La fuite du prototype d'iPhone 4G est dommageable pour Apple

Anthony Nelzin-Santos |

La révélation du prototype d'iPhone 4G par Gizmodo serait « particulièrement dommageable » pour Apple, selon un des avocats de la firme de Cupertino.

L'avocat en question, George Riley, aurait ainsi déclaré à un enquêteur : « avec la publication de détails sur le téléphone et ses fonctions […] les gens qui auraient autrement acheté un produit Apple existant vont attendre la sortie du prochain, affectant ainsi les ventes et les revenus d'Apple ». Ce n'est pas comme si Apple avait pris l'habitude de lancer un nouveau modèle d'iPhone chaque été…

Riley ne précise pas le montant estimé de la perte en question, se contentant de penser qu'elle sera « énorme ». Cette déclaration, qui fait partie des documents rendus publics dans le cadre de l'enquête sur la fuite de ce téléphone (lire : Gizmodo à Steve Jobs : « nous n'avons rien à perdre »), confirme au passage qu'il s'agit bien d'un prototype d'iPhone 4G.

Via CNN

Lire les commentaires →

L'iPad Camera Connection Kit incompatible avec l'iPhone

Anthony Nelzin-Santos |

Voilà peut-être pourquoi il s'appelle « l'iPad » Camera Connection Kit : le kit permettant de relier un appareil photo à la tablette d'Apple semble incompatible avec l'iPhone 3GS.

skitched

C'est d'autant plus dommage que l'adaptateur USB/Dock permet de relier d'autres choses qu'un appareil photo, par exemple un clavier filaire. Peut-être faudra-t-il attendre la sortie de l'iPhone OS 4, qui a récupéré beaucoup de fonctions de l'iPhone OS 3.2 de l'iPad.

Via TillSchadde

Lire les commentaires →

HP a bien failli ne pas racheter Palm

Christophe Laporte |

Avant l'annonce du rachat de Palm par HP, Jon Rubinstein a souvent déclaré que sa société pouvait réussir en restant indépendante et avait de nombreuses options qui se présentaient à elle afin de redevenir rentable. Un rapport remis à la SEC permet d'en savoir un peu plus sur la manière dont Palm a décidé de son avenir. Si HP a raflé la mise, Palm a bien failli tomber dans l'escarcelle d'un autre.

Première date clé : le 17 février. Les dirigeants de Palm se sont réunis pour examiner les différentes options qui s'offraient à eux. Il était question de fournir des licences de webOS, de vendre une partie de sa propriété intellectuelle ou encore de vendre complètement la société.

Manifestement, les prétendants ne manquaient pas : entre le 25 février et le 1er avril, Palm a reçu pas moins de 16 propositions. Finalement, la firme américaine a mené des négociations sérieuses avec cinq entreprises, dont HP. Pour des raisons de confidentialité, les noms des quatre autres sociétés n'ont pas été donnés. Dans les documents, elles sont appelées "entreprise A", "entreprise B", "entreprise C" et "entreprise D".

Il semble qu'assez tôt, Palm a été séduite par HP. Les firmes A et B étaient intéressées par un rachat alors que les entreprises C et D cherchaient à acquérir des brevets.

Début mars, le conseil d'administration de Palm a finalement décidé que la meilleure option était de vente de la société. Les deux autres scénarios auraient pour conséquence de diluer la propriété intellectuelle de Palm et ne changeraient rien à la problématique actuelle de l’entreprise. Le CA estimait notamment que Palm n'avait pas la masse critique suffisante pour lutter à armes égales avec ses concurrents.

Il est intéressant de noter que le discours de Rubinstein n'allait pas du tout dans ce sens mi-avril. Il évoquait encore la possibilité de s'en sortir seul, ainsi que les autres options abandonnées par son conseil d'administration (lire : Palm : nouveaux produits sur fond de nouvelles options). Cherchait-il à brouiller les cartes ou était-ce un véritable désaccord sur le fond ? Cela peut expliquer en tout cas pourquoi dans les jours qui ont suivi, des rumeurs laissaient entendre qu'il était sur le point d'être débarqué. Si tout ceci est exact, on peut légitimement se demander s’il fera de vieux os chez HP.

La première proposition de HP remonte au 13 avril, elle était prête à racheter l'ensemble des actions de la société pour un montant d'un milliard de dollars soit 4,75 $ l'action. Elle voulait également obtenir l'exclusivité des négociations pendant une période d'un mois.

Dans la foulée, l'entreprise A a fait une offre en cash de 600 millions de dollars alors que la B désirait mettre en place un programme d'échange d'actions.

HP a bien failli ne pas racheter Palm. Après avoir reçu toutes ces propositions, elle les a toutes déclinées, les estimant insuffisantes. D'autre part, elle a fait savoir à HP, qu'elle ne souhaitait pas entrer dans des négociations exclusives si elle ne revoyait pas son offre à la hausse, chose que HP a refusé de faire.

Alors que les sociétés A et B décidaient de jeter l'éponge, c'est la société C qui est revenue à la charge. Cette fois-ci, elle souhaitait racheter Palm et proposait un prix de rachat compris entre 6 et 7 $ l'action. Seule condition imposée : trouver un terrain d’entente dans les quatorze jours.

