L'écran pliable de Sharp mettrait un grand téléphone dans une petite poche

Florian Innocente |

À le voir se plier ainsi on en aurait presque mal pour cet écran de Sharp qui a montré ce prototype de dalle OLED très flexible. Plutôt que de faire comme Samsung et Huawei qui ouvrent leurs téléphones pliables comme des livres, pour agrandir la surface utilisable, cet appareil joue la carte de la compacité et s'inspire des téléphones à clapet.

On part d'un format d'écran comme les connaît aujourd'hui — ici un 6,18" en 1 440 x 3 040 — et on replie vers l'intérieur, comme un poudrier, pour glisser ça plus facilement dans une poche. Pour rester dans le domaine technique, ça rappelle vaguement un Gameboy Advance SP ou un Tricordeur.

Sharp a expliqué qu'il était tout aussi envisageable de concevoir un design où l'écran est plié vers l'extérieur, à la façon du Mate X de Huawei. Cet écran est supposé résister à 300 000 mouvements avant de commencer à s'abîmer. Samsung, pour son Fold, a annoncé 200 000 pliages, soit une résistance de 5 ans à raison d'un peu plus de 100 manipulations par jour. Samsung en est toutefois arrivé à un stade où sa technologie est sur le point d'être commercialisée.

Sharp n'a donné aucune indication sur quand et comment cet écran pourrait être utilisé — le fabricant en tant que tel ne pèse pas lourd dans le marché du mobile — et on devine en voyant la vidéo qu'il s'agit avant tout d'un écran et pas encore d'un téléphone avec toutes ses fonctions.

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Comment contourner les paywalls avec Apple News+

Stéphane Moussie |

Contre un abonnement de 9,99 $/mois, Apple News+ donne accès à un catalogue de centaines de magazines et de journaux… pour peu qu'on reste dans l'application Apple News.

Si vous vous baladez sur le web et que vous ouvrez un article du Wall Street Journal, par exemple, le quotidien a beau faire partie de l'abonnement, vous ne pourrez pas lire l'intégralité de l'article sur le site en raison d'un paywall. Apple News+ ne fournit pas d'identifiant pour se connecter au site du Wall Street Journal et ainsi passer le paywall.

Une solution existe néanmoins. Ouvrez le menu de partage de Safari, sélectionnez « Ouvrir dans News » et l'article s'affichera alors en intégralité dans l'app Apple News. Ça ne fonctionne bien entendu qu'avec les publications qui sont comprises dans Apple News+ et c'est limité à iOS. Il n'est apparemment pas possible de faire de même avec l'app Apple News sur macOS (il faudra chercher l'article manuellement dans cette app).

Pour rappel, Apple News et le bouquet payant Apple News+ sont toujours réservés aux pays anglo-saxons. Vous pouvez afficher l'app Apple News en changeant simplement la région de votre appareil iOS (Réglages > Général > Langue et région > Région > États-Unis), mais pour vous abonner à Apple News+, il vous faudra un compte App Store américain, britannique, australien ou canadien avec un moyen de paiement valide.

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Disney+ : lancement en novembre aux États-Unis pour 6,99 $ par mois

Nicolas Furno |

Disney a officialisé dans la nuit le lancement de Disney+, son service de streaming vidéo. Les rumeurs avaient vu juste : tous les contenus de Disney seront rassemblés sur un même service, et le géant du divertissement crée aussi des contenus originaux pour alimenter ce concurrent de Netflix. Il manquait essentiellement deux informations et on les a désormais : Disney+ ouvrira le 12 novembre aux États-Unis et il coûtera 6,99 $ par mois (ou 69,99 $ par an), un prix que l’on n’imaginait pas si bas.

L’interface de Disney+, classique et efficace (@RobertIger)

Offrir tout le contenu de Disney, c’est proposer tous les classiques d’animation de la firme, mais c’est loin d’être tout. Tous les films d’animation de Pixar seront présents, tout comme tous les blockbusters de la licence Marvel, tous les films de la licence Star Wars ou encore tous les contenus produits par National Geographic. Ajoutez à cela toutes les séries et autres films dérivés et vous obtenez un catalogue bien complet. Et ce n’est pas fini : Disney possède désormais le catalogue de 21st Century Fox et on le retrouvera aussi sur Disney+, à commencer par Les Simpsons.

Pour la première année de son nouveau service, Disney prévoit d’offrir 500 longs-métrages et plus de 7 500 épisodes de série1. À ces contenus existants, il faudra ajouter au moins dix nouveaux longs-métrages et au moins 25 séries originales créées pour le service. Disney a d’ailleurs officialisé quelques créations, et notamment la série The Mandalorian qui se déroule dans l’univers de Star Wars et plusieurs séries dans l’univers Marvel. Et si cela ne vous suffit toujours pas, l’entreprise a prévu d’offrir des abonnements groupés avec ESPN+ et Hulu, pour compléter cette offre.

