Les actus du jour sur iGeneration-86049

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Vous utilisiez encore la bonne vieille application Géoportail ? Vous avez peut-être été surpris de voir apparaitre la nouvelle application Cartes IGN à sa place. En mêlant ses propres cartes à celles d’OpenStreetMaps, ainsi qu’aux données des Services départementaux d’incendie et de secours (SDIS), de l’Office national des forêts (ONF) ou encore des Parcs régionaux et nationaux, l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) veut vous faire découvrir la France « autrement ».

Cartes IGN. Image iGeneration.

Comme le « portail national de la connaissance du territoire » encore disponible sur le web, l’application Cartes IGN se distingue par ses fonctionnalités de comparaison des fonds de carte. Vous pourrez ainsi comparer les cartes contemporaines à l’historique de 1950 au 1:50 000, à la carte de l’état-major du 19e siècle et même à la fameuse carte des Cassini. Les vues « satellite » peuvent aussi être comparées aux photographies aériennes de 2006-2010, 2000-2005 et 1950-1965.

Cartes IGN n’est pas seulement une machine à remonter le temps géographique, mais une véritable application de navigation, largement basée sur les données open source d’OpenStreetMap. La fonctionnalité « Explorer » permet de découvrir des points d’intérêt autour de soi, dans un rayon déterminé par la durée ou la distance parcourue à pied ou en voiture, une manière amusante de sortir des sentiers battus.

L’application, qui s’appuie sur les services de la nouvelle Géoplateforme notamment hébergée par OVHcloud, veut aussi lever « le voile sur les 90 % du territoire (terres agricoles, forêts, plages…) invisibilisés par les applications des géants du numérique. » Cartes IGN peut ainsi donner la date de construction et le nombre d’étages d’un bâtiment, le type de culture d’une parcelle agricole, les essences forestières d’un massif, la localisation des commerces, la population d’une commune ou encore… la hauteur à laquelle vous pouvez faire voler votre drone.

Pour ne rien gâcher, l’application permet de tracer un chemin point à point et afficher le profil altimétrique d’un itinéraire, une fonctionnalité qui ravira les randonneurs comme les cyclistes. Disponible sur iPhone comme sur iPad, elle peut être installée sur les Mac à puce Apple depuis le Mac App Store.

À l’occasion de sa conférence annuelle, Google a présenté pour Android toute une série de mesures visant à lutter contre le fléau des vols de smartphones. Une nouvelle fonction sera capable de détecter automatiquement un vol à l’arraché et de verrouiller l’appareil immédiatement, empêchant ainsi le malandrin d’utiliser son butin pour quoi que ce soit.

Cette détection de vol s’appuiera sur les mouvements du téléphone et une dose d’intelligence artificielle. Google ne détaille pas le comportement servant de modèle, mais il y a sans nul doute une brusque accélération et de grosses secousses dans l’équation.

Si pour une raison ou une autre ce verrouillage automatique et immédiat ne fonctionne pas, Google a prévu une autre protection. Dans le cas où le brigand couperait la connexion réseau (typiquement pour éviter d’être localisé), le téléphone se verrouillera automatiquement. De même, il pourra activer automatiquement le verrouillage spécial en cas de nombreuses erreurs de saisie du code.

Ces deux nouvelles fonctionnalités seront disponibles sur tous les smartphones équipés d’Android 10 ou ultérieur dans le courant de l’année. Apple a récemment amélioré la sécurité de l’iPhone en cas de vol, mais il n’y a pas d’équivalent à la future fonction de détection de vol à l’arraché d’Android.

Ce n’est pas tout, Google va également déployer d’autres protections, comme un verrouillage à distance plus facile, la création d’un espace sécurisé avec un code (certains fabricants Android proposent déjà cette fonction) et une fonction empêchant le voleur d’utiliser le smartphone après l’avoir réinitialisé (l’équivalent du verrouillage d’activation de l’iPhone qui existe depuis longtemps). Ces deux dernières nouveautés seront réservées à Android 15.

Le nouvel iPad Pro est si fin qu’il est même le produit le plus fin jamais créé par Apple, ce n’est pas rien. Si cette finesse impressionne tous ceux qui ont pu toucher les nouvelles tablettes, va-t-elle poser un problème au quotidien ? Il ne faudrait pas que cette affinement record se fasse au détriment de la solidité, d’autant que les iPad Pro n’ont jamais été particulièrement résistants et ont toujours rapidement cassé lorsqu’ils sont pliés.

