Facebook a commencé à mettre en place une nouvelle fonction qui permet de partager et de voir des photos en 3D. Le principe, déjà exposé à la conférence F8 du mois de mai, est d’exploiter les informations de profondeur des photos réalisées en mode portrait pour les présenter en simili-3D.

Il suffit en fait de créer un nouveau statut, de sélectionner 3D Photo dans la liste des options, puis de choisir une image en mode portrait. L’application s’occupe ensuite du reste ; la photo en trois dimensions apparaitra dans le journal, il suffira de bouger le smartphone pour en profiter.

Si la consultation des photos 3D est normalement disponible pour tous les utilisateurs, la création va demander quelques semaines alors pas de panique si vous ne voyez pas encore le bouton. On peut également visualiser ces images en réalité virtuelle, en utilisant le navigateur web de l’Oculus Go (ou Firefox sur Oculus Rift).

La refonte d’iBooks en Apple Books ne concerne pas seulement les utilisateurs, elle touche aussi les éditeurs qui publient sur la plateforme. Apple leur met dorénavant à disposition une nouvelle boîte à outils marketing permettant de créer facilement des badges « Apple Books », des codes d’intégration et des liens affiliés.

Bonne surprise pour les éditeurs, Apple va mettre en place des commissions d'affiliation plus élevées pour certains d’entre eux. Rappel du principe : quand vous cliquez sur un lien vers un produit vendu sur l’une des boutiques dématérialisées d'Apple et que vous achetez le produit correspondant, le constructeur reverse au site qui héberge le lien une petite commission. Cette commission plus élevée sur Apple Books, disponible sur invitation uniquement, intervient alors qu’Apple a récemment arrêté son programme d’affiliation pour l’App Store.

Même si Android domine très largement le marché global des smartphones, l’App Store reste la première boutique d’applications en termes de ventes. Selon Sensor Tower, au troisième trimestre, le chiffre d’affaires de la petite boutique d’Apple s’est établi à 12 milliards de dollars, contre 6,2 milliards pour le Play Store de Google. L’App Store fait donc 93% de mieux que son concurrent direct, et 23,3% de mieux que durant la même période de l’an dernier (+21,5% pour la boutique Android).

Il faut cependant noter que Sensor Tower ne prend pas en compte les ventes du Play Store provenant de Chine. En tout, les utilisateurs d’appareils mobiles ont englouti 18,2 milliards de dollars entre début juillet et fin septembre, un chiffre en progression de 22,7% par rapport au T3 2017.

Netflix, Tinder et Tencent Video sont les trois apps les plus rentables sur le trimestre (243,7 millions de dollars pour le seul Netflix).

Les choses sont à front renversé pour ce qui concerne les téléchargements. Le Play Store affiche ainsi 19,5 milliards d’apps téléchargées (+14,3%), contre 7,6 milliards pour l’App Store (+3,1%). Combinées, les deux boutiques ont atteint 27,1 milliards de téléchargements, soit une hausse de 10,9%.

Beaucoup de joueurs considèrent les smartphones comme des gadgets qui n’offrent pas les mêmes sensations que les consoles et les PC. Bien sûr, le form factor n’a rien à voir et on peut préférer avoir sous les doigts des boutons physiques plutôt que le verre d’un écran tactile. Razer, qui n’est pas le dernier à s’intéresser au marché du jeu vidéo « traditionnel », entend changer cette perception. L’an dernier, le constructeur spécialisé gaming lançait son Razer Phone, un smartphone « pour les joueurs ».

Rebelote aujourd’hui, avec la seconde génération de ce smartphone qui reprend beaucoup de son prédécesseur, tout en y apportant des changements intéressants. Le design n’évolue pas tellement : on retrouve un écran de 5,7 pouces (1 440 x 2 560) à 120 Hz, une fréquence inaugurée l’an dernier par Razer, et a notre connaissance personne n’a encore suivi. Seul l’iPad Pro bénéficie de la même fréquence d’affichage. L’écran du Razer Phone 2 est encadré par deux bordures contenant les haut-parleurs Dolby Atmos. Le constructeur vante une dalle 50% plus lumineuse, supportant le contenu HDR.

À l’intérieur bat un cœur Snapdragon 845 à 2,8 GHz, refroidi par un système identique à celui que l’on trouve dans les portables Blade 15 de Razer. La puce s’accompagne d’un processeur graphique Adreno 630, 8 Go de RAM, 64 Go de stockage (avec un slot micro SD), une batterie d’une capacité de 4 000 mAh, un port USB-C. Razer a voulu améliorer ce qui péchait avec la première génération, à savoir les capacités photo si importantes aujourd’hui.

Le fabricant a fait appel à Sony qui a fourni deux appareils photo de 12 mégapixels (un grand angle stabilisé ƒ/1.75, et un téléobjectif ƒ/2.6). À l’avant prend place un objectif de 8 mégapixels ƒ/2.0. Sur le papier, voilà un smartphone pas mal équipé donc, on regrette un peu qu’il fonctionne sous Android 8.1 et pas 9.0 Pie.