Disney+ sera disponible partout, des téléviseurs connectés aux smartphones, en passant par les tablettes, consoles et boîtiers connectés aux TV. Sony et Roku ont déjà signé des accords pour intégrer le nouveau service, mais on imagine que tout le monde voudra le proposer dès le premier jour. Comme avec Netflix, on pourra définir plusieurs profils pour les membres de la famille (on ne sait pas combien de personnes pourront utiliser le service en même temps) et Disney met en avant les contrôles parentaux, l’un de ses points forts. Sur le plan technique, on devrait bénéficier de la meilleure qualité disponible, y compris de la 4K HDR sur les contenus plus récents.

Disney a fait un effort sur le plan tarifaire, en visant deux dollars sous le minimum requis par Netflix (8,99 $ aux États-Unis). On ne sait pas si c’est une promotion de lancement, mais on imagine que Disney+ augmentera sans doute ses prix dans les années qui viennent, à mesure que le catalogue se remplit. En attendant, c’est probablement une limite haute pour les services qui se lanceront en même temps… on pense évidemment à Apple TV+ qui disposera d’un catalogue nettement plus réduit en comparaison.

Un « hub » qui regroupe du contenu associé à un autre, ici un long-métrage d’animation Disney (Vaiana : La Légende du bout du monde en France).

Disney espère rassembler entre 60 et 90 millions d’abonnés dans le monde à la fin de 2024. À titre de comparaison, Netflix compte actuellement 139 millions d’abonnés, mais ce nouveau concurrent devrait indéniablement lui faire de l’ombre. Disney n’a pas donné de dates précises pour le déploiement du service à l’international, mais Disney+ devrait être disponible en Europe de l’Ouest dès le premier trimestre 2020. L’entreprise n’a manifestement pas de temps à perdre…


  1. Netflix a lancé son offre de streaming en 2007 avec un millier de films et séries seulement. ↩︎

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Abonnement : Apple ajoute une alerte de confirmation dans l'App Store

Mickaël Bazoge |

Apple a ajouté une étape de confirmation supplémentaire pour valider un abonnement dans une application. Il s’agit d’une alerte qui demande si oui ou non, l’utilisateur veut vraiment de l’abonnement pour lequel il s’apprête à souscrire. Toucher Annuler revient à… annuler l’abonnement sans qu’il soit entré en vigueur. L’opération annule aussi l’éventuelle période d’essai qui accompagne généralement un forfait.

Dans l’app Evernote.

Cette fenêtre pop-up n’a l’air de rien, mais elle empêchera bon nombre de mauvaises manipulations et de souscriptions non désirées. De plus, elle informe clairement l’utilisateur que l’abonnement se poursuivra à moins qu’il ne soit résilié dans les réglages « au plus tard un jour avant la fin de la période d’abonnement ».

Pour se désabonner ou consulter les abonnements qui ont été souscrits, on peut se rendre dans le profil de l’App Store (la petite bulle en haut à droite de la page d’accueil de la boutique), ou dans le panneau iTunes Store et App Store des réglages d’iOS et afficher l’identifiant.

Dans l'app Bear.

Cette alerte apparait alors que l’on a beaucoup parlé de ces applications qui tentent de faire les poches des utilisateurs (ici, . Ces apps exploitent des techniques de margoulins qui poussent l’utilisateur à s’abonner bien malgré lui. Fin janvier, Apple clarifiait les règles des abonnements pour les développeurs.

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Tinder devient l’app (hors jeux) la plus rentable, devant Netflix

Mickaël Bazoge |

Tinder est devenu l’application la plus rentable des boutiques d’Apple et de Google, selon Sensor Tower. Au premier trimestre 2019, le service de rencontres a chipé ce trophée à Netflix qui le détenait depuis des années. Et ça ne devrait pas s’arranger pour l’entreprise de SVOD : les nouveaux utilisateurs n’ont plus la possibilité de s’abonner depuis l’application ; c’était le cas sur Android depuis mai dernier, et ça l’est sur iOS depuis le mois de décembre.

Sur le seul App Store, Netflix a engrangé un chiffre d’affaires de 853 millions de dollars l’an dernier, toujours d’après les chiffres de Sensor Tower. Avec une commission de 30%, Apple aurait empoché 256 millions, mais Netflix bénéficierait d’un taux de 15% dès la première année d’abonnement (normalement, c’est 30% sur l’abonnement la première année, puis 15%).

