BaseLinx : un système de recharge modulaire pour tous les appareils Apple de la maison

Mickaël Bazoge |

Recharger un appareil d’Apple, c’est facile. Mais en recharger toute une tripotée, c’est tout de suite moins évident. Entre le Lightning, l’USB-A, l’USB-C et le galet de l’Apple Watch, on s’y perd un peu dans les adaptateurs et les câbles ! Apple avait bien un début de solution avec l’AirPower, mais la base de recharge par induction (pour iPhone, Apple Watch et AirPods) est aux abonnés absents.

Faut-il alors se résoudre à vivre avec un gros plat de spaghettis dans le salon ou le bureau ? Bien sûr que non. Scosche a imaginé un étonnant système modulaire, le BaseLinx, qui permet la recharge de tous les produits d’Apple sur une base unique, reliée à une seule prise électrique.

L’astuce de cet accessoire, c’est donc qu’il est modulaire : on peut y ajouter des adaptateurs à chaque fois qu’un nouvel appareil rejoint la famille. Parmi les modules disponibles, on trouve une base de charge Qi (10 watts), un dock pour Apple Watch (il faut apporter l’adaptateur fourni avec la montre), et une station verticale pour trois produits. Celle-ci comprend deux ports USB-A 12 watts et un USB-C 18 watts (Power Delivery), parfait pour l’iPad Pro 2018.

L’extrémité du BaseLinx contient en plus un port USB-A et un USB-C. Chacun des modules peut être utilisé de manière autonome, ou connecté avec ses petits camarades. Le système sera disponible au printemps, à des prix inconnus pour le moment.

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Apple ferait une ristourne aux vendeurs chinois d’iPhone

Mickaël Bazoge |

Les consommateurs chinois ont manifestement rechigné à acheter en masse les derniers iPhone, provoquant un avertissement sur résultat historique pour Apple. La faute en revient à un environnement macro-économique difficile a expliqué Tim Cook, en raison notamment des tensions commerciales avec les États-Unis. Apple souffre également de la force du dollar, ce qui a pour conséquence des prix élevés ailleurs dans le monde.

Preuve que le constructeur peut se montrer plus souple quand il le faut : selon le National Business Daily, les revendeurs chinois peuvent acquérir des iPhone 8/8 Plus, XS/XS Max et XR avec une petite remise. Si la plupart des smartphones leur sont proposés moins cher de 400 yuans (environ 50 €), l’iPhone XR bénéficie d’un coup de pouce supplémentaire : le rabais d’Apple est de 450 yuans (57 €).

Cela permet de réduire le prix de l’iPhone coloré à 5 250 yuans, l’équivalent de 668 €. Cela reste très élevé pour le commun des mortels, notamment sur un marché de renouvellement où la concurrence locale est bien affûtée, et où les ventes ont fortement reflué en 2018 (lire : Le casse-tête chinois d'Apple et de Samsung).

Ces réductions que pourront appliquer les vendeurs aux consommateurs suffiront-elles pour relancer les ventes d’iPhone au pays ? Difficile à dire pour le moment. Apple présentera les résultats de son premier trimestre fiscal 2019 (qui couvre les trois derniers mois de 2018) le 29 janvier : peut-être que Tim Cook aura des précisions à apporter sur le sujet.

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Apple Pay : BNP Paribas et Hello Bank d’ici fin janvier ?

Mickaël Bazoge |

Les clients français de BNP Paribas et de Hello Bank pourraient avoir la possibilité d’inscrire leurs cartes bancaires dans Apple Pay d’ici la fin du mois, selon un petit oiseau bien informé. La banque et sa filiale en ligne étaient apparues fin novembre dans la section des partenaires « disponibles prochainement » du service de paiement d’Apple.

Entre Apple Pay et BNP Paribas, c’est une valse à plusieurs temps. Début 2018, la direction de la banque annonçait la prise en charge d’Apple Pay à venir d’ici « la fin d’année [dernière] ».

Après avoir testé l’intérêt de ses clients en novembre pour le support du système de paiement d’Apple, BNP Paribas précisait son calendrier dans un communiqué : « En France, les clients BNP Paribas et Hello bank! auront accès à Apple Pay début 2019 ». Dans la foulée, BNP Paribas Fortis était de la fête pour le lancement d’Apple Pay en Belgique.

On ne pariera pas trop sur cette nouvelle rumeur, mais tout finit toujours par arriver.

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CanalPlay serait relancé au printemps [maj : démenti partiel]

Stéphane Moussie |

Finalement, ce ne serait pas terminé pour CanalPlay. D’après Les Échos, le groupe Canal+ va relancer au printemps son service de vidéo à la demande par abonnement. Le service, qui pourrait changer de nom, coûterait environ 10 € par mois et serait centré sur les séries et les documentaires.