C’est toujours vrai avec la génération 2024, mais bonne nouvelle : le massacre opéré par JerryRigEverything sur YouTube prouve que les nouveaux iPad Pro sont même plus résistants que les anciens modèles. Apple a ajouté un élément de structure au milieu de la tablette, justement pour améliorer la résistance en cas de pliage malencontreux. Cet élément a beau être tout aussi fin que le reste, il fait bien son travail et empêche le youtubeur de casser l’appareil en le pliant en mode paysage. Dans l’autre sens, c’est le port USB-C qui est le point faible, détruisant rapidement l’écran et puis toute la tablette dans la foulée.

Cela reste malgré tout une bonne nouvelle : un iPad Pro 13 pouces de 2024 devrait nettement mieux résister en usage courant que ses prédécesseurs. Mieux vaut quand même limiter les risques en plaçant les tablettes bien à la verticale dans un sac, sans positionner des objets par dessus qui pourraient forcer sur l’appareil.

Les rangs des abonnés à la formule payante avec des publicités de Netflix continuent de grossir. L'offre gagne en popularité face à des formules sans pub encore dominantes.

Netflix a fait un point d'étape sur l'attractivité de sa formule d'abonnement avec des publicités lors d'une conférence destinée aux annonceurs. Il s'agissait de les convaincre de venir placarder plus de pubs. Le service a déclaré avoir 40 millions d'utilisateurs mensuels actifs à travers le monde sur cette offre la moins chère de sa grille. Ils étaient 5 millions il y a un an, 12 millions en octobre et 23 millions en janvier.

Crédit : Netflix.

Autre donnée qui témoigne de cet intérêt croissant, plus de 40 % des nouvelles souscriptions vont vers cette offre dans les pays où elle existe. Les opportunités sont loin d'être épuisées, car ce mode d'accès est très loin d'être déployé (son lancement date de la fin 2022).

Netflix n'a pas précisé où il en était sur ce point. En janvier dernier il n'y avait encore que 12 pays alors que le service est « virtuellement présent partout » dans le monde — sur plus de 130 marchés — exception faite de la Chine et de la Russie. En l'absence d'une disponibilité plus globale, cette offre reste largement minoritaire. Elle pèse pour un peu moins de 15 % des abonnés, ceux-ci étant 270 millions au total.

D'autres chiffres ont été avancés pour tenter d'établir un portrait-robot du client type de cette formule (vendue 5,99 € par mois en France contre 13,49 € pour la suivante dépourvue réclames). Il a 37 ans en moyenne, il est plus jeune et dispose de revenus supérieurs à celui du public de la télévision linéaire.

70 % de ces abonnés regardent Netflix plus de 10 heures par mois, 50 % le font plus de 20 heures. Autre argument à destination des annonceurs : « Les membres de Netflix sont environ deux fois plus susceptibles de réagir à une publicité sur Netflix par rapport aux autres services de streaming et de télévision linéaire. ».

Au fil du temps Netflix a rebattu les cartes de ses formules en musclant la première. Les programmes sont diffusés en 1080p (mais on n'a pas accès à 100 % du catalogue, c'est le cas uniquement pour les jeux mobiles), on peut utiliser deux appareils à la fois qui peuvent chacun profiter de la fonction de téléchargement.

L'un de ses principaux concurrents à Netflix, Disney+, a aligné une offre au même prix et avec des caractéristiques similaires, sans limites sur le catalogue, mais sans la fonction de téléchargement.

Le rêve des uns, celui des clients réclamant de pouvoir faire tourner macOS sur leur iPad, est le cauchemar des autres, celui des responsables d’Apple craignant le procès en incapacité de la tablette. Les déclarations de Tom Boger, vice-président responsable du marketing du Mac et de l’iPad, sur la complémentarité des deux plateformes n’ont pas suffi. Greg Jowziak, markéteux en chef de la firme de Cupertino, en remet une couche dans une interview à Fast Company en assurant que « la majorité des clients du Mac ont un iPad et utilisent les deux ».

Image Apple.

« Une grande partie des clients de l’iPad ont un Mac, certains d’entre eux ont même un PC », ajoute-t-il, « vous utilisez l’outil le plus sensé au moment t. Ce sont deux outils différents. » Alors que l’iPad Pro a explicitement été conçu comme le seul ordinateur (mais « qu’est-ce qu’un ordinateur ? ») capable de prendre la relève du bon vieux Mac, il souffre aujourd’hui de la comparaison avec les machines Apple Silicon, qui ont récupéré ses meilleurs attributs sans rien perdre de leur polyvalence.

