Test de l'iPhone X

Mickaël Bazoge |

Radical, clivant et foutrement sexy. Ce sont les mots que j’avais en tête après avoir joué pendant quelques minutes avec le premier iPhone, il y a dix ans. Au bout d’une semaine avec l’iPhone X, ce sont les mêmes mots qui s’imposent à moi au moment de rédiger le test du nouveau smartphone.

Image iFixit. Cliquer pour agrandir

Apple n’aime peut-être pas les anniversaires, mais le constructeur fait tout de même une exception pour son produit phare. L’iPhone X, « X » pour 10 (et non pour « ex »), ouvre une branche nouvelle dans la grande famille de l’iPhone et pose les bases de nouvelles technologies qui vont certainement infuser dans d’autres produits du constructeur.

Une porte ouverte sur l’avenir d’Apple, et aussi, quelque part, sur celui de toute une industrie. Comme le premier iPhone en son temps… Mais le futur, c’est déjà maintenant. L’iPhone X a beau célébrer les dix ans d‘un produit exceptionnel, c’est d’abord un joli cadeau qu’Apple nous fait.

Un cadeau facturé au minimum 1 159 €, tout de même. Cette somme est-elle justifiée à l’usage ? On vous dit tout !

Foutrement sexy

L’iPhone X est avant tout un superbe appareil qui se démarque enfin du design passe-partout décliné par Apple depuis plus de trois ans. Les formes de ce nouveau smartphone convoquent les héritages des meilleurs iPhone : celui de 2007 évidemment, avec ce chanfrein autour de la façade avant (surtout sur le modèle argent). Plus généralement, on retrouve un peu de cette sensation qui se dégageait il y a dix ans avec le smartphone originel — le sentiment qu’Apple a tout donné pour faire la différence, encore une fois.

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Cet iPhone X est aussi le successeur lointain et spirituel de l’iPhone 4, ce sandwich de verre et de métal qui fait toujours référence en matière de design. Apple a donc puisé aux meilleures sources, sans oublier d’aller piocher un peu d’inspiration du côté de l’Apple Watch. Le châssis en acier inoxydable qui solidarise les deux plaques de verre rappelle en effet les boîtiers du même métal de la montre connectée.

Une plaque de verre dans la main

La prise en main est bien différente d’avec un iPhone 6, 6s et 7, avec leur châssis en aluminium. Le traitement réalisé par Apple sur le métal de l’iPhone X lui confère un toucher plus doux, plus organique, proche du verre pour ce qui concerne le modèle gris sidéral.

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La finition de cette robe, réalisée par dépôt physique en phase vapeur d’après les explications d’Apple, a été éprouvée avec le noir de jais de l’iPhone 7, ainsi que sur l’Apple Watch en acier inoxydable noir sidéral (le processus est toutefois un peu différent pour la montre, mais le résultat est proche).

Ce traitement donne au métal de l’iPhone X un aspect de verre, pour un résultat global plus discret que le modèle argent. Les antennes se fondent autant que possible dans le métal foncé, ce qui renforce l’aspect « plaque de verre » du modèle gris sidéral.

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Le châssis de l’iPhone X argent est plus réfléchissant. Les antennes sont aussi clairement visibles avec cette robe qui se complète au dos d’une plaque de verre semi-translucide argentée qui ne manque pas de se faire remarquer.

On peut regretter qu’Apple n’ait pas voulu décliner l’iPhone X dans d’autres coloris (on frissonne à l’idée d’un modèle RED, par exemple !), mais ces deux teintes ont au moins le mérite de répondre aux goûts de la majorité. Les plus discrets choisiront le gris sidéral classe et sobre, ceux qui veulent se distinguer jetteront leur dévolu sur un modèle argent plus clinquant.

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À l’instar de l’iPhone 8, l’iPhone X est un sandwich qui cache ses composants entre deux tranches de verre. Apple vante un matériau résistant, « le plus résistant que nous ayons créé », en collaboration avec Corning, les concepteurs du Gorilla Glass. La couche de renfort est 50 % plus épaisse, mais qu’on se le dise : du verre, même renforcé, ça reste du verre.

Et du verre qui frappe le bitume à hauteur d’homme est susceptible de casser plus facilement que de l’aluminium. Au vu des prix pratiqués par Apple pour le remplacement de l’écran ou de la façade arrière, on ne saurait être trop prudent. Même s’il est un peu dommage de planquer un tel design sous un étui, acquérir une protection n’est sans doute pas la plus mauvaise des idées. Mieux vaut ménager sa monture plutôt que de devoir remettre la main au portefeuille pour la remplacer.

Avec la coque en cuir RED (59 €). Cliquer pour agrandir

Cette prévention étant faite, le choix du verre participe de l’aspect premium d’un appareil qui, rappelons-le, n’est pas donné. En termes de prise en main, ce matériau est aussi bien plus efficace que l’aluminium qui donnait aux précédents modèles ce côté « savonnette » pouvant poser problème aux plus maladroits. Dans ce domaine, les iPhone 8 et 8 Plus sont logés à la même enseigne que l’iPhone X et c’est tant mieux.

Au dos, on trouve le bloc appareil photo composé de deux capteurs et du flash. Contrairement aux iPhone 7 Plus et 8 Plus, ce bloc est intégré à la verticale, et non à l’horizontale. La bosse qu’il forme est aussi plus imposante que sur les autres smartphones, y compris l'iPhone 8 Plus.

La bosse de l'iPhone 8 Plus à gauche, celle de l'iPhone X à droite. Cliquer pour agrandir

Posé à plat sur une table, l’iPhone est bancal. L’excroissance formée par l’appareil photo déséquilibre tout le smartphone. Une raison supplémentaire pour acquérir un étui, oui c’est certain, mais on peut se consoler en se disant que c’est un mal pour un bien : les capacités photographiques de l’iPhone X sont de tout premier ordre, comme on le verra un peu plus tard.

Prix haut de gamme, poids premium

Je suis un utilisateur contrarié d’iPhone 6s Plus. J’apprécie son autonomie et son grand écran, mais le design « pelle à tarte » du smartphone oblige à des manipulations parfois acrobatiques à deux mains.

Malgré un écran à la diagonale plus importante que les modèles Plus, l’iPhone X conserve un encombrement qui évoque plus volontiers celui des versions de 4,7 pouces. Même s‘il y a des différences sensibles : à 174 grammes sur la balance, il se situe entre l’iPhone 8 (26 g de plus) et l’iPhone 8 Plus (28 g de moins).

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Dans la main, l’appareil fait un peu lourd, mais ce poids combiné aux matériaux participe aussi de son aspect haut de gamme. De ce point de vue, l’iPhone X agit un peu comme l’Apple Watch en acier inoxydable : au poignet, ce modèle est un peu plus lourd que la version en aluminium, un poids qui rappelle aussi que l’on ne porte pas n’importe quelle Apple Watch. Ce petit côté snob, il faut l’assumer quand on est prêt à s’offrir un iPhone à plus de mille euros !

Avec ses 7,7 mm d’épaisseur, l’iPhone X a plus d’embonpoint que l’iPhone 8 (0,5 mm de plus) et l’iPhone 8 Plus (0,2 mm de différence). Difficile de reprocher l’épaisseur de l’iPhone X à Apple : le sacrifice des capacités de la batterie sur l’autel de la finesse à tout crin m’a suffisamment fait râler.

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Pour le reste, on retrouve le bouton d’allumage et la trappe pour la carte nano SIM (à droite), le bouton de volume et l’interrupteur « mute » (à gauche). Des éléments qui finiront un jour ou l’autre par disparaître, car Apple ne fait pas de sentiments.

De la puissance à revendre

L’iPhone X n’est pas que beau. C’est aussi un des appareils les plus puissants qu’Apple ait conçu, et cela inclut aussi les Mac. Difficile toutefois de comparer un iPhone à un Mac, les usages ne sont pas les mêmes, alors on en restera aux puces Ax. Pour cette cuvée 2017 de l’iPhone, Apple a décidé de ne pas privilégier un modèle par rapport à un autre, tous ont donc droit au même système-sur-puce A11 Bionic.

Cette puce comprend deux cœurs haute-performance et quatre cœurs basse consommation. Ces six cœurs fonctionnent de concert, au contraire des quatre cœurs de l’A10 de l’iPhone 7 (deux puissants, deux économes), qui fonctionnaient uniquement par paire.

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Sans surprise, les performances brutes mesurées par Geekbench 4 sont très proches de celles des iPhone 8 et 8 Plus, avec un léger avantage pour le plus petit des smartphones. L’iPhone X confirme s’il en était besoin que le moteur qui bat sous le capot offre un bond conséquent de performances en utilisation multi-cœurs, ce qui est logique au vu du fonctionnement de conserve des six cœurs de l’A11.

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Sur les tâches mono-cœur, le gain brut est moins sensible par rapport à l’A10 mais tout de même, on gagne près de 800 points d’une puce à une autre. La différence est moins importante en comparaison des prouesses de l’A10X des iPad Pro (3 800 en mono-cœur, 9 200 en multi-cœur).

La puce graphique du système-sur-puce de l’iPhone X est elle aussi très performante, comme sur l’iPhone 8 et 8 Plus. Ce GPU est doté de trois cœurs et il a été complètement développé en interne. Avant l’A11, Apple faisait appel aux services de PowerVR pour ce composant.

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Les chiffres donnés par Geekbench ne sont pas nécessairement représentatifs de la réalité. L’exportation d’un projet Garageband en morceau iTunes depuis un iPhone X et un iPad Pro donne grosso-modo le même temps. Il y a aussi des bizarreries incompréhensibles avec iMovie : l’exportation d’un projet vidéo de 371 Mo vers iTunes demande près de 45 secondes avec l’iPhone X, contre 44 secondes sur un iPhone 6s Plus !