L’ancien CanalPlay

« C’est terminé pour CanalPlay », avait déclaré l’année dernière Maxime Saada, président du directoire du Groupe Canal+, en expliquant que l’impossibilité de proposer des exclusivités avait anéanti toutes ses chances de rivaliser avec Netflix et Amazon. L’offre et l’application CanalPlay ont disparu, et ses contenus ont été intégrés à myCanal.

L’interdiction, qui découlait de la fusion de Canalsat avec TPS et du rachat de C8 et C17, finalement levée, le groupe audiovisuel croirait maintenant en ses chances. Sur son service, il pourra proposer en exclusivité les séries qu’il finance (Le Bureau des légendes, Hippocrate…) ainsi que les séries qu’il achète, dont celles de Showtime (Twin Peaks, Dexter…).

Les films ne seraient pas une priorité du nouveau CanalPlay, la chronologie des médias étant toujours assez défavorable aux services de streaming, au contraire de la chaîne Canal+, qui va pouvoir les diffuser encore plus tôt (six mois après leur sortie).

Même avec des séries exclusives, le futur CanalPlay aura fort à faire : non seulement Netflix, qui a plus de 3,5 millions d’abonnées en France, semble inarrêtable, mais en plus Disney et Apple prévoient de lancer leur service de vidéo respectif cette année — peut-être pas en France dès le départ, cela dit. Sans oublier Amazon Prime Video, de plus en plus populaire lui aussi.

Mise à jour le 10 janvier : Maxime Saada a démenti en partie les informations des Échos. « Beaucoup de choses exactes dans cet article mais une chose inexacte et d’importance : il n’y aura pas de relance de @canalplay mais nombreuses idées à l’étude », indique-t-il sur Twitter, en ajoutant que l'une d'entre elles avait été évoquée par Satellifax. La lettre spécialisée avait mentionné une offre de SVOD remplaçant CanalPlay. Le nom du nouveau service devrait donc être différent.

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Shure MV88+ : un kit pour podcaster et vloguer depuis l’iPhone

Anthony Nelzin-Santos |

Au CES 2015, Shure présentait le micro MV88 pour iPhone, notamment conçu pour l’enregistrement de podcasts au pied levé. Au CES 2019, Shure présente le kit MV88+, construit autour d’une nouvelle version du micro du même nom. Objectif : fournir une solution tout-en-un pour podcaster, et surtout vloguer, en mobilité.

Le kit MV88+. Image Shure.

Le kit MV88+ comporte donc une version remaniée du micro électrostatique MV88. Il est toujours capable d’enregistrer en stéréo avec cinq profils adaptés aux différents environnements sonores, en directivité cardioïde ou bidirectionnelle, dans une qualité 24 bits à 48 kHz. Mais alors que le MV88 est un micro à fiche Lightning, le MV88+ est un micro à prise micro-USB, sur laquelle on peut brancher les câbles Lightning et USB-C fournis.

Le micro, qui n’est pas (encore ?) disponible séparément. Image Shure.

Conséquence : il peut non seulement être branché sur un iPhone, mais aussi un téléphone Android1, voire un iPad. Shure pense toutefois aux usages les plus mobiles, et accompagne le micro d’un mini-trépied Manfrotto Pixi, d’une pince universelle, d’une pince micro à fixation sur sabot, et d’une bonnette brise-vent. Le tout est livré dans une sacoche en néoprène.

La sacoche de rangement. Image Shure.

Le fabricant américain visait autrefois les podcasteurs, il s’adresse aujourd’hui aux vlogueurs, qui pourront utiliser le trépied comme une poignée pour tenir le téléphone à bout de bras. Pour le moment du moins, le micro ne semble pas disponible indépendamment du kit, dont les autres composants peuvent être achetés séparément. Coût total : 229 €.

  1. Shure note toutefois que la compatibilité avec Android est encore partielle, notamment pour l’enregistrement de vidéos. ↩︎

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Google Assistant arrive dans Google Maps

Stéphane Moussie |

Google a annoncé fièrement cette semaine que son Assistant serait présent dans un milliard d’appareils d’ici la fin du mois. On ne sait pas si ce chiffre prend en compte l’intégration à Google Maps qui arrive aujourd’hui.

Une mise à jour de Google Maps en cours de déploiement sur iOS et Android introduit en effet Google Assistant, de plus en plus incontournable. Cette intégration va permettre de contrôler à la voix la navigation et la musique (l’app sait gérer directement Spotify et Apple Music, l’option se trouve dans Paramètres > Navigation > Commandes de lecture audio).

Prise en charge de Spotify dans Google Maps

Sur Android, l’intégration de Google Assistant va également permettre de répondre aux SMS et aux messages de plusieurs services (WhatsApp, Messenger…) directement depuis le GPS.