En termes de design, Razer a adouci les angles du châssis et intégré une plaque de verre au dos pour la recharge par induction (l’appareil affiche une étanchéité IP67). Le bonus, c’est le logo Chroma au dos qui s’illumine en fonction des notifications. On peut choisir parmi plus de 16 millions de couleurs pour prévenir d’un coup de fil ou de l’arrivée d’un message, par exemple.

Le plus important pour ce genre de smartphone, c’est le contenu. Et les jeux, donc. Razer a signé des accords avec plusieurs studios afin qu’ils optimisent leurs titres (sont notamment concernés PUPG Mobile, Marvel Future Fight ou encore RuneScape), mais des titres exclusifs devraient aussi être proposés aux amateurs.

Tout cela sera-t-il suffisant pour faire du Razer Phone 2 un hit ? En tout cas, il y a de quoi être séduit, même si l’appareil fait face à forte partie — sur le haut de gamme, la concurrence est vive puisque le smartphone coûte 850 €.

Apple a pour la première fois depuis le lancement d’iOS 12 (le 17 septembre) mis à jour le coup de sonde concernant le nombre d’appareils mobiles s’étant connectés à l’App Store. La dernière version du système d’exploitation pointe à 53% pour les terminaux lancés depuis septembre 2014, contre 40% pour iOS 11 et 7% pour les OS précédents. (50% pile pour la totalité des appareils).

iOS 12 est manifestement plus populaire que son prédécesseur. Le 7 novembre dernier, iOS 11 était en effet installé sur 52% des terminaux ; iOS 12 le dépasse déjà d’un point pratiquement un mois plus tôt. C’est donc de bon augure pour cette nouvelle version — dont la version 12.1 va bénéficier d’un gros coup de pouce sous la forme de 70 émojis !

Après le Jam et le Jam 96k, voici le Jam+. Le petit dernier vient chapeauter la gamme d’interfaces pour guitares d’Apogee, qui met l’accent sur la qualité d’enregistrement et la sélection d’entrées/sorties.

Image Apogee.

Comme le Jam 96k avant lui, le Jam+ enregistre à 24 bits/96 kHz, mais le nouveau système PureDIGITAL est censé « éliminer tout bruit de fond ». Apogee a complètement revu l’électronique de son interface : l’ancienne molette analogique de gain, par exemple, a été remplacée par une roue codeuse numérique en façade.

Cette roue est aussi un bouton qui permet d’activer le mode overdrive, c’est-à-dire le canal de saturation de votre ampli virtuel. Apogee fournit d’ailleurs une licence de Bias FX LE, le logiciel de modélisation d’amplis de Positive Grid, pour macOS et Windows.

L’autre bouton en façade affecte le retour audio — soit 100 % logiciel, soit moitié logiciel moitié matériel, théoriquement sans latence dans les deux cas. Ce qui veut dire que le Jam+ intègre un retour, autrement dit une prise jack 1/1,8" sur laquelle brancher son casque pour entendre ce que l’on joue.

L’interface propriétaire laisse place à un simple port micro-USB, qui dégage la place nécessaire à cette prise jack, et rend le vieux câble breakout obsolète. En lieu et place, on utilisera de simples câbles : Apogee fournit des câbles micro-USB vers Lightning, micro-USB vers USB-A, et micro-USB vers USB-C.

De l’autre côté de l’appareil, on trouve toujours un jack 1 1/4". La gamme Jam a d’abord été avant tout été conçue pour les guitares, mais cette année, Apogee insiste particulièrement sur les claviers et autres instruments à prise jack.

Pour être tout à fait complet, il faut enfin remarquer que le Jam+ est fait de zinc, alors que ses prédécesseurs étaient faits de plastique chromé. Le Jam+ est annoncé à 159,99 $ (env. 140 € HT, le prix public en euros est encore inconnu), et devrait être disponible dans les boutiques Apple.

Depuis iOS 10, les paroles des chansons sont présentes dans Apple Music, il suffit de glisser le panneau de lecture vers le haut. Le service de streaming en propose un bon nombre, mais force est de constater qu’il en manque parfois. Pour renforcer cette fonction bien pratique, Apple a noué un partenariat avec Genius dont la base de données des paroles de chansons va s’ajouter à celle d’Apple Music.

Ce sont des milliers de titres qui vont bénéficier de paroles. Genius était à l’origine un site spécialisé dans l’explication des paroles de morceaux de rap. Il a élargi son horizon depuis à toutes sortes de genre, à tel point que le site se présente désormais comme une encyclopédie de la musique.

Genius va aussi proposer aux abonnés Apple Music d’écouter les morceaux directement depuis l’app iOS du service ainsi que dans le lecteur du site web. Une possibilité offerte par Apple depuis quelques mois.