On ne nourrit aucun doute sur la puissance de l’A9, la puce sous le capot de l’iPhone 6s Plus, mais peut-être faut-il chercher la raison de cette différence par un manque d’optimisation de l’app de montage vidéo d’Apple (toujours pas adaptée à l’écran de l’iPhone X à l’heure actuelle). On l’espère en tout cas…

Ces résultats, qui méritent donc d’être affinés et amendés, ne doivent pas masquer le fait qu’Apple a conçu l’A11 Bionic pour durer, capable d’endurer les jeux et les applications les plus gourmands (on songe en particulier à la réalité augmentée). Dans l’utilisation de tous les jours, tout est fluide et réactif, et le fait de trouver 3 Go de RAM LPDDR4 en soutien aide sans aucun doute. Au passage, cette dotation est aussi celle de l’iPhone 8 Plus, contre 2 Go pour l’iPhone 8.

Un petit iPhone qui dure longtemps

Ma dernière expérience avec un iPhone 7 (pas “Plus”, donc) s’était soldée par une déception concernant l’autonomie : il m’arrivait fréquemment de devoir recharger le smartphone dans l’après-midi, au risque sinon de me retrouver à poil en fin de soirée. Avec l’iPhone X, je partais donc sur un a priori plutôt défavorable. Eh bien j’avais tort.

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La théorie, tout d’abord. Le test de batterie de Geekbench 4 avec la luminosité au maximum ne fait pas de quartier : de tous les modèles testés, l’iPhone X est celui qui a tenu le plus longtemps. Y compris face aux iPhone Plus qui, pourtant, bénéficient de batteries plus grosses. Les plus anciens modèles ont aussi quelques cycles derrière eux, ce qui peut expliquer les performances en retrait de l'iPhone 7 Plus. Malgré sa petite taille, l’iPhone X a plus d’un tour dans son sac.

Le smartphone contient en effet une batterie agencée en deux cellules qui prennent la forme d’un L. Elle procure 10,35 Wh d’énergie (2 716 mAh, 3,81 V), c’est plus que la batterie de 10,28 Wh (2 691 mAh, 3,82 V) de l’iPhone 8 Plus ! Celle de l’iPhone 8 fait un peu maigrichonne à côté avec ses 6,96 Wh (1 821 mAh, 3,83 V)…

La batterie de l’iPhone X. Image iFixit. Cliquer pour agrandir

Voilà qui explique l’excellente position de l’iPhone X dans le test théorique de Geekbench. Et cela se ressent aussi au quotidien. C’est bien simple, j’ai l’impression d’avoir un modèle Plus avec moi. Pendant les moments calmes, l’iPhone X tient deux journées sans trop forcer ; sur une période plus intense avec pas mal de photos, de vidéos, de jeux et d’internet, on tombe à une bonne journée avec en bonus quelques heures pour démarrer tranquillement le lendemain.

Ces performances laissent songeur. Apple est un des spécialistes mondiaux (si ce n’est le spécialiste) de l’optimisation des batteries. La puce A11 Bionic et ses quatre cœurs économes, la puce de réseau neuronal prenant en charge une partie des fonctionnalités d’iOS, les diverses mesures d’économie d’énergie enchâssées au cœur du système, l’écran OLED évidemment qui consomme moins, etc. Si on y ajoute la grosse batterie, il n’est pas étonnant de constater que l’iPhone X tient la distance.

Au passage, tout cela est extrêmement prometteur pour l’iPhone X Plus qu’Apple ne manquera pas de lancer l’année prochaine ! Mais en l’état, l’iPhone X de 2017 constitue une très bonne surprise.

Sans fil et sans reproche

Pour donner la pleine mesure de ses talents, l'iPhone X a besoin d'une connexion au réseau bien évidemment. Sur ce plan, tout le nécessaire est présent dans l'appareil, à commencer par la prise en charge des réseaux Wi-Fi 802.11ac MIMO, des services de localisation GPS, GLONASS (Russie), Galileo (Europe) et QZSS (Japon), ainsi que du Bluetooth 5.0.

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Cette nouvelle version de la technologie sans-fil améliore la portée qui passe de 100 à 240 mètres et la vitesse de transfert (jusqu'à 2 Mbps). Les paquets de données peuvent être jusqu'à huit fois plus volumineux, et les interférences sont réduites.

Tout cela, c'est en théorie car en pratique, le Bluetooth 5 n’est exploité par aucun appareil. Sans compter que cette norme n'est pas spécialement stable. Pour pallier le manque de fiabilité du Bluetooth, Apple est même allé jusqu'à développer une puce spécifique, la W1 qui équipe les AirPods et les produits Beats sans fil.

Pour dire la vérité, sur l'iPhone X, l'apport du Bluetooth 5.0 ne change pas grand-chose pour le moment. Samsung est parvenu à tirer profit d'une des caractéristiques de la nouvelle norme qui permet de connecter deux enceintes ou deux casques Bluetooth sur un même smartphone. Apple ne l'autorise pas (encore ?).

Avec un Galaxy S8+. Cliquer pour agrandir

Pour la puce réseau de l'iPhone X (comme pour celle des iPhone 8 et 8 Plus), Apple a une fois encore fait appel à deux fournisseurs : Qualcomm et Intel, ce dernier équipant les smartphones vendus en Europe notamment. Si l'iPhone X prend en charge les réseaux LTE Advanced, le modèle Intel émarge dans la catégorie 15 (jusqu'à 800 Mbit/s) alors que la version "Qualcomm" est de catégorie 16 (jusqu'à 1 Gbit/s).

Comme les promesses du Bluetooth 5.0, ces vitesses de transfert restent théoriques. La plupart des réseaux des opérateurs sont bien incapables d'en offrir autant ! Les tests réalisés à côté de la rédaction sur un réseau Orange montrent des variations sensibles entre les performances de téléchargement de l'iPhone 8 (66 Mbps) et de l'iPhone X (82 Mbps). En revanche, l'iPhone X fait moins bien que les deux autres au niveau de l'envoi de données…

Chaque valeur est la moyenne de neuf tests successifs.

Ces tests ne sont pas paroles d'évangile. Le réseau Orange qui passe par chez nous est capricieux. Les variations entre les neuf coups de sonde vont quasiment du simple au triple pour l'iPhone X en envoi de données, par exemple. Pour le test de l'iPhone 8 Plus, nous avions mesuré 66 Mbps en download et 31,5 Mbps en upload, une moyenne bien différente de celle obtenue pour cet article.

Radical

Apple annonce la couleur : le constructeur a « toujours rêvé de créer un iPhone qui ne soit qu’écran ». Une vision encore partagée par Jony Ive tout récemment, qui s'inscrit dans la logique de l’iPhone depuis 2007. Avec l’iPhone X, Apple fait un pas de plus vers la plaque de verre communicante.

Un écrin pour un écran

Pas de pitié pour les boutons. Beaucoup n’y ont pas cru et pourtant, c’est bien arrivé : ce bouton d’accueil, symbole de l’iPhone depuis les débuts de l’aventure il y a dix ans, n’est plus. Il faut faire son deuil, car ce bouton d’accueil ne reviendra pas. Apple profite de la place gagnée pour allonger l’écran jusqu’au bas de l’appareil.

En haut…Cliquer pour agrandir
… et en bas. Cliquer pour agrandir

L’iPhone X, c’est donc d’abord et avant tout un écran, et quel écran ! Quitte à tout changer, la Pomme n’a pas fait dans la demi-mesure en troquant le LCD traditionnel pour de l’OLED. Une technologie complexe, qu’Apple a expérimentée avec un certain succès sur l’Apple Watch, puis avec la Touch Bar des derniers MacBook Pro.

Il était temps pour Apple d’exploiter cette expertise de l’OLED sur de plus grands écrans. Mais pas question de faire moins bien que le LCD, même si comme on le verra plus tard, il a tout de même fallu faire quelques compromis. Pour son écran « Super Retina HD », le constructeur a fait appel à Samsung Display, qui fournit les meilleures dalles du genre, selon un cahier des charges très précis mis au point à Cupertino. Il était impensable que le rendu soit moins bon que sur les écrans LCD des précédents iPhone, qui font figure de mètre-étalon dans ce domaine.

La dalle de l’iPhone X est de type PenTile, elle se compose d’une myriade de sous-pixels bleus, verts et rouges de tailles et de formes différentes. On a un gros carré pour le bleu, un petit pour le vert et un ovale pour le rouge.

À gauche, un petit morceau de l’écran LCD de l’iPhone 7 au microscope. L’espace noir entre les pixels représente environ 25 % de la dalle. À droite, l’écran OLED de l’iPhone X. L’espace noir représente plus de 50 % de la dalle. Crédit. Cliquer pour agrandir

Le pixel bleu est le plus grand, car c’est lui qui émet le moins de lumière ; le vert est le plus petit, car c’est le plus efficace en termes de luminosité. Apple applique également son propre procédé anticrénelage pour lisser les bords. Les résultats sont dignes du LCD, tout en conservant les principales qualités de l’OLED : des noirs extrêmement profonds, un contraste quasiment infini et des économies de place et d’énergie (pas besoin de rétroéclairage sur l'OLED).