Le 19 avril, Palm a joué un coup de poker en envoyant des documents préliminaires afin de sceller un accord à la fois à HP et à la société C. Les dirigeants ont d'abord négocié pendant deux jours avec HP qui à la fin des négociations, a fini par réévaluer à la hausse sa proposition avec une offre à 5$ l'action. Dans le même temps, l'entreprise C a révisé son offre à la baisse ne proposant plus que 5,5 $ par action et exigeait 60 millions de dollars de frais si la transaction n'allait pas à son terme. Les deux entreprises ont discuté pendant trois jours sans parvenir à trouver un accord.

Alors qu'il négociait avec la société C, Jon Rubinstein a fait savoir à HP que son offre était insuffisante et qu'elle devait immédiatement la revoir à la hausse afin de rester en course. Le fabricant d'ordinateurs n'a pas trainé et a fait une offre à 5,70 $ le jour même. Le patron de Palm a ensuite fait savoir à la société C qu'il avait une meilleure offre et leur a demandé de surenchérir.

Au lieu de cela, la société C a proposé de racheter certains brevets de Palm et de prendre une licence non exclusive de webOS, le tout pour 800 millions de dollars. Les responsables de Palm ont décliné l'offre.

La suite, tout le monde la connait. HP et Palm ont peaufiné les derniers détails jusqu'au 28 avril et ont ensuite officialisé la nouvelle. Reste à savoir quelles sont les noms des sociétés derrière les entreprises A, B, C et D. Récemment, les noms de Lenovo, ZTE, Dell et HTC sont fréquemment revenus lorsqu'il était question de Palm.

On pourrait avoir le fin mot de l'histoire concernant la société C. En effet, cette dernière a mené des négociations avec Palm sans signer de NDA. Une chose est sure, pour agir ainsi, ce n'est pas Apple !

[via Engadget]

Sur le même sujet :
- Les PDA de Palm restés dans les cartons

Lire les commentaires →

L'iPad fait sa pub sur les kiosques à journaux

Anthony Nelzin-Santos |

On ne sait pas si l'iPad sauvera la presse, mais c'est sur les kiosques à journaux qu'Apple a décidé de faire la promotion de sa tablette, et avec le site du journal Le Monde à l'affiche — ça c'est de la mise en abyme.

IMG00173-20100517-1841

On rappelle que l'iPad arrivera en France le 28 mai, entre 499 et 699 € pour la version Wi-Fi, entre 599 et 799 € pour la version Wi-Fi + 3G (lire : Apple lancera l'iPad en France le 28 mai à partir de 499 €).

Merci Léo

Lire les commentaires →

Pad Racer : un jeu pour iPad que l'on pilote avec un iPhone

Christophe Laporte |

Pad Racer est un jeu de course d'arcades pour iPad. Jusque-là, rien de bien fantastique. C'est au niveau du dispositif que le logiciel se distingue de la concurrence. En effet, l'iPad sert uniquement d'écran central. Il vous faut piloter votre voiture depuis un iPhone ou un iPod touch. Là où les choses commencent à devenir intéressantes, c'est qu'il est possible de jouer à quatre simultanément.

À noter que le jeu en lui-même est vendu 3,99 €. Le programme permettant de piloter la voiture avec un iPhone ou un iPod est quant à lui disponible gratuitement au téléchargement.

Lire les commentaires →

Intel, Google et Sony autour de la télé

Florian Innocente |

C'est cette semaine qu'Intel, Google et Sony devraient annoncer une initiative commune autour du poste de télévision, une nouvelle plateforme baptisée "Smart TV" affirme le Financial Times. Le 19 mai s'ouvre Google I/O un rendez-vous de deux jours organisé par le moteur de recherche à destination des développeurs.

Les trois groupes amèneraient chacun leurs compétences pour faire de la télévision un objet "intelligent" et connecté à Internet, du moins mieux qu'il ne l'est actuellement avec certains modèles. Intel apporterait son processeur Atom, Google son système Android et Sony ses téléviseurs. En mars dernier ce rapprochement avait été déjà évoqué, avec en plus Logitech pour la partie télécommandes (lire Google TV : un concurrent de poids pour l’Apple TV).

En plus de son OS, Google offrirait un SDK permettant la création d'applications fonctionnant sur la télévision, et aux fabricants de ces téléviseurs des promesses de partages de revenus publicitaires…

Apple, de son côté, a déjà mis un pied près du téléviseur avec son Apple TV, mais sans que cela ne se traduise en une activité très significative. Lors de ses derniers résultats trimestriels, fin avril, elle expliquait que le marché de l'Apple TV était "minuscule" mais elle y restait, estimant qu'il y avait quelque chose d'intéressant à faire.

Lire les commentaires →

Quel est l'iPad qui vous tente le plus ?

Christophe Laporte |

Récemment, nous vous demandions votre avis sur les forfaits iPad Wi-Fi + 3G. Vous êtes une très large majorité (77 %) à les trouver hors de prix. À l'inverse, vous n'êtes que 1 % à les trouver pas cher du tout.

Maintenant, que toutes les informations relatives à la commercialisation de l'iPad sont disponibles, nous vous demandons quel est l'iPad qui vous branche le plus. Pour voter, rendez-vous sur la page d'accueil.

Lire les commentaires →

Pages