Le risque de la cannibalisation s’est renversé. Les ventes d’iPad ont tant baissé qu’elles ont fait un bond de dix ans en arrière, alors que le Mac ne s’est jamais aussi bien porté, et si macOS n’est pas exempt de critiques, les limites d’iPadOS sont d’autant plus apparentes que les promesses d’Apple sont intenables. Avant d’être complémentaires, l’iPad et le Mac sont bel et bien concurrents, ne serait-ce que sur le plan tarifaire. Même le « simple » iPad est maintenant présenté avec son clavier et son stylet, une configuration valant la coquette somme de 827 €.

Voilà pourquoi la déclaration de Jozwiak est riche d’enseignements : elle semble prouver qu’une majorité de clients ne se pose pas de questions, mais achète les deux produits, quitte à ce qu’ils soient partiellement redondants. L’iPad profite d’une déclinaison du système d’exploitation de l’ordinateur personnel par excellence, le smartphone, tandis que le Mac bénéficie d’une plus grande ouverture. Dans ce sens, la fameuse métaphore du camion tient toujours, chacun trace sa route dans son couloir.

L’iPad et le Mac ne sont que différentes expressions d’un même matériel, mais l’un est plus flexible que l’autre, à vous de choisir dans quel sens lire cette phrase selon votre humeur et vos usages. « C’est une drôle d’affaire de perception », dit John Ternus, vice-président d’Apple responsable du matériel, « les amateurs du Mac se font peut-être une idée de ce que doit être un professionnel. Vous avez vu ce que l’équipe de Procreate fait avec l’Apple Pencil Pro. Il n’y a pas d’application de dessin plus professionnelle dans le monde que Procreate ».

Ce n’est pas tous les jours que les responsables qu’Apple montent ainsi au créneau, alors même que l’articulation entre l’iPad et le Mac est un vieux débat, tranché depuis longtemps par Tim Cook. Mais puisque Jozwiak déclare très sérieusement que son entreprise a « simplifié la gamme » alors qu’il faut des pages entières pour détailler la compatibilité de tel clavier ou de tel stylet, les gens peuvent toujours rêver d’un Mac tactile ou d’un iPad sur macOS.

Eve donne des nouvelles de la version Android de son app, qui devait arriver à l’origine en 2023. Si son développement a pris du retard, c’est parce qu’il manquait des briques dans le système mobile de Google. Les Google Home API ont été développées notamment par rapport aux demandes du constructeur allemand et elles vont lui permettre de créer son app avec les mêmes fonctionnalités que sous iOS, où elle était seulement proposée jusque-là.

La version Android de l’app Eve (image Eve).

Comme on a pu en faire l’expérience en testant la prise connectée Eve en version Matter, l’ajout dans l’écosystème Android était jusque-là bien plus complexe que côté iOS. Les API ajoutées par Google devraient améliorer la situation, avec un processus d’ajout qui rappelle celui imaginé par Apple à l’origine pour HomeKit. On pourra scanner le code Matter de n’importe quel appareil et l’ajouter à Google Home dans la foulée, ce qu’Eve pourra exploiter dans son app. Le constructeur estime d’ailleurs pouvoir reproduire le fonctionnement entièrement local, avec avec une connexion initiale directe en Bluetooth, puis un transfert à un routeur de bordure Thread, les appareils du constructeur reposant toujours sur ce protocole matériel.

Eve ne donne pas de date de sortie pour la version Android de son app, en grande partie parce que ces nouvelles API Google Home ne sont pas encore disponibles dans la version publique d’Android. Le géant de la recherche indique que les premières apps qui pourront les exploiter seront distribuées à partir de l’automne sur Google Play et on imagine que c’est aussi cette période qui est visée par Eve. À noter que d’autres acteurs du secteur ont travaillé avec Google sur ces API, comme Aqara, Yale, Nanoleaf, Tuya, LG ou encore Volvo.

Image Google.

Sacrée journée pour les fans d’émulation. Dans l’après-midi est apparu sur l’App Store PPSSPP, un émulateur PSP en développement depuis plus de 10 ans. Peu après a été mis en ligne sur la boutique Retroarch, un multi-émulateur bien connu embarquant de quoi lancer une pelletée de consoles rétro. On y trouve entre autres la DS, la PSP, la PS1 ou encore la Mega Drive. La liste complète de la quarantaine de machines proposée est disponible sur la fiche de l’App Store.