Apple calibre également individuellement chaque écran d’iPhone X. Une opération qui permet à tous les smartphones qui sortent de l’usine de présenter des couleurs uniformes. C’est aussi une manière de s’assurer que le rendu sera dans les clous des exigences du constructeur : ni trop saturé comme sur le Galaxy Note8, ni délavé comme sur le Pixel 2 XL. iMore a partagé ce comparatif éloquent entre les trois smartphones :

iPhone X, Galaxy Note8, Pixel 2 XL. Cliquer pour agrandir

Si on n’a que l’iPhone X sous les yeux, il est évidemment un peu difficile de comparer la qualité de sa dalle avec d’autres appareils. DisplayMate, un site dont la spécialité est de mesurer la qualité des écrans LCD et OLED, écrit que celui de l’iPhone X est tout simplement le meilleur jamais créé pour un appareil mobile, analyse détaillée à l’appui.

Ce qui est certain en tout cas — et ce qui saute aux yeux constamment —, c’est le rendu des couleurs. Les noirs sont très profonds, c’est une des caractéristiques de l’OLED ; à tel point qu’il est bien difficile de distinguer l’encoche sur un fond noir.

Le procédé de lamination des dalles LCD, inauguré avec l’iPhone 4, a rapproché l’interface d’iOS du verre des écrans. Sur l’iPhone X, cette impression que tout effleure à la surface de l’écran est très prégnante, peut-être même plus que sur les précédents iPhone. Difficile d’en trouver la raison, mais l’écran OLED du smartphone offre un rapport de contraste de 1 000 000:1. Plus ce rapport est élevé, plus l’image est précise ; pour donner une idée, ce rapport est de 1 300:1 pour l’iPhone 8 Plus, et de 1 400:1 pour l’iPhone 8.

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Depuis l’iPhone 7 et l’iPad Pro 9,7 pouces, Apple utilise un écran avec une gamme de couleurs DCI-P3, le même espace colorimétrique que les projecteurs de cinéma. L’iPhone X hérite de cette même qualité : les rouges sont plus profonds et les verts plus vifs. Il faut néanmoins avoir l’œil du photographe pour s’en apercevoir et apprécier ce rendu à sa juste valeur.

Le point intéressant à noter ici c’est que l’iPhone X — comme ses prédécesseurs — gère l’intégralité de la « chaîne » P3 : de l’appareil photo à la reproduction de l’image sur l’écran. Les couleurs naturelles captées par le smartphone s’afficheront donc sans dégradation sur son écran.

Ce n’est pas une spécificité propre à ce modèle de smartphone, mais c’est toujours bon à rappeler. De même, les images réalisées avec un iPhone 7 ou un iPhone 8 conserveront tout leur pimpant sur l’iPhone X, et inversement (lire aussi cette petite explication de texte).

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Outre le P3, l’écran de l’iPhone X supporte le sRGB. Le smartphone bascule automatiquement dans ce mode colorimétrique en fonction des besoins et de l’image à afficher. Comme les deux iPhone 8, l’iPhone X prend en charge le HDR pour l’affichage d’images et de vidéos. Dolby Vision et HDR10, les deux standards de plage dynamique étendue les plus utilisés, sont compatibles, pas de jaloux.

Le contenu vidéo en HDR s’étoffe de jour en jour. Netflix propose un certain nombre de séries TV et de films en 4K HDR via son abonnement premium à 13,99 € par mois. Avec l’Apple TV 4K, le constructeur a commencé de son côté à louer et à vendre des films en 4K HDR sur l’iTunes Store.

Au-delà du débat sur la pertinence ou pas de lire des films sur un petit écran de smartphone, il faut reconnaitre qu’on peut tout à fait apprécier un film en HDR sur l’iPhone X. L’expérience est plus gratifiante que sur un smartphone dont l’écran ne supporte pas le HDR : tout y est plus coloré, plus contrasté, plus vif. Évidemment, c’est quelque chose de très difficile à présenter dans ce test, mais la lecture de Blade Runner en Dolby Vision (par exemple) est vraiment plus gratifiante sur l’iPhone X.

Sur un iPhone 6s Plus. Cliquer pour agrandir
Sur un iPhone X. Cliquer pour agrandir

L’exemple comparatif ci-dessus ne reflète pas complètement la réalité des couleurs qui s’affichent sur les écrans des deux smartphones (iPhone 6s Plus et iPhone X, luminosité à 50 %). Mais on peut voir que l’iPhone X propose un rendu beaucoup plus chaud de l’image, avec des noirs effectivement plus profonds.

Le cru 2017 de l’iPhone intègre la fonction True Tone, qui a fait son apparition sur l’iPad Pro 9,7 pouces avant d’être proposée à toutes les tablettes Pro d’Apple. L’idée de base est simple : il s’agit de simuler le rendu d’une feuille de papier dont la couleur varie naturellement en fonction de la luminosité ambiante.

Une fois activé (ce qui peut être fait dès la configuration initiale de l’appareil), True Tone ajuste la température de couleur de l’écran à la luminosité de l’endroit où on se trouve. L’objectif étant de réduire la fatigue oculaire tout au long de la journée.

Dans un environnement de bureau avec une lumière à dominante jaune, la différence avec un iPhone sans True Tone est frappante. Ce n’est pas toujours aussi flagrant. Cliquer pour agrandir

Dans les faits, la quantité de lumière bleue est réduite ce qui donne l’impression d’un écran légèrement jaune. True Tone est automatiquement désactivé quand on regarde un film ou des photos ; on s’en aperçoit assez facilement quand on passe de Photos à une autre application par exemple : l’écran s’ajuste effectivement pour passer du blanc/bleu au jaune.

Cette nouveauté est tout à fait appréciable, même si je la trouve plus à sa place sur le grand écran d’un iPad où on va passer plus de temps à lire ou à travailler. Ces longs moments passés les yeux plongés dans l’écran justifient True Tone, plus que pour la consultation rapide de contenus qui est l’apanage de l’iPhone.

Du moins, je ne me plains pas qu’Apple ait adapté cette fonction sur iPhone ! Et si vous voulez la supprimer temporairement, il existe un raccourci dans le centre de contrôle de l’iPhone X.

Splendeur et misère de l’OLED

Si Apple a réussi l’exploit de reproduire le confort de lecture du LCD sur un écran OLED (le constructeur est même allé encore plus loin avec l’affichage HDR) tout en conservant les caractéristiques propres à cette technologie, il y a certaines spécificités peu aimables avec lesquelles il faudra vivre. Apple n’en fait pas mystère : une fiche technique explique que l’écran peut, après une longue utilisation, afficher de « légères altérations visuelles », comme une « persistance » ou une « incrustation d’image ».

Ces cas peuvent se produire « dans les cas les plus extrêmes, comme lorsqu’une même image à forts contrastes est affichée pendant une longue période ». L’iPhone X étant encore très jeune, on n’a pas encore recensé de tels problèmes d’affichage. En revanche, malgré toute la bonne volonté d’Apple, l’iPhone X présente nettement des variations de couleur selon l’angle de vision. De face, l’écran est parfaitement équilibré ; mais quand on le regarde de biais, il a tendance à tirer sur le bleu.

iPhone 6s Plus contre iPhone X. Cliquer pour agrandir

L’écran LCD des prédécesseurs de l’iPhone X reste parfaitement à son aise en conservant l’homogénéité des couleurs de l’image, quel que soit l’angle où on regarde l’appareil. L’utilisation de l’iPhone X de cette manière très décalée est peu probable ; ce qui est plus fréquent, c’est de jeter un œil de biais sur l’iPhone X posé sur le bureau : si le fond d’écran ou l’app au premier plan a un fond blanc, l’écran va apparaitre un peu bleuté. Ça ne sera pas le cas avec un iPhone LCD. Il va falloir vivre avec : c’est un des points noirs traditionnels de l’OLED.

Pour finir sur le sujet, la communication d’Apple vante un appareil « qui se confond avec l’écran », « un écran sans fin ». Le constructeur a effectivement réduit les bordures autour de l’écran, mais il n’avait pas beaucoup de mérites : celles des précédentes générations d’iPhone, y compris la 8 et 8 Plus, sont vraiment très épaisses au regard des standards actuels.

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Il était donc plus que temps qu’Apple se mette au diapason de ses concurrents (certains, comme Samsung, ont même fait une croix sur les bordures, l’écran des Galaxy haut de gamme débordant carrément sur les tranches). Les bordures de l’iPhone X ont été allégées, mais elles ne se font pas oublier pour autant. Toutefois, la forme donnée par Apple à l’écran, avec ses coins bien arrondis, confère à l’iPhone X un aspect ludique qui tranche avec la rigueur des angles droits des écrans LCD.

Des photos comme un grand

Quand il est question de photographie, Apple privilégiait jusqu'à présent les grands formats de ses iPhone : ce sont les 7 Plus et 8 Plus qui accueillent deux appareils photo au dos. Les capacités de l’unique capteur photo de l’iPhone 8 sont loin de démériter, mais on ne bénéficie pas du zoom optique x2 et du mode Portrait, entre autres.

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L’iPhone X est le premier « petit » smartphone de la gamme à intégrer deux capteurs photo au dos, qui se paient même le luxe de faire un peu mieux que ceux de l’iPhone 8 Plus…

Techniquement parlant, l’iPhone X fait donc mieux que l’iPhone 8 Plus : on y retrouve certes les mêmes appareils, avec un grand angle et un téléobjectif. On retrouve aussi deux capteurs de 12 mégapixels, mais le zoom bénéficie d’une meilleure ouverture sur l’iPhone X (ƒ/2.4), par rapport à celui du 8 Plus (ƒ/2.8). Le grand angle ouvre lui à ƒ/1.8 sur les deux modèles, pas de changement de ce côté. Autre nouveauté bienvenue : les deux capteurs bénéficient de la stabilisation optique de l’image, alors que sur la phablette, seul le grand angle en profite.