Au moment de l’écriture de ces lignes, la mise à jour n’a pas encore été déployée sur nos terminaux. Il faudra voir si cette intégration modifie l’accès à certaines fonctions, Google ayant l’habitude d’en rattacher de plus en plus à son assistant et à l’enregistrement de son activité (lire : Google encore accusé de tracer les utilisateurs à leur insu).

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Android : l'app Facebook préinstallée plus que jamais indésirable

Stéphane Moussie |

Des possesseurs de smartphones Samsung assurent qu’ils choisiront un modèle d’une autre marque lors de leur prochain achat. Pourquoi ? Pas à cause de problèmes de performances ou de fiabilité, mais parce que leur appareil embarque par défaut l’application Facebook et qu’il n’est pas possible de la désinstaller.

Les applications tierces préinstallées sur les terminaux Android ne datent pas d’hier, pas plus que l'impossibilité de les désinstaller. De même, Facebook n’est pas la seule application à laquelle ont droit les clients de Samsung dès le démarrage. Sur le Galaxy S8, outre les apps maison de Samsung, on compte quatre apps Microsoft (Word, Excel, PowerPoint, OneDrive) impossibles à désinstaller.

Mais la défiance grandissante vis-à-vis de Facebook, accusé de rendre malheureux, de propager à grande échelle les fake news et de ne pas protéger les données personnelles de ses utilisateurs, entre autres, rend son application de plus en plus indésirable. Alors que certains utilisateurs veulent moins se rendre sur le réseau social, voire le quitter complètement, ils ne peuvent pas supprimer l’application entièrement. L’option « Désinstaller » habituelle est remplacée par « Désactiver », qui laisse une trace de Facebook dans le système.

Avant / après la désactivation de l’application Facebook sur un Galaxy S8

Conséquence des nombreux scandales de confidentialité touchant le service ces derniers temps : les utilisateurs en viennent à se méfier de l’effet réel de la désactivation de l’application. « Est-ce qu’ils peuvent toujours suivre vos informations, votre géolocalisation ou d’autres choses ? Nous, consommateurs, devrions avoir notre mot à dire sur ce que nous voulons et nous ne voulons pas dans nos produits », témoigne un possesseur de Galaxy S8, Nick Winke, auprès de Bloomberg.

Facebook et Samsung l’assurent, quand l’application est désactivée, elle ne fonctionne plus du tout, c’est comme si elle avait été supprimée. Notre essai va dans ce sens : en désactivant Facebook sur notre Galaxy S8, l’app est passée de 309 Mo à 53 Ko et n’est plus en activité (après un « arrêt forcé », il n’y a pas de réactivation). Si on veut réutiliser l’app, il faut la retélécharger depuis le Google Play Store.

Reste qu’il y a toujours ce « résidu » d’application dans les réglages, qui n’existe pas quand une app est désinstallée en bonne et due forme. De plus, un message de confirmation dissuade de désactiver l’app : « La désactivation des applis intégrées peut entraîner des erreurs dans les autres applications ».

Les deux messages de confirmation avant la désactivation.

Samsung n’est pas le seul fabricant à préinstaller l’application Facebook, loin de là. C’est également le cas de Xiaomi, pour ne citer que lui. Facebook a déclaré à Bloomberg que la possibilité de désinstaller son app dépendait des accords avec les constructeurs et les opérateurs, puisqu’eux aussi peuvent ajouter leur « patte » à Android. Le service n’a pas voulu communiquer la liste des fabricants intégrant son application ni les détails financiers de ces accords.

De son côté, Apple n’a jamais préinstallé l’application Facebook sur iOS — ni aucune autre app de tierce partie —, mais iOS 6 avait introduit une prise en charge native du réseau social. Il était possible de connecter son compte Facebook à iOS pour publier des contenus sur le réseau sans app supplémentaire et pour synchroniser ses contacts et ses calendriers. Apple a finalement retiré cette intégration cinq ans plus tard avec iOS 11.

Intégration de Facebook à iOS 6

Une intégration qui est retombée sur le coin du nez d’Apple : le New York Times a révélé l’année dernière que Facebook avait ouvert en grand ses vannes à ses partenaires. La Pomme pouvait avoir accès aux contacts et aux calendriers des membres du réseau social connectés sur iOS, même si ceux-ci avaient désactivé le partage de ces éléments (un accès spécial dont Apple n’avait pas connaissance, selon ses dires).

Mais le temps où Apple et Facebook collaboraient est révolu. Tim Cook et Mark Zuckerberg s’affrontent désormais au sujet de la confidentialité par déclarations interposées, le premier reprochant au second de faire de l’argent sur les données personnelles de ses membres.

Selon le Financial Times, Apple a d’ailleurs récemment embauché Sandy Parakilas, un ancien employé de Facebook qui s’est depuis érigé contre le réseau social, le jugeant dangereux pour la démocratie. Il travaille maintenant dans l’équipe d’Apple dédiée à la protection de la vie privée.

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