Les nouveaux iPad attendus dans les prochaines semaines (ce mois-ci, espérons) ont manifestement fait l’objet d’une certification du ministère chinois de l’Industrie et des Technologies de l’information (MIIT). Le site MySmartPrice est tombé sur le listing qui présente trois nouveaux numéros de modèles datant du 29 septembre : A1876, A1980 et A1993. Un quatrième numéro, A2051, concerne un appareil Bluetooth qui pourrait être le nouvel Apple Pencil.

Difficile de tirer plus d’infos de ces fiches, si ce n’est qu’Apple semble préparer le terrain à un lancement rapide. La prochaine gamme devrait représenter un gros changement pour l’iPad Pro, puisqu’on attend Face ID, un nouveau design avec des bordures réduites, un port USB-C plutôt que Lightning, une puce A12X, un nouveau connecteur magnétique et un Pencil plus facile à jumeler.

L’Arcep veut injecter un peu de régulation dans le foisonnement des enceintes, écrans et autres bidules connectés qui pullulent dans les foyers. Dans ses propositions pour le projet de loi de réforme de l’audiovisuel, l’autorité régulatrice des télécoms appelle le gouvernement à mettre en œuvre une « action de régulation » pour les fabricants de ces terminaux sédentaires. Google, Apple (HomePod), Amazon (Echo), Facebook (Portal) et d’autres seraient concernés.

L’Arcep explique que les éditeurs de contenus, à commencer par les chaînes de télévision mais aussi au-delà (Netflix…), pourraient rencontrer des difficultés pour accéder aux utilisateurs des enceintes intelligentes, aux téléviseurs connectés et autres boîtiers de streaming. « Les fabricants de terminaux peuvent parfois disposer d’un pouvoir de marché important », s’inquiète le régulateur, « ou être intégrés verticalement avec des services audiovisuels en concurrence directe ou indirecte avec les chaînes de télévision ».

En d’autres termes, l’Arcep estime que sans régulation, ces nouveaux périphériques représentent une menace au principe d’« internet ouvert », qui garantit la liberté d’accès des utilisateurs aux contenus et aux apps de leur choix. L’organisme estime qu’une « régulation horizontale (et donc non fragmentée) » de ces appareils est « souhaitable ».

Ce n’est pas la première fois que l’Arcep réclame une régulation de ces appareils. Dans son rapport publié en février 2018 sur les terminaux « maillon faible de l’internet ouvert » (smartphones, tablettes et assistants vocaux), l’organisme écrivait que les constructeurs ne devraient pas, « pour des raisons commerciales », dégrader volontairement l’offre de contenus sur leurs équipements.

L’Arcep veut interdire les pratiques de « discrimination » qui empêchent certains fournisseurs de services d’accéder aux API d’un système d’exploitation. « Il ne serait plus possible de limiter à certains fournisseurs de contenus et services l’accès à une ou plusieurs API, et notamment d’appliquer des conditions tarifaires d’accès différentes selon les fournisseurs de contenus et services, sans justification de nature autre que commerciale ».

L’autorité donne comme exemple Google qui ne pourrait plus réserver à Android l’utilisation des API d’accès aux outils de géolocalisation d’un terminal : « un acteur comme Open Street Map pourrait également en bénéficier ».

Spotify fête ses 10 ans et livre pour l'occasion quelques chiffres et statistiques. Le pionnier du streaming légal est devenu le premier acteur dans son domaine mais Apple Music avance vite, aidé par son intégration dans iOS (lire États-Unis : Apple Music dépasse Spotify d’un rien).

Le service suédois revendique 180 millions d'utilisateurs actifs dont 83 millions payent un abonnement, le tout dans 65 pays. En regard, Apple Music a 50 millions d'utilisateurs dont 40 millions hors de la période d'essai de 3 mois. Le catalogue de Spotify s'établit à plus de 40 millions de titres (et podcasts), son adversaire en a 10 millions de plus.

Ces dernières années, Spotify a mené la charge sur ses playlists composées en partie de contenus déjà connus par les utilisateurs et de suggestions générées par des algorithmes. Ce sont les "Découvertes de la semaine", "Radar des sorties", "Summer Flashback" et autres "Daily Mix" ou "Capsule temporelle". Des idées reprises ou adaptées pour certaines chez Apple.

Cet effort autour de la proposition de playlists toutes faites a sans doute changé considérablement les habitudes d'écoute auprès des utilisateurs. L'album n'est plus (depuis longtemps) le format roi. Et plus encore à l'époque de la musique dématérialisée. On peut zapper d'un titre à l'autre dans un catalogue inépuisable.