Dans les faits, il faut bien avouer que les différences entre l'iPhone X et l'iPhone 8 Plus sont assez subtiles. On obtient des clichés très proches, avec quelques nuances généralement à l'avantage de l'iPhone X grâce à l'ouverture de son téléobjectif qui laisse passer plus de lumière, donc plus de détails. Exemple ci-dessous :

Sur cette image, l'iPhone X donne le meilleur de lui-même dans le ciel : les détails sont plus nombreux, la texture est plus riche (originale). Cliquer pour agrandir
Sur l'iPhone 8 Plus, le même cliché ressort avec un ciel présentant moins de nuances (originale). Cliquer pour agrandir
Quant à l'iPhone 7 Plus, c'est comme si les nuages n'existaient plus (originale) ! Cliquer pour agrandir
iPhone X, iPhone 8 Plus, iPhone 7 Plus. Les couleurs sont plus chaudes sur l’iPhone X, alors que le rouge de la borne d’incendie de l’iPhone 8 Plus semble un tout petit peu trop saturé. Les couleurs sur l’iPhone 7 Plus paraissent plus délavées. Cliquer pour agrandir

À l'œil, il est souvent difficile de déterminer l'appareil avec lequel une photo a été prise. Exemple ci-dessous, avec un cliché en mode Portrait. Les détails et les couleurs sont similaires entre l'iPhone X (originale) et l'iPhone 8 Plus (originale), tout comme l'application du flou en arrière plan.

Autre exemple ci-dessous : bien malin celui qui saurait dire avec quel smartphone cette photo a été prise. Les couleurs sont peut-être un tout petit peu plus chaudes sur l'iPhone X (originale) que sur l'iPhone 8 Plus (originale), mais il faut vraiment se pencher dessus.

D'autres clichés donnent un avantage à l'iPhone 8 Plus, comme cette photo en mode Portrait : les couleurs sont plus agréables et moins froides à droite (iPhone 8 Plus) qu'à gauche (iPhone X). Cliquer pour agrandir

Le téléobjectif de l'iPhone X bénéficie non seulement d'un stabilisateur optique, mais aussi d'une grande ouverture de son capteur. Cela fait la différence avec le zoom : l'image est plus détaillée et plus nette sur cet exemple pris avec le niveau maximal du zoom (10x).

L’iPhone X offre donc des capacités photos au niveau de l’iPhone 8 Plus, dans un encombrement réduit qui facilite les prises de vue : il est plus facile (et plus discret) de dégainer un petit smartphone qu’une pelle à tarte. Le tout pour des résultats aussi concluants. Pour en savoir plus sur le sujet, vous pouvez (re)lire la partie consacrée à la photo dans notre test de l’iPhone 8 Plus.

En termes d'enregistrement vidéo, l'iPhone X reprend les mêmes caractéristiques que l'iPhone 8 Plus : en 1080p comme en 4K, on peut grimper jusqu'à 60 images/seconde, le ralenti 1080p peut aller jusqu'à 240 i/s. La différence avec l'iPhone X, et elle est de taille, c'est la présence de la stabilisation optique sur le téléobjectif. Le résultat est net : les vidéos tournées en mode 2x avec l'iPhone X sont nettement plus stables qu'avec l'iPhone 8 Plus.

De la profondeur à l’avant

Sous l’encoche se cache l’ensemble TrueDepth de capteurs et de caméras, dont une en particulier qui intéressera les amateurs d’égoportrait. L’appareil photo de 7 mégapixels (ƒ/2.2) exploite tous les composants du bloc, ainsi qu’un peu de magie logicielle pour créer un effet de profondeur dans les selfies. Oui, il s’agit du petit frère du mode Portrait, inauguré en fanfare (et en bêta pendant un long moment) au dos de l’iPhone 7 Plus.

Égoportrait en mode portrait, réalisé avec la caméra avant de l’iPhone X. Cliquer pour agrandir

Le mode Portrait en façade de l’iPhone X a ceci de particulier qu’il ne s’appuie que sur un seul appareil photo pour réaliser ses prouesses, à savoir détourer le sujet et appliquer un effet de flou sur l’arrière-plan.

Apple ajoute aux deux appareils en mode Portrait de l’iPhone X (à l’avant et à l’arrière donc) les options Éclairage de portrait, en bêta. Elles sont aussi disponibles pour le mode Portrait de l’iPhone 8 Plus, mais uniquement avec l’appareil photo au dos.

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Cette fonction, censée reproduire les effets d’éclairage des studios photo, est encore en bêta, et ça se voit car les résultats produits sont parfois… curieux. En particulier pour les deux dernières options, Lumière de scène et Lumière de scène mono : elles soulignent crûment les difficultés rencontrées par l’iPhone X pour détourer convenablement une chevelure !

Les trois premières options d’éclairage du mode portrait sont assez réalistes… Cliquer pour agrandir
En revanche, les deux dernières donnent encore un résultat très moyen. Cliquer pour agrandir

Le bon point ici c’est que même après la prise de vue, il est possible d’appliquer une option d’éclairage. Et même de revenir en arrière sur un éclairage déjà appliqué. Même si les résultats ne donnent pas entière satisfaction pour le moment, on peut s’attendre à des améliorations dans les semaines et les mois qui viennent : sur l’iPhone 7 Plus, les premiers clichés réalisés avec le mode Portrait n’avaient rien d’extraordinaire. Sorti de bêta, ils sont maintenant concluants, la plupart du temps.

Les bénéfices de la caméra TrueDepth ne s’arrêtent pas là. Oui, il est temps d’évoquer ici les Animojis ! Ces émojis dont les mouvements se calquent sur ceux du visage de l’utilisateur sont incontestablement la bonne idée d’Apple pour populariser l’iPhone X. L’application Messages propose douze Animojis que l’on peut animer à sa sauce, puis envoyer dans le fil de la conversation.

C’est très simple, extrêmement ludique, parfois idiot, mais toujours très amusant. Il ne manque plus à Apple qu’à livrer un atelier complet de création et d’édition d’Animojis, car l’enregistrement se limite à dix secondes maximum pour le moment et ils sont réservés à Messages (lire : Tout savoir sur les Animojis).

Au-delà des Animojis, la caméra TrueDepth peut être exploitée par d’autres applications : elles peuvent utiliser jusqu’à cinquante mouvements des muscles du visage de l’utilisateur.

La version 2.0 de Clips permet ainsi d'insérer l’utilisateur dans des séquences vidéo et de tourner autour sur 360°. Apple propose plusieurs thèmes (Star Wars, décor urbain, 8 bits…) dans lesquels on pourra tourner une petite scène, à intégrer ensuite dans une vidéo Clips.

Snapchat va aussi intégrer des filtres beaucoup plus précis qui suivront précisément les contours du visage. D’autres usages moins ludiques sont en train de voir le jour, à l’instar de l’app Warby Parker qui, après avoir analysé la forme du visage, propose des lunettes adaptées.

Tout cela est en lien avec la réalité augmentée, un sujet cher à Tim Cook, que les développeurs peuvent exploiter dans leurs applications via ARKit. Avec toutes les protections d’usage concernant la sécurité des données que cela implique : ni les développeurs, ni Apple n’ont accès aux données nécessaires au bon fonctionnement de Face ID.

Et le reste !

L’iPhone X emprunte à ses camarades de 2017 la recharge par induction. Tout comme les iPhone 8 et 8 Plus, le smartphone est compatible avec le standard Qi, pour lequel on trouve d’innombrables pads et socles en tout genre et à tous les prix. Apple sortira le sien l’année prochaine, le AirPower, capable de recharger un iPhone, une Apple Watch et des AirPods en même temps.

L’AirPower ne sortira pas avant l’année prochaine. Cliquer pour agrandir

iOS 11.2 va accélérer la recharge par induction : elle va passer de 5 watts à 7,5 watts avec les chargeurs compatibles, comme ceux de Belkin et Mophie, tous deux vendus sur l’Apple Store.

Autre capacité qui n’est pas une nouveauté de l’iPhone X, mais qui reste bien appréciable tout de même : l’étanchéité. À l’instar des iPhone 7 et iPhone 8, l’iPhone X est certifié IP67, il est résistant aux éclaboussures, à l’eau (jusqu’à un mètre de profondeur et pendant 30 minutes au maximum) et à la poussière. Attention, il faut bien penser à sécher l’appareil avant de le recharger.

Clivant

Le X de l’iPhone X n’est pas innocent. Certes, cette lettre souligne les dix ans de l’iPhone, mais elle a une signification particulière chez Apple : c’est aussi celle qui a marqué le renouveau du Mac. Avant que son noyau ne devienne le cœur d’iOS, Mac OS X a permis au constructeur de rebondir et aux Mac de trouver un second souffle.

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Mais tout cela n’est pas allé comme une lettre à la poste. Les utilisateurs ont dû s’adapter, et ils n’étaient pas spécialement aidés par les premières versions de Mac OS X, lourdes et peu réactives ! L’iPhone X n’a heureusement pas grand-chose à voir avec le système d’exploitation de l'époque, si ce n’est sa volonté de faire table rase du passé. Et Apple s’y entend pour faire le ménage, quitte à déstabiliser l’utilisateur.

L’encoche cloche-t-elle ?

C’est le signe distinctif de l’iPhone X, celui qui concentre toutes les critiques. Du moins, de ceux qui n’ont pas eu la chance d’utiliser le smartphone. Oui, il est impossible de rater l’encoche au sommet de l’écran de l’iPhone X. Apple n’a pas cherché à la masquer (des apps s’en chargent). Mieux, les informations qui se trouvent dans chacune des cornes soulignent la présence de l’excroissance.

