de stockage égale (128 Go). Une mise à jour serait donc la bienvenue, même si iOS 12 tourne de manière tout à fait satisfaisante dessus.

L’iPad 6 aurait également un successeur l’année prochaine, au second semestre. D’après le média chinois, l’iPad 7, appelons-le comme ça, aura un écran 10“ (contre 9,7”) aux bordures réduites. On ne sait pas si cela signifie un remplacement de Touch ID par Face ID, comme sur les iPad Pro.

Amazon, qui veut rendre Alexa « omniprésente », a commis une grosse boulette. Un utilisateur allemand de l’assistant vocal a reçu par erreur les enregistrements d’un autre utilisateur, rapporte le magazine c’t.

Le premier utilisateur, surnommé pour l’article Martin Schneider, avait demandé cet été à Amazon à avoir accès à l’intégralité de ses données personnelles, comme le permet le RGPD. Sauf qu’au lieu de recevoir ses données à lui, Schneider a reçu celles, nombreuses, d’un autre utilisateur. Il s’est retrouvé avec 1 700 enregistrements vocaux ne lui appartenant pas.

N’arrivant pas à entrer en contact avec Amazon, Schneider a contacté le magazine c’t qui a analysé les enregistrements. À partir de toutes les informations distillées dans les commandes vocales (lieux pour la météo, prénoms et noms…), le média a facilement retrouvé le second utilisateur. Il s’avère que lui aussi avait réalisé une demande d’export de données dans le cadre du RGPD.

« Il s’agit d’une erreur humaine malencontreuse et d’un incident isolé, a déclaré Amazon à The Verge. Nous avons résolu le problème avec les deux clients concernés et pris des mesures pour améliorer encore nos opérations. Nous avons également contacté les autorités compétentes à titre préventif. »

Ce n’est pas la première fois qu’Alexa fait voler en éclat l’intimité d’un foyer. Au printemps, un couple américain s’est rendu compte qu’un de ses appareils Echo enregistrait à son insu ses discussions privées et les partageait ensuite à un contact présent dans le carnet d’adresses de la famille.

Vous pouvez consulter et supprimer l’historique de vos commandes vocales dans l’application Alexa (Paramètres > Compte Alexa > Historique) ainsi que dans votre espace client Amazon (Votre compte > Contenu et appareils > Confidentialité Alexa > Voir l’historique vocal). Il n’est pas possible de désactiver l’enregistrement automatique des commandes. Si vous ne voulez pas qu’Amazon les conserve, il faut faire le ménage régulièrement.

Amazon justifie ainsi l’enregistrement des requêtes vocales :

un enregistrement de ce que vous avez demandé est envoyé vers les serveurs d’Amazon pour que nos systèmes de reconnaissance vocale et de compréhension du langage naturel puissent traiter et répondre à votre demande. Nous associons vos demandes avec votre compte Amazon pour vous permettre d’accéder à d’autres services Amazon […] et vous offrir une expérience plus personnalisée. Par exemple, garder la trace des chansons que vous avez écoutées aide Alexa à choisir quelles chansons jouer lorsque vous dites « Alexa, joue de la musique ».

L'absence d'une encoche sur certains visuels marketing d'Apple a motivé une cliente américaine à porter plainte pour tromperie.

Courtney Davis, explique Business Insider avait précommandé son iPhone XS Max sans réaliser que son écran était pourvu d'une encoche.

C'est la deuxième année qu'Apple a des téléphones à encoche au catalogue, le sujet a été abondamment débattu depuis lors mais il faut croire que tout cela est passé à côté de la plaignante qui s'appuie sur certaines images du site d'Apple.

Tantôt on voit l'encoche, tantôt on ne la voit pas, aidé en cela par un fond d'écran dont une partie noire se fond avec cet élément de design. Dans les images qui présentent à la fois les XS et le XR, c'est sur le second que l'encoche est visible.

Cela peut donner l'impression que son camarade le XS n'en a pas. Ou, plus sûrement, Apple a voulu mettre en avant que le XR, modèle inédit dans sa gamme, était aussi pourvu de ce signe distinctif, avec ce qu'il implique comme fonctions.

La plaignante s'offusque également qu'Apple dans sa fiche technique compte les pixels situés dans les coins arrondis de l'écran, où il n'y en a justement pas. Un détail néanmoins précisé dans la page du produit :

L’écran de l’iPhone XR a des angles arrondis qui suivent la ligne élégante de l’appareil, et ces angles s’inscrivent dans un rectangle standard. Si l’on mesure ce rectangle, l’écran affiche une diagonale de 6,06 pouces (la zone d’affichage réelle est moindre).

Le site d'Apple montrant de nombreuses images de XS avec l'encoche, il est difficile de dire dans quelle mesure cette plainte sera jugée recevable.