Retroarch pour iOS.

Retroarch prend en charge les manettes, les gyroscopes et propose tout un tas d’options pour les utilisateurs avancés. Si l’app est moins facile d’accès que d’autres comme Delta, l’interface a été traduite en français. Une déclinaison tvOS est également disponible, et l’app peut être téléchargée gratuitement pour peu que vous ayez iOS 14.2. Une version Mac est en ligne depuis un bout de temps, à aller chercher sur le site des développeurs.

Un portage du freeware Cave Story sur PPSSPP pour iOS.

De son côté, PPSSPP arrive livré avec une petite boutique de démos et autres projets amateurs. L’application ne prend pas en charge JIT, mais son développeur promet que les performances devraient rester bonnes sur les iPhone récents. Le Magic Keyboard des iPad n’est pas pris en charge pour le moment, mais une mise à jour devrait corriger ce problème par la suite. PPSSPP est proposé gratuitement et nécessite iOS 12. Une version payante pourrait arriver par la suite, sans fonction supplémentaire et servant uniquement à remercier son créateur.

iOS 17.5 a visiblement apporté un bien étrange bug : la mise à jour ferait ressurgir d’anciennes photos supprimées il y a des années. MacRumors a repéré un long fil Reddit dans lequel de nombreux utilisateurs se plaignent d’avoir retrouvé de vieilles photos coquines supprimées il y a longtemps. Elles seraient apparues par surprise après la mise à jour dans l’onglet « Récentes » de leurs photothèques iCloud.

Image : iGeneration.

Les témoignages sont divers, certains expliquant avoir vu ressurgir des photos datant de 2010 qui n’arrêteraient pas de réapparaître, même en les supprimant à nouveau. « Une photo de septembre 2022 est revenue de nulle part dans la section Récentes de l'application Photos », affirme un utilisateur. « J'ai un petit nombre de photos de 2016 qui sont soudainement apparues à la fin de ma catégorie Récentes », s’étonne un autre. De nombreux commentateurs précisent avoir le même problème, et un petit nombre d’utilisateurs s’était déjà plaint de ce problème sur la bêta 4 la semaine dernière.

Sur le principe, les photos supprimées sont effacées d’un iPhone après 30 jours. Le souci ne semble pas venir de là étant donné que certains voient réapparaitre des photos prises il y a des années. Difficile de dire d’où vient le problème : souci d’indexation ? Bug de synchronisation iCloud ? Corruption de la photothèque ? The Verge note que certains utilisateurs ont également vu ressortir de vieux messages vocaux supprimés.

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Les augmentations des services vidéo n’épargnent personne, pas même les abonnés des services spécialisés. Après Netflix, Disney+ ou encore Apple TV+, Crunchyroll, bien connu des amateurs d’animation japonaise, a annoncé au début du mois une hausse des factures.

Image Crunchyroll

L’abonnement Fan, qui donne accès à tout le catalogue d’anime sur un écran à la fois, passe de 4,99 €/mois à 5,99 €/mois. L’offre Mega Fan, qui comprend en plus un mode hors ligne, quatre écrans et un catalogue de jeux, passe quant à elle de 6,49 €/mois à 7,99 €/mois. Le tarif de l’abonnement annuel Mega Fan a également été revu à la hausse, à 79,99 €. Autre changement contrariant : l’essai gratuit ne dure plus que 7 jours au lieu de 14.

Crunchyroll justifie ces prix plus élevés par son « investissement [pour] obtenir plus d'anime, des services additionnels comme la musique et les jeux, et d'autres avantages de membres » et fait valoir que c’est la première augmentation depuis 2019. L’offre avec publicité qui permet de regarder une petite partie du catalogue reste disponible.

Crunchyroll comprend des anime très populaires, comme Jujutsu Kaisen, Demon Slayer, Kaiju No. 8 ou encore My Hero Academia. Son application Apple est compatible avec l’iPhone, l’iPad, l’Apple TV et même le Vision Pro.

À l’approche de la journée mondiale de sensibilisation à l’accessibilité, Apple a dévoilé toute une série de nouveautés qui faciliteront l’utilisation de ses appareils par les personnes en situation de handicap, et même au-delà.

Suivi oculaire

Une des nouveautés les plus marquantes est une technologie de suivi oculaire qui permettra de contrôler son iPhone ou son iPad avec son regard. Il n’y aura pas besoin d’appareil supplémentaire, c’est la caméra avant du terminal ainsi qu’une bonne dose d’apprentissage automatique qui permettront ce nouveau mode d’interaction.

