La Banque Postale a activé Apple Pay ! Si vous disposez d’une carte de paiement dans cette banque, vous pouvez l’ajouter à l’app Wallet. L’ajout devrait se faire sans encombre dans cette app, mais pour certains clients, une activation supplémentaire est nécessaire. Si c’est votre cas, notez qu’il ne s’agit pas de l’app « La Banque Postale », mais de l’app « Mes Paiements ».

Certains utilisateurs n’ont pas eu besoin de cette étape supplémentaire et ils recevront un SMS de confirmation à la place. Pour d’autres, la validation devra passer par l’app Mes Paiements¹. Si c’est aussi votre cas, téléchargez la bonne app et configurez-la correctement avant toute chose. Vous recevrez un appel automatisé de la banque, suivi d’un SMS avec un code à saisir dans l’app, après authentification. Vous devrez aussi choisir un code à cinq chiffres, qui servira à valider l’ajout de la carte après Wallet.

Le déploiement d’Apple Pay à La Banque Postale a été chaotique, et bizarrement, le site officiel d’Apple ne la référence toujours pas. La banque prépare ce lancement depuis quelques jours toutefois, l’app avait affiché un logo probablement un petit peu trop tôt la semaine dernière.

S’agit-il encore d’une erreur ou est-ce que cette fois est la bonne ? Vous pouvez essayer d’ajouter votre carte à Apple Pay si vous êtes client et n’hésitez pas à témoigner dans les commentaires !

[MàJ 5/03/2019 10h05] : La Banque Postale a officialisé ce lancement et il y a une page explicative sur son site officiel. Si vous n’arrivez pas à activer votre carte dans Wallet, vous pouvez contacter un conseiller pour obtenir de l’aide.

[MàJ 5/03/2019 11h25] : et c’est aussi officiel sur la page dédiée à Apple Pay ! La Banque Postale sera entrée directement dans la liste des banques actives, sans passer par la rubrique « Prochainement », où a été ajoutée toutefois Ma French Bank, la néobanque que le groupe doit lancer au printemps.

Apple en a profité pour ajouter une enseigne dans la liste des magasins qui prennent en charge Apple Pay : le groupe Casino y fait son entrée. Dans les faits, cette liste est indicative et vous pourrez utiliser Apple Pay à peu près partout où les paiements sans contact sont autorisés.

Apple a acheté le catalogue de brevets détenu par Lighthouse, ex-fabricant de caméras domestiques. Face à la concurrence des Ring, Nest ou encore Arlo, Lighthouse n’a pas su se faire un nom et a mis la clé sous la porte en fin d’année dernière. L’entreprise commercialisait une caméra vendue 299 $ avec un abonnement pour des fonctions supplémentaires. Le produit intégrait un système de détection 3D carburant à l’intelligence artificielle, qui pouvait reconnaitre les visages. Cette technologie était aussi en mesure de détecter les ombres et les mouvements des animaux domestiques.

Parmi les brevets récupérés par Apple, on trouve des inventions liées à la sécurité, mais également des technologies exploitant la profondeur de champ (systèmes de détection, enregistrement de vidéo dans des conditions de luminosité faible…). Apple a mis la main sur ce portfolio en décembre, à un prix inconnu.

On doute qu’Apple veuille se lancer sur le marché de la caméra de surveillance pour la maison, néanmoins ces brevets pourraient être mis à profit dans de futures fonctionnalités de réalité augmentée par exemple. Un capteur 3D viendrait ainsi renforcer l’arsenal de modules au dos de l’iPhone en 2020, selon Bloomberg. Sans oublier cette rumeur d’une paire de lunettes AR d’ici un à deux ans.

Les réponses erronées ou à côté de la plaque de Siri font les délices des réseaux sociaux, mais si les bêtises de l’assistant amusent la galerie¹, ça fait moins rire chez Apple. Le constructeur cherche donc à limiter les dégâts en se montrant un peu plus actif : un poste de directeur d’ingénierie est désormais proposé avec comme mission « la surveillance de ce que le monde dit de Siri ».

La perle rare devra avoir les deux yeux continuellement fixés sur les réseaux sociaux et les sites d’actu afin de détecter la viralité d’une bourde de Siri et prévenir l’équipe en charge de l’assistant pour y apporter une réponse rapide. Ce futur employé devra également s’assurer du succès des campagnes marketing d’Apple autour de Siri et des efforts accomplis par l’assistant pour répondre rapidement aux derniers événements viraux.

Bref, un poste de vigie d’internet pour éviter que Siri se prenne trop les pieds dans le tapis de ses incohérences. Ce travail de veille s’accompagne également de la responsabilité de suivre les retours des utilisateurs. Voilà qui devrait se montrer utile pour identifier rapidement les failles de sécurité avant qu’elles n’explosent sur les réseaux. Le fameux bug de FaceTime avait été signalé à Apple par une mère de famille. Le constructeur n’avait pas répondu à temps puis avait enduré un vent de panique au fur et à mesure que la nouvelle embrasait internet.

Handoff, qui fait partie du bouquet de fonctions Continuité, devient très rapidement indispensable pour ouvrir sur Mac un document ou une page web provenant d’un iPhone, et vice-versa. Safari, Mail, Rappels, Pages et d’autres apps encore sont compatibles… mais pas Apple Music. Pourtant, les utilisateurs du service de streaming d’Apple adoreraient reprendre l’écoute de leur musique sur un iPhone, à l’endroit exact où le morceau s’était arrêté sur le Mac.