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« Embrasser l’encoche », c’est le leitmotiv des aficionados de l’iPhone X, et je serais assez tenté de rejoindre ce club qui recrute chaque jour toujours plus d’amateurs. On ne s’aperçoit plus de sa présence cinq minutes après avoir déballé son jouet. Elle fait complètement partie du champ de vision habituel, totalement intégrée à mon petit univers tactile. C’est quand l’encoche disparait, à la faveur d’un fond d’écran ou d’une application non optimisée que cela choque.

Il est évident qu’Apple se serait épargnée bien des controverses en se passant de cette encoche. Mais d’une part, elle est immédiatement devenue un signe distinctif de l’iPhone X, une signature de design. On a même commencé à voir Samsung s’en moquer dans une publicité : l’appropriation culturelle est en marche.

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D’autre part, quand on se pique de créer un téléphone sans bordures, il faut bien caser quelque part les composants et les capteurs qui trouvent habituellement une place en façade. La caméra FaceTime, le haut-parleur, le capteur de luminosité… mais aussi le reste du bloc TrueDepth. C’est qu’il y a du monde à caser là haut.

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Nul doute que si Apple avait trouvé le moyen technique de cacher tous ces capteurs, elle l’aurait fait. Cela finira par arriver, et ce jour, ils seront sans doute nombreux à déplorer la disparition de l’encoche.

Il y a tout de même une situation où l’encoche peut gêner : durant l’utilisation de l’appareil en mode paysage. Si l’iPhone X emprunte finalement beaucoup aux modèles Plus, le smartphone en reste au strict minimum pour ce qui est de l’affichage à l’horizontale. De nombreuses applications Apple ne changent pas d’orientation, comme le centre de contrôle, l’écran d’accueil… mais pas l’écran verrouillé ! Ce n’est pas très beau et cela ressemble plus à un bug qu’à autre chose, mais enfin cela montre qu’Apple y a pensé :

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Avec Safari, Mail ou encore Plans, l’encoche est évidemment bien là, sans empiéter sur l’interface de l’application. Sans encoche, on imagine qu’Apple aurait pu agrandir encore la surface utile occupée par l’app.

Dans Safari, les onglets n’apparaissent pas sous la barre de recherche comme sur un iPhone Plus. Cliquer pour agrandir
Peu importe le sens, l’encoche n’empiète pas sur l’interface utile quand l’iPhone X est à l’horizontale (ici, dans Plans). Cliquer pour agrandir
Et dans Messages. Cliquer pour agrandir

Apple a imaginé une solution qui vaut ce qu’elle vaut : une « zone de sécurité » que les développeurs sont invités à respecter, que ce soit à la vertical ou à l’horizontal.

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Le superbe écran de l’iPhone X invite évidemment à la lecture de vidéos. Son ratio de 19.5/9 signifie que les films diffusés en 16/9 (le cas le plus commun) présentent des bandes noires à droite et à gauche. Ce n’est pas le cas sur les iPhone de 5,5 pouces (1 920 x 1 080 px) dont le ratio d’écran est de 16/9 pile poil. Les modèles de 4,7 pouces (1 334 x 750 px) se rapprochent également de ce ratio.

Si la vidéo n’est pas en 16/9, la « zone de sécurité » due à l’encoche implique également la présence de bandes noires en haut et en bas du contenu. Pour reprendre l’exemple de Blade Runner, le film est d’une définition de 1 920 x 800 px, soit un ratio de 2.4/1, c’est alors très visible.

On peut bien sûr zoomer dans la vidéo pour la basculer en plein écran. Dans ce cas on se retrouve avec l’encoche d’un côté ou de l’autre, mais sans les bandes noires évidemment. Les vidéos 16/9 sont plus agréables à regarder dans leur format d’origine, on n’a pas les bandes noires en haut et en bas. Ci-dessous avec l’exemple de Big Buck Danny (1 280 x 720 px) :

Pour apprécier un film ou un épisode de série TV, ce choix entre encoche ou bandes noires de tous les côtés sera un tue l’amour pour les puristes. C’est d’autant plus malheureux que l’écran P3/HDR retranscrit superbement les couleurs. Et que le son stéréo diffusé par les deux haut-parleurs (un sur la tranche inférieure à droite du port Lightning, l’autre au niveau de l’oreille) est riche et puissant.

Nouveaux gestes pour nouveau smartphone

Apple est une entreprise conservatrice : elle se tient à ses choix technologiques, parfois jusqu’à l’absurde… et soudain, elle renverse la table et impose une nouvelle technologie au forceps (l’USB-C et rien d’autres sur les MacBook Pro, par exemple). Il lui arrive aussi d'en supprimer une sans prévenir. Ça a été le cas de l’antédiluvien port jack, aux abonnés absents depuis l’iPhone 7.

Tout cela n’a rien d’un coup de tête. Ces choix sont mûrement réfléchis, même s’ils interrogent ou peuvent mettre en colère quand on ne sait pas ce qu’Apple a derrière la tête — l’entreprise donne parfois le sentiment de ne pas le savoir elle-même… Ce n’est pas le cas pour la disparition du bouton d’accueil, qui faisait pourtant partie intégrante de l’identité de la famille iPhone depuis toujours.

Les vertus de ce bouton d’accueil se sont même renforcées avec l’apparition, en 2013 et l’iPhone 5s, de la technologie Touch ID. Mais il était dit que l’iPhone X serait un écran et (presque) seulement ça. Exit donc le bouton d’accueil, adieu les années d’expérience et d’apprentissage d’iOS avec cette interface.

Mine de rien, on en faisait beaucoup avec ce bouton d’accueil. Pour en pallier le trépas, Apple a mis au point une série de gestes, dont un très simple qui permet beaucoup de choses : le balayage de bas en haut depuis la nouvelle barre blanche située en bas de l’écran.

Ce geste permet d’accéder à l’écran d’accueil, d’y revenir quand on se trouve sur une autre page, de fermer un dossier d’application, de fermer une application tout court, de quitter le mode d’édition (les icônes qui gigotent).

Ce geste, on s’y fait en quinze secondes, montre en main. Et on se surprend à vouloir le faire sur un iPhone équipé d’un bouton d’accueil ! C’est très naturel, tout comme le passage d’une application à une autre, qui ne demande qu’un petit coup de pouce de la gauche vers la droite en bas de l’écran.

D’autres gestes demandent un peu d’apprentissage, à l’instar du multitâche ou de l’accès facile (à activer dans Réglages > Accessibilité > Accès facile). Le plus ardu à prendre en main, c’est le centre de contrôle qu’il faut convoquer en balayant de haut en bas depuis la « corne » à droite de l’encoche. Le geste n’est pas spécialement naturel, de plus cette zone est difficile d’accès pour les mains normales.

On peut toujours en passer par le geste d’accès facile, qui descend toute l’interface au milieu de l’écran, mais c’est une solution bancale. Des utilisateurs cherchent un meilleur geste, mais Apple semble tenir à celui mis en place, quitte en souligner la présence avec une barre apparue dans une bêta d’iOS 11.2.

Beaucoup de gestes donc, auxquels il faut ajouter les interactions avec les boutons physiques restants. Là aussi, il faut oublier les habitudes bien ancrées ! Apple a voulu s’assurer que ces génuflexions digitales soient parfaitement interprétées. C’est pourquoi la couche tactile de l’écran de l’iPhone X fonctionne à 120 Hz, contre 60 Hz sur les autres smartphones. Dit autrement, la position des doigts sur l’écran est mesurée 120 fois par seconde afin de n’en rater aucun mouvement.

Cela ne signifie pas pour autant que l’iPhone X affiche des images à une fréquence de 120 images par seconde (120 Hz) ! Actuellement, seuls les derniers iPad Pro dotés d’une dalle ProMotion sont capables d’une telle prouesse, qui rend les animations si fluides. Mais cette technologie demande une grosse batterie et accapare beaucoup de ressources. Cela finira bien par arriver un jour : après tout, le Razer Phone en est d’ores et déjà capable.

Face ID : la sécurité sans les mains

Le meilleur est toujours pour la fin. Les plus belles technologies sont celles qui se font oublier. Touch ID était de celles-là : intégrée à même le bouton d’accueil, on n’y pensait pas. Mais Apple a jugé que cette fonction avait fait son temps. Très tôt dans le développement de l’iPhone X, le constructeur a décidé de se passer des services du capteur d’empreintes, estimant que son successeur Face ID était suffisamment fiable et sécurisé pour le remplacer complètement.

Pas de Touch ID sous l’écran donc, même si ça aurait eu de l’allure, et pas non plus au dos de l’appareil, ce qui est un soulagement. L’authentification digitale laisse sa place à celle du visage, ce qui change radicalement la manière d’utiliser l’iPhone : ne plus avoir à effectuer le geste conscient de poser son doigt sur le bouton d’accueil pour déverrouiller le smartphone ou s’identifier dans une app bouleverse complètement les usages.

S’identifier avec le visage, c’est comme si on n’avait pas de code ou de mot de passe. C’est revenir à un temps plus simple et plus heureux où il n’était pas nécessaire de tout cadenasser, où le risque de se faire voler des informations d'ordre privées par des agences gouvernementales à trois lettres ou des publicitaires était faible.

Après une courte configuration (il suffit de tourner deux fois la tête pour que l’iPhone X crée un modèle mathématique correspondant à votre visage), Face ID est prêt à prendre la main, sans prendre la tête pour autant. Pour déverrouiller le smartphone, il faut y prêter un court instant d’attention (un réglage est disponible pour assouplir cette exigence). Idem pour ouvrir une application protégée, ou remplir un formulaire sur le web. Apple a bien fait les choses, avec ce personnage souriant qui rappelle l’icône du Finder dessinée par Susan Kare.