Le suivi oculaire fonctionnera à travers tout le système et toutes les applications. On ne sait pas encore si tous les modèles d’iPhone et d’iPad seront compatibles. Dans la vidéo de présentation, c’est un iPad 10 qui semble employé, ce qui voudrait dire qu’une caméra TrueDepth ne sera pas indispensable.

Réduction du mal des transports

Dans un tout autre genre, une future fonctionnalité va s’attaquer au mal des transports, cet effet de nausée qu’ont beaucoup de personnes lorsqu’elles utilisent leur iPhone ou leur iPad en voiture — on parle évidemment des passagers, pas des conducteurs.

Le mal des transports est causé par une opposition entre les informations fournies par les yeux et celles données par l’oreille interne. Pour réduire cette opposition et donc le trouble, Apple a imaginé une fonctionnalité qui ajoute sur l’écran de petits points animés qui représentent les changements de mouvement du véhicule.

Les points, qui ne gênent pas trop le contenu principal, se déplacent en suivant les indications des capteurs du terminal. On pourra faire en sorte que cette fonction s’active automatiquement lors des trajets en voiture ou bien la lancer manuellement depuis le centre de contrôle. À voir jusqu'à quel point cette nouveauté est efficace.

Retours haptiques pour la musique

Pour les personnes sourdes ou malentendantes, une nouvelle fonction va faire battre le Taptic Engine au rythme de la musique pour leur faire ressentir ce type de contenu. Music Haptics fonctionnera avec des millions de titres sur Apple Music et une API sera mise à disposition pour que les apps tierces reprennent cette fonctionnalité.

CarPlay plus accessible

CarPlay fera un grand bond en avant en matière d’accessibilité en gagnant plusieurs améliorations d’un coup, dont le contrôle vocal, les filtres de couleur et l’identification des sons. Avec cette dernière, les personnes sourdes ou malentendantes pourront définir des alertes visuelles sur l’écran du véhicule quand un son particulier sera reconnu, par exemple une alarme.

Des fonctions vocales plus poussées

Des avancées auront également trait à la voix. Des raccourcis vocaux permettront de faire exécuter à Siri des tâches complexes et le système pourra comprendre les utilisateurs qui ont des troubles du langage.

Beaucoup d’autres améliorations à venir

En plus de tout ça, Apple va améliorer des fonctions d’accessibilité existantes, comme VoiceOver qui comprendra des voix supplémentaires et la Loupe qui aura un nouveau mode lecture.

Toutes ces nouveautés seront disponibles dans le courant de l’année, sans plus de précision. Il y a fort à parier qu’elles feront partie d’iOS 18 et iPadOS 18.

Si vous laissez votre app Lydia Comptes se mettre à jour depuis l'App Store sans y prêter attention, il y a fort à parier qu'une surprise vous attende. La fintech a revu le nom, la charte graphique et l'offre de son service. Ne cherchez plus "Lydia Comptes" mais "Sumeria" dont la couleur fétiche est un vert qui sied davantage à l'univers feutré de la banque que le bleu employé jusqu'alors, ainsi qu'un zeste de skeuomorphisme comme à la grande époque.

Ce changement est la prolongation d'un autre survenu le mois dernier lorsque Lydia Solutions a décliné ses prestations en deux apps. D'un côté Lydia Comptes pour la partie bancaire, de l'autre le retour de Lydia, tout court, pour les paiements entre amis.

Lydia lance une seconde app plus épurée uniquement dédiée aux paiements entre amis

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La nouvelle app Sumeria se veut un modèle de simplicité pour gérer ses dépôts sans trop de manipulations ni écrans. Pour aller vers son objectif de 5 millions de clients d'ici 2027, Sumeria utilise la rémunération de compte comme carotte. Elle est de 4 % durant les trois premiers mois qui suivent l'ouverture du compte puis elle descend à 2 % (le taux est appliqué si le client a atteint le nombre minimal de transactions par carte Sumeria dans le mois fixé à 15 transactions par mois).

Ce compte courant est accompagné d'une carte VISA sans frais à l’étranger, d'un IBAN et des cartes virtuelles pour payer en ligne de manière plus sécurisée.

La prochaine étape pour Lydia pourrait être celle des offres de crédit avant 2026, une activité pour laquelle la fintech a fait une demande d'agrément.

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