Dans un cas comme dans l’autre, c’est beaucoup d’argent sur lequel Apple s’assoit désormais, même si cela ne représente qu’une goutte d’eau dans l’océan des ventes du constructeur. Malgré tout, pour une entreprise qui mise clairement sur les services, la perte de Netflix a sans doute été vécue comme une mauvaise nouvelle même si Tim Cook a fait contre mauvaise fortune bon cœur (lire : Tim Cook ne s'alarme pas face aux gros éditeurs qui retirent les abonnements sur l'App Store).

Sur les trois premiers mois de l’année, Netflix a généré 216,3 millions de dollars sur l’App Store et le Play Store ; c’est 15% de moins par rapport au dernier trimestre 2018. Rappelons que les utilisateurs qui se sont abonnés depuis l’application iOS continuent d’être facturés par l’App Store. Seuls les nouveaux clients doivent souscrire depuis le site de Netflix directement.

De son côté, Tinder a bénéficié d’une progression de son chiffre d’affaires de 42% sur les deux boutiques au premier trimestre (par rapport à la même période de 2018), soit 260,7 millions de dollars. Ce qui en fait l’application mobile — hors jeux — la plus rentable.

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Les enceintes connectées marchent fort en Europe

Florian Innocente |

Le marché des enceintes intelligentes se porte très bien en Europe, merci pour lui. Dans son étude portant sur le dernier trimestre 2018, IDC a comptabilisé 7,5 millions de ces appareils livrés sur le continent européen.

Une croissance de 127 % d'une année sur l'autre, portée par l'arrivée d'Amazon et de Google dans davantage de pays. Ce n'est qu'un début puisque de nombreux autres restent à fournir, au fur et à mesure qu'Alexa et Google Assistant apprennent des langues. Alexa par exemple doit encore visiter la Suède, la Norvège, la Finlande, l'Autriche, la Grèce, les Pays-bas, le Portugal…

Au total ce sont 16 millions d'enceintes intelligentes qui ont été écoulées en 2018 sur notre continent. D'ici quatre ans, avec 48 millions d'unités en circulation, IDC considère que ces produits représenteront le quart des équipements connectés domestiques, soit la deuxième catégorie derrière les Smart TV (à 41 %).

L'institut estime que l'on a dépassé le stade de la curiosité pour ces produits, leurs clients n'hésitent plus à en remplir la maison (lire Amazon : Alexa est en panne pour le jour de Noël). Une autre étude le mois dernier, affirmait de son côté que le public français restait sceptique (lire Les assistants intelligents doivent encore convaincre les clients français de leur utilité).

Lors du dernier trimestre, Amazon et Google ont été les deux principaux fournisseurs en matériels pour la maison au sens large, avec une part de marché cumulée de 34 %. Leurs appareils à oreilles ont leurs détracteurs mais l'attrait pour Alexa et Google Assistant est indéniable. Samsung, LG et Sony, avec leurs enceintes mais surtout avec leurs téléviseurs sont derrière les deux américains.

Ventes en Europe d'équipements domestiques connectés

Il faut dire que le duo s'est battu à coup de promotions pendant le Black Friday et pour Noël. Et puis, même sans promotion, les prix de la plupart des modèles Echo et Home ne sont guère un obstacle. Amazon et Google vendent leurs enceintes comme d'autres du shampoing.

En janvier, Amazon révélait que 100 millions d'appareils compatibles avec Alexa avait été vendus à travers le monde depuis 2014, année de lancement de sa gamme Echo.

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Les nouveautés du Galaxy S10 qu'il nous tarde de voir dans l'iPhone

Stéphane Moussie |

Après un Galaxy S9 qui ne changeait pas grand-chose par rapport à son prédécesseur, Samsung a fait évoluer plus significativement son modèle phare. Plutôt qu’un test du Galaxy S10 — c’est un excellent smartphone, merci pour lui —, voici ses nouveautés qui ont retenu notre attention et qu’on aimerait bien voir figurer dans l’iPhone.

L’appareil photo ultra grand-angle

La plus grande nouveauté du Galaxy S10, c’est son appareil photo. Alors que le S9 avait un module unique à l’arrière (double module sur le S9+), c’est une rangée de trois modules qui ornent le dos du S10 et du S10+.

N’est-ce pas un peu ridicule, cette multiplication des capteurs/objectifs quand le Pixel de Google montre qu’il est possible de faire des prouesses avec un seul appareil (et une bonne dose d’IA) ? Eh bien non.

Si sur le plan esthétique et même pratique on peut pester contre cette ribambelle d’objectifs — gare où vous posez les doigts —, leur multiplicité offre une polyvalence inégalable. Car le Galaxy S10 a trois modules pour autant d’optiques différentes :

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