Il y a un an, Spotify publiait des statistiques montrant que le nombre d'artistes différents que l'on écoute sur une semaine était passé de moins de 30 en 2014 à plus de 40 en 2017. On écoute plus d'artistes et donc plus de musique au total.

Les 10 artistes les plus écoutés depuis la naissance de Spotify ont été Drake, Ed Sheeran, Eminem, The Weeknd, Rihanna, Kanye West, Coldplay, Justin Bieber, Calvin Harris et Ariana Grande. Certains noms a priori attendus n'y sont pas, comme Taylor Swift ou Adèle, mais chacune s'est tenue plus ou moins à l'écart de Spotify et de son modèle économique offrant un accès gratuit contre de la pub.

Le titre qui a amassé le plus d'écoutes sur cette décennie est "Shape Of You" d'Ed Sheeran, un morceau sorti en janvier 2017, ce qui donne une idée de sa popularité.

Quelques mois après l’offre presse de SFR, LeKiosk lance un forfait « lecture illimitée » à 9,99 € par mois (le premier mois est facturé 0,99 €). On accède ainsi à plus de 1 600 titres de la presse française et internationale, qu’il s’agisse de quotidiens (Libération, Le Parisien/Aujourd’hui en France, Ouest-France…) ou de périodiques (L’Obs, L’Express, Le Point, le Journal du Dimanche…). Le service est aussi proposé au Royaume-Uni et en Italie.

Attention, tous les titres de presse ne sont pas forcément compris dans le forfait Unlimited, comme Voici, hélas. Les journaux et les magazines peuvent être téléchargés en PDF pour une lecture hors connexion. C’est un changement de taille pour LeKiosk, un service né en 2007 et qui jusqu’à présent, vendait des abonnements et des journaux « à la pièce ».

En France, le service trouvera sur son chemin SFR Presse, qui vend son forfait de lecture illimitée 10 € par mois également. Mais les abonnés de l’opérateur bénéficient d’un rabais de 5 € : il sera difficile de lutter contre une telle offre, mais le catalogue plus international de LeKiosk pourrait intéresser quelques lecteurs.

Les choses bougent aussi de l’autre côté de l’Atlantique, Apple ayant acheté Texture qui offre peu ou prou le même service pour des magazines. La Pomme a tapé à la porte des grands quotidiens US pour qu’ils ajoutent leur contenu à cette app, qui pourrait bien rejoindre Apple News.

« Vous n'aurez plus jamais à parler à un télémarketeur » a promis¹ Liza Ma, chef produit chez Google lorsqu'elle a présenté l'une des nouveautés logicielles des Pixel 3 : la fonction "Screen Call".

"Screen Call" s'appuie sur le système élaboré précédemment pour Google Duplex. Cette fonction qui permet Google Assistant d'appeler tout seul un restaurant pour réserver une place, au nom de son utilisateur. Duplex va entrer en service d'ici la fin de l'année à New York, Atlanta, Phoenix et San Francisco, dans les restos qui n'ont pas déjà de système de réservation en ligne.

Les apps de filtrage d'appels existent déjà mais ce service va plus loin. "Screen Call" va bloquer en amont les appels de personnes inconnues de votre carnet d'adresses et se proposer de les gérer à votre place. Lorsqu'un appel de cette nature apparaît à l'écran, on touchera le bouton "Screen Call" et Google Assistant entamera la conversation avec l'appelant. Il se présentera en tant que service de filtrage de Google et demandera à son interlocuteur de préciser son nom ainsi que le motif de son coup de fil.

Si la personne s'exécute, sa réponse sera retranscrite sous forme écrite et affichée à l'écran. En fonction du résultat, vous pourrez rejeter l'appel, le marquer comme spam (comme sur iOS), le prendre ou demander à Screen Call de répondre par quelques phrases types, toujours sous forme audio : est-ce que c'est urgent ? ; Pourriez-vous retirer ce numéro de vos listings, merci et au revoir ; Ils ne peuvent pas vous parler pour le moment, mais ils vous rappelleront, merci et au revoir ; Il est difficile de vous entendre, pouvez-vous répéter ce que vous venez de dire ?

Dans un second temps, Google devrait permettre d'archiver le contenu de ces échanges dans son historique d'appels. Cette fonction sera lancée d'abord aux États-Unis, sur les Pixel 3 puis sur les précédents Pixel.

Cette idée de déléguer des tâches de cette sorte à une intelligence artificielle est dans l'air. Une rumeur prête à l'ancien patron d'Android, Andy Rubin, de travailler sur un appareil agissant dans le même sens.