Face ID, c’est presque magique en vérité. Moi et mes yeux de grand enfant sommes toujours épatés par la fonction de remplissage des formulaires sur les sites web ou dans les apps. Par l’affichage du contenu des notifications sur l’écran verrouillé. Par le volume de la sonnerie qui baisse automatiquement quand je regarde, pas frais, l’écran au matin. Par cette app qui ne se met pas en veille parce que je regarde l’iPhone. Ou tout simplement par ce gros cadenas qui s’ouvre tout seul d’un coup d’œil !

Face ID a ceci d’épatant qu’il « apprend » sans cesse le visage de l’utilisateur. Le modèle mathématique généré par le profil du propriétaire de l’iPhone X évolue en même temps que ce dernier déverrouille son appareil. Barbe, foulard, coupe de cheveux, chapeau, lunettes, casque de moto… Les variations du visage et les différentes situations sont prises en compte par la fonction.

Ça passe, même avec des lunettes de soleil lambda. Cliquer pour agrandir
Au saut du lit ou trempé de sueur, ça passe aussi. Cliquer pour agrandir
Trop caché ou avec des lunettes de soleil de vue, ça ne passe plus. Cliquer pour agrandir

Bref, c’est un plaisir d’utiliser Face ID, mais bien sûr, cela ne veut pas dire que la vie soit tapissée de roses pour autant. La fonction est parfois capricieuse quand l’iPhone est posé sur le bureau : il faut vraiment se pencher dessus pour le déverrouiller (il existe une astuce, qui ne fonctionne qu’à moitié pour moi). Certains vêtements hivernaux vont me poser des problèmes, comme ces grosses écharpes aussi montantes qu’indispensables pour affronter les rigueurs canadiennes.

Il m’arrive aussi de râler parce que Face ID ne me reconnait tout simplement pas : saisir le code de déverrouillage « à l'ancienne » est un pénible retour en arrière. L’absence totale de fonctionnement de Face ID au format paysage est aussi une curiosité qui ne me gêne pas plus que cela (je me sers peu de l’iPhone à l’horizontale), mais je comprends que ce soit casse-pieds pour certains.

Et puis quand on s’est habitué à la rapidité de la deuxième génération de Touch ID, devoir attendre plus d’une demie-seconde pour accéder à l’écran d’accueil peut taper sur les nerfs (surtout quand la reconnaissance fait chou blanc et qu’il faut saisir son code de déverrouillage à la main…).

Mais quand tout fonctionne bien, Face ID est tellement plus transparent et fluide que Touch ID… Il n’y a plus aucune friction au moment d’ouvrir une notification par exemple, il suffit de la toucher sur l’écran verrouillé pour lancer l’application. Et le plus beau, c’est que la sécurité est au rendez-vous.

Et la sécurité dans tout ça ?

La confidentialité des données, c’est le cheval de bataille d’Apple qui a bâti un impressionnant édifice sécuritaire sur iOS. Touch ID n’en était finalement que la porte d’entrée, remplacée par Face ID, car pour le reste, la structure reste la même.

Nuage de points envoyés par Face ID et invisibles à l’œil nu (image extraite de <a href="https://www.youtube.com/watch?v=OvVKnC6gGtg">cette vidéo réalisée par The Verge</a>). Cliquer pour agrandir
Nuage de points envoyés par Face ID et invisibles à l’œil nu (image extraite de cette vidéo réalisée par The Verge). Cliquer pour agrandir

Touch ID créait un modèle mathématique à partir du profil des empreintes digitales de l’utilisateur. Pour Face ID, ce modèle est calculé en fonction du visage (forme du nez, distance entre les yeux, largeur de la bouche…) mesurée par la projection de 30 000 points en trois dimensions. Ce profil est ensuite stocké dans l’enclave sécurisée, dont les données ne quittent jamais l’iPhone. Personne n’y a accès, pas même Apple.

iOS ou une application ne reçoivent qu’une seule information de l’enclave sécurisée : oui ou non, le profil du visage de l’utilisateur correspond-t-il au modèle mathématique précédemment enregistré ? Si c’est un refus, il faudra saisir le code de déverrouillage ou retenter sa chance avec Face ID. Des garde-fous ont été mis en place par Apple pour éviter les tentatives d’identification par force brute :

  • au démarrage de l’iPhone X, il faut entrer le code de déverrouillage ;
  • si l’iPhone X n’a pas été déverrouillé en 48 heures, il exigera le code de déverrouillage ;
  • si le code de déverrouillage n’a pas été saisi pendant six jours et demi, l’authentification biométrique est automatiquement désactivée ;
  • au bout de cinq tentatives ratées, il faut entrer le code de déverrouillage ;
  • on peut aussi activer l'effacement des données de l’iPhone X après 10 tentatives ratées.

La probabilité pour qu’un visage inconnu puisse déverrouiller votre iPhone X est de 1 sur 1 million. Cette probabilité était bien plus grande avec Touch ID (1 sur 50 000).

Mais il existe des cas dans lesquels Face ID n’est pas aussi sécurisé. C’est le cas si on a un jumeau ou au sein d’une fratrie : les enfants de moins de 13 ans dont les traits ne sont pas encore affirmés, sont susceptibles de déverrouiller l’iPhone X d'un frère ou d'une sœur. D’autres cas plus exotiques ne manqueront pas d’émerger, comme cet enfant qui a pu déverrouiller le smartphone de sa maman.

Il n’aura pas fallu attendre trop longtemps pour que les premiers petits malins trompent Face ID avec l’aide d’un masque. La bidouille, très complexe, n’est pas à la portée du premier venu et elle nécessite d’avoir le propriétaire de l’iPhone X à disposition.

Le problème des sous

Le plus clivant finalement dans cet iPhone X, c’est… son prix. Avec ses étiquettes voguant de 1 159 € (64 Go) et 1 329 € (256 Go), le smartphone navigue dans les mêmes eaux que certains Mac : le MacBook d’entrée de gamme est facturé 1 499 €, après tout.

iPhone 8, iPhone X, iPhone 8 Plus. Cliquer pour agrandir

Malgré le discours apaisant d’Angela Ahrendts selon lequel « tout le monde n’a pas besoin d’un iPhone X », il ne fait guère de doutes qu’Apple a bien l’intention d’en vendre le plus possible ! Alors évidemment, ça coince et c’est normal, tout le monde n’est pas prêt, ni financièrement, ni mentalement, à acquérir un smartphone qui franchit allègrement la barre des 1 000 €.

L’iPhone X est un produit d’exception, alors qu’à côté on trouve des iPhone 8 et iPhone 8 Plus très performants, les meilleurs — et de loin — issus de la « branche » initiée par l’iPhone 6. D’ailleurs, ceux-là ne sont pas spécialement bon marché non plus ! Pourquoi, alors, craquer pour un iPhone X (si on en a les moyens, bien sûr) ? Pour…

… la porte ouverte vers le futur

Des technologies exceptionnelles comme Face ID ou l’écran OLED à la sauce Apple sont l’avenir de la famille d’iPhone (et sans doute de l’iPad et des Mac). Et on peut en profiter dès aujourd’hui ! Apple ne s’est pas moquée du monde, il ne s’agit pas de technologies mi-cuites : la technologie de reconnaissance faciale a un ou deux ans d’avance sur la concurrence ; la dalle de l’iPhone X est ce qui se fait de mieux, y compris chez Samsung.

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L’iPhone X, c’est aussi un iPhone 8 Plus dans l’encombrement d’un iPhone 8 : une batterie longue durée et les deux appareils photo au dos (qui se paient le luxe d’être meilleurs que sur la phablette), tout en conservant une maniabilité et une portabilité sans égale.

Et puis quel design somptueux ! L’iPhone se met enfin à l’heure de l’Apple Watch…

Sexy, radical et clivant : ces mots que j'avais en tête après avoir tâté de l’iPhone en 2007 me sont revenus en mémoire avec l’iPhone X. Comme il y a dix ans, le nouveau smartphone remet Apple au centre du jeu (mais elle n’avait pas vraiment bougé depuis) et d’une industrie qui va sans doute ramer de longs mois, voire quelques années, avant d’égaler le coup de maître de l’iPhone X.

Image iFixit. Cliquer pour agrandir

C’est entendu, tout n’est pas parfait — et puis le futur, ça douille mine de rien —, mais quelle classe, et quelle claque.

Merci à Nicolas, Florian et Stéphane pour le coup de main.