PlayOff se propose de combler ce manque. Le fonctionnement n’est pas aussi transparent que si la fonctionnalité avait été conçue par Apple bien sûr, mais elle a le mérite d’exister, même si tout n’est pas parfait. Après avoir téléchargé le client macOS [gratuit] et l’app iOS [2,29 €], il faut que les deux appareils se reconnaissent ; la procédure, qui passe par le Bluetooth, est rapide. Cela signifie néanmoins que les deux terminaux doivent être proches l’un de l’autre.

Ensuite, tout est censé fonctionner simplement : après avoir lancé un morceau sur l’iPhone (ou le Mac), on peut en reprendre la lecture sur le Mac (ou l’iPhone) là où elle s’était arrêtée en touchant le nom de l’appareil de diffusion. La promesse est belle, mais PlayOff n’est pas (encore) la panacée.

Pour un fonctionnement optimal, les morceaux doivent être enregistrés — pas nécessairement téléchargées — dans la bibliothèque iCloud. Les titres qui sont suggérés par Apple Music, dans une recommandation de playlist par exemple, sont susceptibles de ne pas être pris en charge par l’application. C’est du moins ce que nous avons pu expérimenter dans nos essais. Le développeur Martin Powlette nous a indiqué qu’il travaillait sur le sujet.

Par ailleurs, nous avons constaté que la communication était plus efficace depuis le Mac vers l’iPhone que l’inverse. Il y a donc encore un peu de travail avant d’être aussi efficace que Handoff. Une version optimisée pour l’iPad est dans les tuyaux.

La fameuse simulation automobile Forza pourrait laisser ses premières traces de pneus sur les smartphones et tablettes très bientôt. Une référence à Forza Street a en effet fuité, et selon le nom de l’URL apparue par inadvertance, ce jeu aurait été développé à partir de zéro sur iOS, Android, et Windows 10.

Turn 10, le studio créateur de la licence pour les bons soins de Microsoft Studios, aurait travaillé avec Electric Square, un développeur anglais, pour ce Forza Street. Il pourrait s’agir d’une nouvelle « branche » mobile pour la franchise, qui connait déjà deux séries (« Motorsport » et « Horizon »).

Pour le moment, rien ne sert d’appuyer sur le champignon, car cette fuite pourrait n’être qu’un leurre ou la version mobile de Miami Street, un jeu de courses freemium développé par Electric Square pour Windows 10. Les différents opus de la saga Forza, éditée par Microsoft, ne sont jamais sortis des clous des plateformes de l’éditeur (Xbox, Windows).

Apple livre ce soir la quatrième bêta d’iOS 12.2, tvOS 12.2 et watchOS 5.2. Les développeurs auront donc de quoi s’occuper. La liste des nouveautés d’iOS 12.2 s’est pas mal allongée depuis la première bêta, qui remonte au 24 janvier. On peut relever le lancement d’Apple News au Canada, un meilleur contrôle de tvOS depuis un appareil iOS, une plus grande sécurité dans Safari, ou encore quatre nouveaux Animojis (voir ici les nouveautés d’iOS 12.2).

Du côté de watchOS 5.2, on est tombé sur deux nouveaux cadrans pour les Apple Watch Hermès. Les testeurs inscrits au programme de bêta publique devraient recevoir les préversions d’iOS 12.2 et de tvOS 12.2 d’ici demain.

Mise à jour — Il y a des petits changements cosmétiques ici et là dans cette quatrième bêta. L’icône de l’application Apple News a été revue (sur iOS comme sur macOS), ainsi que celle du raccourci Apple TV dans le centre de contrôle, qui ressemble désormais à la télécommande Siri (le design de cette fonction avait été retouché dans une précédente bêta).

Par ailleurs, la bêta publique pour iOS 12.2 et tvOS 12.2 est disponible pour les testeurs.

Bouygues Telecom est Gros-Jean comme devant. L’opérateur a perdu une importante bataille judiciaire contre Free devant le tribunal de commerce de Paris. En 2014, Bouygues Telecom portait plainte contre le trublion du paysage de la téléphonie mobile, lui reprochant de tromper ses abonnés sur l’itinérance 3G. Pour lancer ses offres mobiles en 2012, Free a signé un accord d’itinérance avec Orange pour la 3G, s’affranchissant ainsi de la construction d’un réseau en bonne et due forme.

Free Mobile était accusé par Bouygues Telecom de brider le réseau d’Orange pour abaisser le coût de la facture à payer à l’opérateur historique (lire : Bouygues Telecom : Free ment à ses abonnés). À cela s’ajoute le sentiment d’avoir été insulté par Free lors du lancement de ses offres (Bouygues a avalé de travers les fameux « pigeons » de Xavier Niel).

Mais voilà, la justice s’est rangée du côté de Free. Bouygues ne recevra pas les 718,5 millions d’euros demandés¹, pire encore l’opérateur devra rembourser les frais de justice de Free (350 000 €). Le tribunal de commerce de Paris estime que le bridage de la 3G d’Orange n’est pas prouvé, l’Arcep n’ayant relevé aucune anomalie.

Le tribunal lâche même un dernier coup sur la tête de Bouygues en indiquant que l’opérateur avait choisi de « valoriser très cher [sa] data ». L’entreprise peut toujours faire appel de la décision, mais Bouygues ne voudra peut-être pas ajouter l’humiliation à une défaite déjà cuisante. Ce d’autant que le marché français des télécoms est en plein bouleversement (lire : Retour à trois opérateurs : qui passera à la casserole ?).