Plutôt qu'un second smartphone qui peinerait à se distinguer de la masse existante, Andy Rubin planche sur un appareil qui pourrait répondre aux messages à la place de son propriétaire, écrit Bloomberg.

Il y a un an, le père d'Android lançait son premier smartphone sous sa nouvelle marque Essential. Outre la personnalité de son créateur, "l'Essential Phone" se distinguait sur deux grands points. Il inaugurait le principe de l'encoche dans l'écran mais l'iPhone X arriva quelques semaines plus tard.

Il avait été aussi conçu pour recevoir des accessoires via des connecteurs d'extension. Toutefois cette idée, déjà testée ailleurs (chez LG sur un modèle vite abandonné et chez Motorola encore aujourd'hui) n'a jamais pris.

Devant la faible prise de son Essential sur le marché du smartphone, Rubin aurait remisé ses plans pour en sortir une nouvelle version et mis de coté aussi le projet d'une enceinte intelligente. Il aurait aussi essayé de vendre son entreprise.

Désormais c'est à un autre chantier qu'il s'est attelé et que Mark Gurman décrit ainsi, d'après une source au fait de ce développement :

[Cet appareil] aurait un petit écran et nécessiterait principalement des interactions par commandes vocales avec l'utilisateur, en collaboration avec le logiciel d'intelligence artificielle d'Essential.

L'idée est que cet appareil soit autonome pour prendre des réservations ou répondre à des messages et courriers électroniques. Les utilisateurs pourraient aussi passer des appels.

Sans plus de détails, ce portrait fait penser à une sorte de pager très évolué ou au gadget dans le film "HER" de Spike Jonze. Bloomberg rappelle les propos de Rubin dans une interview en 2017 où il rêvait d'un produit capable d'être une « version virtuelle » de son utilisateur, en lequel celui-ci ait suffisamment confiance pour lui déléguer des tâches et passer moins de temps sur son smartphone. Ce produit serait promu comme un compagnon et non un remplacement du smartphone.

Un prototype pourrait être achevé d'ici la fin de l'année, avec une présentation à des partenaires, dans les coulisses du prochain CES en janvier.

iOS 12 permet à n’importe quelle app de l’App Store de s’intégrer au système, dans Safari et même dans les apps tierces pour remplir identifiants et mots de passe. Auparavant, cette possibilité était réservée au trousseau stocké en local et éventuellement synchronisé avec iCloud. Une app comme 1Password devait passer par une extension, ou bien s’intégrer directement à une app.

Si vous avez installé un gestionnaire de mots de passe compatible avec la nouvelle fonction sur votre iPhone ou iPad, vous pourrez l’utiliser en plus du trousseau d’accès d’iOS 12, ou bien à la place de celui-ci. Dans tous les cas, ouvrez les Réglages, puis la section « Mots de passe et comptes » pour gérer ce paramètre. Si vous n’avez que le trousseau d’Apple, la ligne « Préremplir mots de passe » sera une option à activer ou désactiver. Si vous avez au moins un gestionnaire de mots de passe tiers, cela devient une rubrique dédiée.

Si vous avez plusieurs options, iOS 12 permet de sélectionner un gestionnaire, ou bien plusieurs. Vous pouvez ainsi totalement désactiver le trousseau d’iOS et ne garder que votre gestionnaire de mots de passe de prédilection. Ou bien, si vous utilisez plusieurs apps différentes, par exemple une pour un usage privé et l’autre pour un usage professionnel, vous pouvez toutes les activer dans les Réglages.

L’intégration est aussi bonne que vous choisissiez le trousseau d’Apple ou une app tierce. Tout se fait via les suggestions du clavier par défaut d’iOS 12, avec un ou plusieurs identifiants qui est proposé au-dessus du clavier et la possibilité de chercher un autre élément dans l’app. Dans tous les cas aussi, la même protection est activée, avec Touch ID ou Face ID en fonction de votre appareil.

Si vous voulez utiliser plus d’un gestionnaire de mots de passe à la fois, iOS affichera un identifiant fourni par le trousseau ou une app tierce au-dessus du clavier. Si d’autres gestionnaires de mot de passe disposent d’un identifiant pour le site ou l’app en cours, vous pourrez consulter les autres propositions en touchant l’icône en forme de clé, en haut à droite du clavier.

Voici quelques apps compatibles avec cette nouvelle fonction d’iOS 12 :

• 1Password
• Dashlane
• Enpass
• Keeper
• LastPass
• RememBear
• Secrets

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