À partir de 1 159 €

Le choix de la rédaction

Les plus :

  • Design, finition, matériaux : somptueux
  • Magnifique écran OLED
  • Face ID, c’est magique
  • L’autonomie d’un iPhone Plus
  • Capacités photo
  • Mode Portrait pour les selfies
  • Concentré impressionnant de technologies

Les moins :

  • Prix, évidemment
  • Lecture de vidéos contrariée par l’encoche
  • Frustration quand Face ID cale
  • Un geste ou deux difficiles
  • L’utilisation peu optimisée au format paysage
Tags
avatar Stéphane Moussie | 
@rolmeyer : corrigé, merci.
avatar Ruben715 | 

Ce téléphone est incroyable en tout point de vue ! Je pense que l'iPhone X est le début d'une nouvelle ère de smartphones pour Apple. C'est un prototype, certes excellent, mais un prototype pour le futur du téléphone intelligent. Je préfère attendre l'année prochaine pour voir un modèle encore plus abouti avec tous les défauts du premier modèle éliminé. Mais en tout cas, l'iPhone X m'a impressionné et il restera pendant longtemps le téléphone de référence.

avatar toto_tutute | 

Ouais enfin ne t'attend pas a nouveau design avant 3 ou 4 ans hein... Par exemple je ne vois pas comment Apple pourrait faire disparaître l'encoche en 12 mois... Tout les capteurs intégrés à l'écran ? Ça ne paraît pas possible avant un moment...

avatar pocketalex | 

@toto_tutute

tu as bien raison, mais on va de toutes façons de moins en moins parler de "design" concernant les smartphones, l'écran recouvrant pratiquement toute la surface, il ne restera pour se différencier que de savoir si les capteurs sont logés dans une fine bande ou une encoche, et de différencier le dos de l'appareil

Sinon ce seront tous des pavés de 7", 6mm d'épaisseur, coins arrondis

avatar C1rc3@0rc | 

«Par exemple je ne vois pas comment Apple pourrait faire disparaître l'encoche en 12 mois... »

En faisant une bordure comme tous les autres peut etre...

avatar SebKyz | 

@C1rc3@0rc

Comme tous les autres...?

avatar p@t72 | 

???...

avatar McDO | 

@Ruben715

"il restera pendant longtemps le téléphone de référence"

La taille des oeillères des fanboys... c'est hallucinant ?

Je suis allé voir cet iPhone X en magasin, et mes présomptions ont été confirmées: c'est un smartphone banal. Un smartphone borderless comme tant d'autres.
A la vue et au touché, il est exactement comme les milliers de smartphones haut de gamme de ces dernières années. Mis à part Face ID, il n'y a strictement absolument rien de révolutionnaire.

Design:
- l'arrière en verre: présent chez la concurrence depuis des années (2012)
- écran borderless: présent chez la concurrence depuis des années (2015)
- bien fini: présent chez la concurrence depuis des années (2012)
- face avant sans bouton: présent chez la concurrence depuis des années (2012)
- OLED: présent chez la concurrence depuis des années (2013 - 2014)

Fonctionnalités:
- recharge induction: présent chez la concurrence depuis des années (2013)
- recharge rapide: présent chez la concurrence depuis des années (2013, ah oui et la concurrence livre le chargeur rapide avec le téléphone contrairement à Apple ? )

Alors bien sûr si vous n'avez jamais eu l'intelligence et l'ouverture d'esprit d'aller voir ce qui se passe ailleurs, je peux comprendre le choc. Vous découvrez en 2017 ce qui se faisait il y a 5 ans, c'est cool.

avatar bbtom007 | 

@McDO

Dos en verre ? iPhone 4 ? Bien defini ? iPhone 4 retina ? Bouton sensitif ? ? ? Oled bleu tirant sur le bleu? ? Recharge rapide ? Charge un iPhone avec un chargeur d’ipad 1 sorti quand déjà et compare avec la concurrence ? Elle est rapide depuis le début ! Induction ? Apple pas pressée maintenant ils ont eco système qui se recharge sans fil avec le même chargeur : iPhone - Apple Watch - AirPods.
Apple ne cherche pas a etre les premiers mais les meilleurs.
C’est pas l’inventeur du smartphone mais il a créé le téléphone moderne
Le lecteur d’empreintes existait mais n’a jamais marché correctement et de manière agréable avant touchid.
L’iPad n’est pas la première tablette (cf tablet pc) et Samsung a sorti une tablette android avant basé sur une version téléphone ?
Le double objectif c’est htc je crois mais il ca a pas marché pour eux alors ils ont abandonné.
Je vois ce que fait bien la concurrence et c’est pas mal mais tu et d’autres se gargarisent qu’Apple seul soit ou serait moins dynamique ou innovant que le reste de l’industrie du smartphone ?
Je suis conscient des mesquineries d’apple (prix pas de chargeur rapide ou induction inclus ) mais les trolls c’est usant a force. Je suis trop vieux pour voir les kikoolol mdr !

avatar McDO | 

"Dos en verre ? iPhone 4 ?"

Exactement. Alors pourquoi bander sur le design de l'iPhone X ? Le verre ça ne date pas d'hier

"Bien defini ? "

Non, j'ai dis "bien fini". Je veux dire par là bien conçus et une impression de solidité.

"Bouton sensitif ?"

Non. C'est bien l'ABSENCE TOTALE de bouton sur la face avant.

"Oled bleu tirant sur le bleu? "

Faux.

"Charge un iPhone avec un chargeur d’ipad 1"

Qu'est ce que c'est que cette merde ? ?
Non mais chez la concurrence on fait ça proprement et pas comme des crasseux.
Une technologie est implentée au sein même du processeur et un chargeur rapide est livré permettant de réduire considérablement le temps de charge. Tout simplement.

"Apple pas pressée maintenant ils ont eco système qui se recharge sans fil avec le même chargeur "

L'induction Qi c'est de l'induction Qi. Ils ont juste 5 ans de retard. Mais c'est pas grave, vous devez avoir l'habitude ?

avatar C1rc3@0rc | 

Faut comparer au comparable... une partie des clients d'iPhone ont une relation d'apparence plutot qu'un besoin fonctionnel. Le design de l'iPhone n'a pas varié depuis l'iPhone 6. Et la Apple refait un nouveau design, qui certes reprend des principes du passé, mais c'est une tendance dans la mode de faire passer du vieux pour du neuf: c'est la reinterpretation, voire le reboot...

La grande question est de savoir si l'iPhone X peut representer l'avenir du smartphone chez Apple...
Oui et non.
Oui car c'est un produit similaire a l'iPad Retina, le premier.
Non, car c'est un produit similaire a l'iPad Retina, le premier.

L'iPad Retina etait un prototype lancé en toute urgence pour destabiliser la concurrence et focaliser le consommateur sur le Retina et lancer une nouvelle justification du tarif.

Et si on regarde effectivement l'iPhone X, c'est a 98% un iPhone 8, ou l'ecran OLED replace le LCD, ou TrueDepth a trouvé une place discutable, et ou l'on a supprimé temporairement le si pratique Touch ID

Ou va Apple?
Personne ne le sait, mais la seule chose d'a peu pres certaine c'est que si Apple tient ses objectif de vente d'iPhone X, alors il faut s'attendre a des augmentations tarifaire l'annee prochaine...

avatar Brice21 | 

@C1rc3@0rc

L’iPhone X à une toute autre expérience que l’iphone 8 grâce à Face ID et dès modification de iOS. Depuis la façon dont on le déverrouille, la facilité avec laquelle on s’authentifie dans les applications et les formulaires web sans aucune action spécifique (il ne faut même plus déplacer son doigt de l’emplacement de l’icône sur le springboard vers le bas de l’écran), jusqu’à la façon de naviguer entre les apps en feuilletant le bas de l’écran. Bref ça change profondément l’expérience et c’est une révolution. Essaye le quelques jours avant de donner ton avis, ça t’aidera à comprendre.

avatar headoverheel | 

@Brice21

Je confirme. J’utilise l’iPhone X depuis 3 jours et ce qui m’étonne le plus c’est la vitesse à laquelle je me suis approprié les nouveaux gestes. Lorsque j’utilise mon iPad, j’ai une tendance à vouloir reproduire les gestes du téléphone sans passer par le bouton Home.

avatar wai | 

@C1rc3@0rc

Arrête ton bla bla et concentre toi sur les mac merci t’ai mauvais sur les smartphone et autre

avatar XiliX | 

@McDO

"Exactement. Alors pourquoi bander sur le design de l'iPhone X ? Le verre ça ne date pas d'hier"

Qu’est-ce qui te fait dire que c’est ce qui nous fait bander. Si ce n’est que l’obsession des gens comme toi de comparer avec le passé. On dirait ça te fait bander justement

avatar pocketalex | 

@bbtom007

tu te rends comptes que tu essaies de communiquer avec un troll anti-Apple

Il y a des gens ... Apple se doit de sortir des produits 900% innovant, avec un design jamais vu, des technologies totalement révolutionnaires, et forcément faire tout ça tout te temps, et AVANT TOUT LE MONDE, sinon c'est pas la peine

Bien sur, HTC, Samsung, Sony, etc, jamais ces mêmes personnes ne leur demanderont ne serait-ce que le quart ou le dixième de ça, mais bon, c'est un détail hein

Bref merci de revenir sur des choses simple : les technologies maitrisées (la reconnaissance faciale chez Android .... ça existait avant, mais totalement foireux, etc, etc), même si elles arrivent après les autres, so what ? il y a un drame international ?

Par ailleurs, Apple n'a pas à faire mieux ou "100 fois mieux" que les autres sur tout, tout le temps.
Tout le monde avance et c'est très bien ainsi. Les écrans Samsung qui sont sans bordures et mêmes qui occupent toute la largeur du smartphone ... WOW. c'est juste super impressionnant ... ben c'est génial, on est content, il y a pas a dire que l'iPhone c'est "mieux" ou "naze", c'est des trucs de cour d'école ça

Il y a aussi des constructeurs à suivre sans taper dans le haut de gamme du haut de gamme.
Un Xiaomi Mi Mix 2 offre pour moins de 500€ un écran quasi pleine surface (une petite bande en bas), du matos vraiment correct dedans, pour le prix d'un smartphone moyen de gamme chez Samsung ou Apple, moi je trouve ça hyper intéressant, plus que l'iPhone X

avatar XiliX | 

@McDO

"- l'arrière en verre: présent chez la concurrence depuis des années (2012)"

Ha bon ? Et pas chez Apple ? Il ya quelques années ?

avatar McDO | 

@XiliX

C'est vrai. Alors pourquoi s'extasier sur le X qui est du déjà vu ?

avatar Brice21 | 

@McDO

Face ID, du déjà vu?

avatar McDO | 

@Brice21

C'est la seul unique exception.

avatar XiliX | 

@McDO

Ah le true depth est du déjà vu ? Lequel ?

avatar XiliX | 

@McDO

"- écran borderless: présent chez la concurrence depuis des années (2015)"

Encore une erreur... Apple n’a jamais revendiqué que le X est un borderless, mais un edge to edge. Ça n’a strictement rien à voir

avatar McDO | 

@XiliX

Oui, tout comme une voiture n'est pas un véhicule ?

avatar XiliX | 

@McDO

"Oui, tout comme une voiture n'est pas un véhicule ?"

Ah tu es sûr de comprendre ? Une voiture EST un véhicule. Un véhicule N’EST PAS une voiture

Je comprends maintenant que tu comprends tout de travers

avatar McDO | 

@XiliX

Non mais je me foutais de ta gueule en fait.
J'ai repris ta logique de merde et je l'ai transposé à un autre exemple.

avatar fte | 

@McDO

Quelle classe, quelles belles paroles, je suis admiratif.

avatar XiliX | 

@McDO

"Non mais je me foutais de ta gueule en fait.
J'ai repris ta logique de merde et je l'ai transposé à un autre exemple. "

Ha ha... je comprends maintenant ton niveau intellectuel
Ceci donc expliquant tout

avatar XiliX | 

@McDO

"- OLED: présent chez la concurrence depuis des années (2013 - 2014)"

Sauf qu’ils ne sont toujours pas aussi évolués que l’OLED du X. Et je te laisse chercher en quoi il est plus évolué

avatar McDO | 

@XiliX

Il n'y a aucune évolution. C'est un écran OLED lambda, mieux calibré que la concurrence, et dont la gap peut être perçu que par une machine. J'en suis pantois.

Mais là n'est pas la question, la question est que c'est vraiment cool de la part d'Apple de vous faire découvrir en 2017 le plaisir de l'OLED. Bon, avec 5 ans de retard mais l'attente en valait la peine, surtout avec un ticket d'entrée à 1200€. Après tout quand est pigeon on ne compte pas (et on ne voit pas) ?

avatar Brice21 | 

@McDO

C’est une évolution en regard de l’Oled du Galaxy S8 et du Galaxy Note 8, dans son processus de fabrication et dans son calibrage individuel en bout de chaîne.

Sinon sans considérer ces évolutions c’est en gros le même principe RGB que les écrans Trinitrons Sony des années 1970, t’as raison. T’as tout compris.

avatar McDO | 

@Brice21

Ok bah dans ce cas là considère tout les écrans de smartphones légèrement meilleure que les précédents comme une "évolution". Comme l'écran du S6, du S7, du S8, de l'iPhone X et des prochains smartphones de 2018 qui dépasseront l'écran du X et ainsi de suite.
Il t'en faut peu pour t'émoustiller ?

avatar alfatech | 

@McDO

"Il n'y a aucune évolution. C'est un écran OLED lambda, mieux calibré que la concurrence, et dont la gap peut être perçu que par une machine. J'en suis pantois."

Ça va la mauvaise fois le troll?……… Allez va t’acheter un cerveau. T’es tout le temps à gesticuler pour raconter de la merde sur tous les produits de la marque: vas ailleurs alors!

avatar McDO | 

@alfatech

Je vois que ça rage par ici ^^

avatar alfatech | 

@McDO

"Je vois que ça rage par ici ^^"

Tu me fais plus de la peine qu’autre chose en fait… T’es tellement bête.

avatar XiliX | 

@McDO

"Il n'y a aucune évolution. C'est un écran OLED lambda, mieux calibré que la concurrence, et dont la gap peut être perçu que par une machine. J'en suis pantois."

HA HA est le 3DTouch c’est de la magie ???
Youhooouuu. Ça confirme ce que je disais, tu es tellement obnubilé à défendre tes marques, à detester Apple que tu es aveugle

avatar McDO | 

Ah oui le bide de 2016 que tout le monde s'en branle ? Même les chinois en ont rien à foutre ?

avatar XiliX | 

@McDO

"Mais là n'est pas la question, la question est que c'est vraiment cool de la part d'Apple de vous faire découvrir en 2017 le plaisir de l'OLED. "

NONNNN... la difficulté fût d’implémenter la technologie in-cell d’Apple ainsi que le 3DTouch dans l’OLED

avatar McDO | 

ok.

avatar XiliX | 

@McDO

"- face avant sans bouton: présent chez la concurrence depuis des années (2012)"

Quel modèle chez le concurrent ?

avatar McDO | 

@XiliX

Xperia Z

... et des centaines de milliers d'autres depuis 2012

Dat "nouveauté of the death" qui a torturé l'esprit de John Ive et qui impressionnent les fanboy! ?

avatar XiliX | 

@McDO

"Xperia Z

... et des centaines de milliers d'autres depuis 2012"

FAUX le premier à adopter Qi était le Lumia 920. Les autres ne sont que des suiveurs. Y compris tes Androphones que défends tant !

avatar McDO | 

Bravo !! Tu veux un cookie mon petit ?

Bref on s'en branle un peu qui a été le preums, mais tu viens de confirmer ce que j'ai dis depuis le début en fait: que cette absence de bouton existe chez la concurrence depuis des années, que Apple a une nouvelle fois 5 ans de retard, que s'extasier devant l'absence du bouton du X pensant que c'est une révolution est complètement idiot et fait preuve d'ignorance ?

avatar XiliX | 

@McDO

"Bravo !! Tu veux un cookie mon petit ?

Bref on s'en branle un peu qui a été le preums, mais tu viens de confirmer ce que j'ai dis depuis le début en fait: que cette "

Wowww quel revirement de situation Monsieur « Non c’est machin qui est le premier »

???

Et puis oser comparer le faux sans bouton avec le vrai sans bouton. « Non non il n’y a pas de boutons, juste des boutons virtuels... »
WT* IL Y EN A OU IL N’Y EN A PAS DES BOUTONS ???

avatar McDO | 

@XiliX

Non mais je vais t'expliquer pour ton esprit restreint.

Le point était:

- face avant sans bouton: présent chez la concurrence depuis des années (2012)

C'est parfaitement vrai et c'est tout ce qu'il faut retenir.

T'as voulu que je te donne un modèle, je t'ai dis l'Xperia Z. Puis tu me sors le Lumia 920 qui est sorti 3 mois avant. C'est cool, bravo, excellent, tu mériterais même un prix nobel d'avoir trouvé un modèle un tout petit peu plus récent que l'Xperia Z qui ne possède pas de bouton physique, mais tu fais que confirmer mon affirmation de départ, et c'est tout ce qui compte.

"Et puis oser comparer le faux sans bouton avec le vrai sans bouton"

Ah parce que maintenant y a des "vrais sans bouton" et des "faux sans bouton". Ok je vois le level ?
Y a pas de bouton physique sur les smartphones depuis 2012, point barre. Comment est-ce que le bouton est intégré de manière logiciel est un tout autre débat. Sony, Samsung & co l'ont fait d'une manière, Apple l'a fait d'une autre.
Mais le fait est que depuis 2012, des centaines de smartphones ne possèdent PAS de bouton physique. Alors s'extasier dessus c'est un peu comme s'extasier sur un PC de 2017 qui a de l'USB 3 ?

avatar XiliX | 

@McDO

« C'est cool, bravo, excellent, tu mériterais même un prix nobel »

Merci merci... enfin c’est pas trop tôt

« Ah parce que maintenant y a des "vrais sans bouton" et des "faux sans bouton". Ok je vois le level ? »

Bah oui, je me suis adapté à ton niveau de compréhension. Parce que si je parle de bouton virtuel ou bouton physique tu ne comprendras pas. D’ailleurs c’est le cas.

« Y a pas de bouton physique sur les smartphones depuis 2012, point barre. Comment est-ce que le bouton est intégré de manière logiciel est un tout autre débat. »

Donc il y a toujours les trois boutons. On s’en fout qu’ils soient physiques ou virtuels.
Sur le X il n’y en n’a pas ! C’est ce qu’on a essayé de t’expliquer depuis le début.
IL N’Y EN N’A PAS ! Ça y est comprendo ?

Hors bien sûr les boutons volume et ON/Off

avatar McDO | 

Bah non vu que le débat c'était la disparition du fameux bouton physique que l'iphone traîne depuis 2007. LE BOUTON PHYSIQUE. PHYSIQUE LE BOUTON. LE TRUC QUE TU PEUX TOUCHER TU VOIS ?
La façon dont ce bouton à été intégré à iOS, on s'en branle ! Apple a fait d'une manière, Sony l'a fait d'une autre (une interface de 3 icônes qui apparaît avec un geste, chacun des icônes à sa propre fonction en fonction de l'environnement) Qui l'a mieux implanter ? Ça c'est un autre débat !

Bref ça sert à rien de faire comprendre un concept aussi simple à un QI négatif, une perte de temps ?

avatar jbploenchit | 

@XiliX

Apparemment, c’est votre fête aujourd’hui! J’espère que vous n’avez pas prévu de vous faire un «petit » Macdo aujourd’hui !!!! Lol lol lol
Ne jamais chercher les ingénieurs informatiques !!!

avatar fte | 

@jbploenchit

"Ne jamais chercher les ingénieurs informatiques !!!"

Nous ne sommes pas tous de gros lourdingues sans éducation hein, on peut avoir des conversations civilisées. Certains d'entre nous. La plupart en fait.

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